Il faudrait réduire de 18% à 5% la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les consommations telles que l’eau et l’électricité dans le domaine de l’hôtellerie et tourisme. Tel est le souhait ardent des hôteliers du Burundi dans cette période de la pandémie de la covid 19.
Les hôteliers ont lancé ce cri d’alarme lors d’une réunion de l’Office burundais des recettes (OBR) et la chambre sectorielle et de l’hôtellerie et du tourisme.
Selon Augustin Niyongoma, président de la Chambre sectorielle de l’hôtellerie et du tourisme, l’hôtellerie et le tourisme sont en berne depuis 2015 et la Covid-19 a empiré la situation.
Avec la réouverture de l’aéroport international Melchior Ndadaye, Augustin Niyongoma espère que le gouvernement va collaborer avec la chambre sectorielle pour éviter la propagation de la Covid-19. Il espère également qu’il y aurait des facilités dans l’octroi des visas pour favoriser le tourisme au Burundi.
De son côté, l’OBR indique qu’il y a des fraudes dans le secteur de l’hôtellerie en ignorant notamment le modèle de facturation initié par l’office burundais des recettes. Les hôteliers appellent l’OBR à concevoir un logiciel de contrôle permettant à l’office des recettes de constater qu’une facture a été délivrée à un client par un hôtel.