Lundi 04 novembre 2024

Politique

Crise à l’Est de la RDC : L’EAC lance un autre ultimatum aux groupes armés

18/02/2023 5
Crise à l’Est de la RDC : L’EAC lance un autre ultimatum aux groupes armés
Les Chefs d’Etat des pays membres de l’EAC à l’issue de leur rencontre à Addis-Abeba

A l’issue d’un mini-sommet, ce vendredi 17 février, à Addis-Abeba, en Ethiopie, les chefs d’Etat des pays membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), ont appelé au ’’retrait’’ de tous les groupes armés dont le M23 (Mouvement du 23 Mars) « d’ici le 30 mars 2023 » des zones occupées.

Sous l’égide du président burundais aussi président en exercice de l’EAC, Evariste Ndayishimiye, les chefs d’Etats, Samia Suluhu de la Tanzanie ; William Ruto du Kenya, Joao Lourenco de l’Angola et médiateur désigné de l’Union africaine sur la crise à l’est de la RDC) ; des représentants du Soudan du Sud et de l’Ouganda, ont appelé à un ’’cessez-le feu immédiat’’ pour tous les groupes armés, lit-on dans un communiqué de l’EAC.

Etaient présents également dans cette réunion spéciale, Paul Kagame, le président de la République rwandaise et Félix Tshisekedi de la RDC.

Via ce communiqué, ces chefs d’Etats ont également appelé à la ’’réinstallation des déplacés’’. Et ce, avec un accent particulier aux déplacés du conflit entre les forces armées congolaises (FARDC) et les rebelles du M23.

Pour eux, les réfugiés congolais se trouvant en Ouganda et au Rwanda devront être rapatriés dans leur pays d’origine.

Le mini-sommet sur la crise à l’Est de la RDC a en outre recommandé la formation du mécanisme de suivi et d’évaluation de la EAC. Et ce, « pour compléter le mécanisme de vérification conjoint élargi et le mécanisme de vérification ad hoc sur les incidents entre pays membres de la région », précise ledit communiqué.

Pour rappel, le 4 février 2023, à l’issue d’un sommet extraordinaire de l’EAC, tenu à Bujumbura, les chefs d’Etats de l’EAC avaient recommandé un ’’cessez-le feu immédiat’’. Ce qui n’a pas été malheureusement respecté au contraire, les hostilités ont repris avec plus d’intensité.

RDC

Forum des lecteurs d'Iwacu

5 réactions
  1. kazungu

    On y comprend rien du tout ,le cessez le feu c’est le Rwanda qui le signe chaque fois en leiu et palce du M-23?

    • Kanda

      Le Rwanda, c’est 1/85 de la superficie de la RDC.
      Le Rwanda, c’est 1/8e de la Population de la RDC.
      Le Rwanda, c’est 1/5e du PIB de la RDC.
      Les ressources naturelles de la RDC peuvent lui procurer toutes les armes nécessaires, c’est honteux de crier que le Rwanda déstabilise la RDC. Les RDCongolais sont bien costauds plus que les Rwandais pour transporter les mitrailleuses et détruire l’ennemi. FATSHI, au lieu de pleurnicher devrait démissionner ou montrer ses c… et se battre.

      • Afrika Oyee

        Derriere tout ca, il y a les puissances obscures. Les congolais le savent plus que nous. Un chien mechant attaché ou enfermé, peut-il te faire peur? C’est ça la RDC. La RDC n’a qu’à aboir et malheureusement personne n’aura pas peur d’un chien dont tout le monde sait qu’il est attaché. C’est ca la verite.

    • Ignace Kay

      Le Rwanda ne signe pas au nom du M23 – il signe comme pays participant et membre de la communauté est africaine.
      En fait, le processus de Luanda est relatif aux relations entre le Rwanda et la RDC qu’il faudrait restaurer. Le processus de Nairobi s’occupe de la RDC et les groupes armés qui sévissent de pays. On a combiné les deux dans le soucis d’efficacité et de cohérence. Aucun groupe armée n’est invité. Sinon qui signerait au nom de FDLR, Ou autre groupe opérant dans ce pays vacuum.

    • Ignace Kayijamahe

      Ma réponse à votre question – est que les groupes armés ne sont pas représentés et personne ne signe pour eux. Que ce soit le M23, le FDLR ou autres groupes nommés dans le communiqué. Les pays signent en leurs noms propres comme pays participants ou membres de l’organisation est africaine. C’est le cas du Rwanda.
      Tout en espérant que mon message répond aux critères exigées!

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