Il s’appelait Stany Niyonizigiye, il était comptable de l’ONG Giriyuja. Son corps a été découvert par des agents de la société de gardiennage ’’KK Security’’, ce mardi 11 avril vers minuit, à l’avenue Nyamugari III dans le quartier Kinanira III en zone Musaga.
Il a été placé sous son véhicule à une dizaine de mètres de son domicile. «Il a visiblement été frappé par un objet contondant sur la tête et probablement qu’il a été tué ailleurs puis ramené chez lui à bord de son véhicule», affirment ces agents de gardiennage.
Ils affirment avoir entendu des bruits de moteurs et des klaxons. «Ceux qui ont traîné le corps jusqu’ici sont repartis laissant les phares du véhicule allumées », indiquent ces agents de ’’KK Security’’.
Ce sont ces derniers qui ont réveillé et averti la femme du défunt de cette découverte macabre. Le directeur technique de l’ONG Giriyuja, Wenceslas Nyabenda appelle la police à mener des enquêtes pour faire la lumière sur les mobiles de cet assassinat.
«Notre organisation ne fait qu’aider les enfants de la rue, nous ne faisons pas de politique», a-t-il lancé tout en demandant à la police de commencer ses investigations en identifiant le bar où feu Stany Niyonizigiye s’est rendu après les heures de service.
Les discours de la haine sont revenus en force. Les Imbonerakure dont le comportement rappelle à s’y méprendre celui des Interahamwe de sinistres mémoires appellent, en chantant à tue-tête et sous l’œil vigilant des cadres du parti au pouvoir, aux viols massifs des femmes et filles des opposants sans que la justice s’en émeuve outre mesure… ! Ne soyez donc pas étonnés de la recrudescence des assassinats peut-être déguisés en crimes crapuleux, qui sait ? Le pire est devant nous, je pense.
Que la terre lui soit légère.
Ko mwumva yari comptable, bararaba neza yuko atari aboba bamusinyishije ubusuma ku nguvu, bagaca bamwica, kuko arivyo basigaye bakoresha. Hari abasigaye batanga akazi, cane cane mu bibanza bijejwe amafranga asohoka n’ayinjira, bakabiha abantu kugirango bace babakoresha amakosa. Baraheza bagatega umutego uwo muntu, amafranga akabura irengero, uwo bateze umutego, agasinya bagaca bamuzimanganya, kugira ntibaze bamenye iyo ayo mafranga yajanye. Amabi ari i Burundi, abarundi ni bahumure.
Nayo ya mahoro aba DD ngo ni umusesekara! Murateye isoni
La langue aussi est un feu; c’est le monde de l’iniquité. La langue est placée parmi nos membres, souillant tout le corps, et enflammant le cours de la vie, étant elle-même enflammée par la géhenne.
NE JUGEZ PAS!
Imana ikwakire Yorogo!
Ntanico umuntu yovuga, twumiwe!
Avec ce qui se passe au Burundi en ce moment, beaucoup profitent du chaos pour assassiner leurs « ennemis » et régler leur compte.
Ce monsieur a probablement été tué par des gens qui lui en voulaient.Peut-être des jaloux,etc. Le mobile n’était pas politique ,je pense. Mais on ne peut pas tout savoir.
Des enquêtes doivent être menées et retrouver ceux qui ont assassiné ce père de trois enfants.
Que la terre lui soit légère.
Que la terre lui soit légère! Il était un homme courageux et paisible.
Condoléances attristées à sa famille!
Le Burundi n’est visiblement qu’un mouroir où les gens meurent un à un assassinés. Personne ne devrait subir une telle atrocité!
Messieurs et dames assassins, arrêtez, laissez les gens vivre, trop c’est trop!