Le secteur du tourisme se heurte à plusieurs difficultés actuellement, dont la pandémie de la covid-19. Ce qui a occasionné une nette diminution des touristes étrangers, de 2019 à 2020. Mais, le directeur général du tourisme reste optimiste.
2.613.605 est le nombre de touristes étrangers enregistrés en 2019 contre 555.859 touristes étrangers en 2020. Georges Nimubona, directeur général du tourisme explique que cette diminution est due à la crise sanitaire qui secoue le monde entier.
Pour lui, certains facteurs viennent empirer la situation, il cite notamment : le manque d’un cadre légal (une loi du tourisme), le manque du professionnalisme des guides suite à la carence des écoles dotées de compétences en tourisme et les sites touristiques qui sont gérés par différents ministères, ce qui n’arrange pas l’aménagement des sites.
M. Nimubona fait savoir que le Burundi regorge de nombreux sites touristiques qui pourraient attirer les visiteurs étrangers, une fois bien exploités. « Les sites touristiques naturels dont, les chutes de Karera et le lac Tanganyika, les sites touristiques historiques comme la place de l’indépendance et les sites touristiques culturels comme, le tambour de Gishora », tient-il à préciser.
Il confie que de nombreuses initiatives ont été menées pour promouvoir ce secteur, notamment la mise en place d’une stratégie nationale de développement durable du tourisme et la vision Burundi 2025. « Ces deux documents retracent comment le secteur touristique pourrait être développé ».
Selon M. Nimubona, il y a lieu d’espérer qu’avec toutes ces potentialités, c’est possible d’atteindre les résultats escomptés. Il espère en outre, que la récente visite du président sur différents sites touristiques contribuera à la promotion de ce secteur.
Il faut laisser rentrer librement au burundi sans test covid je suis venu l’an passé 2 test covid avant de partir 2 au burundi à l’arrivée 2 au retour coût 500€ à méditer
Cher Journaliste ,
Les chiffres donnés ( des touristes) me paraissent très fantaisistes .
Une comparaison pour vous donner une idée :
2014 —- +-235 000 Touristes
2015—- +-130 000 Touristes
2016—– +- 187 000 Touristes
2017—- +-300 000 Touristes
Alors , 2019 —– +- 2 600 000 Touristes ????
Et 2020 —– +- 550 000 Touristes ???? .
260 000 Touristes /2019 et
55 000 Touristes /2020 paraissent plus logique
Ne vous voilez pas la face, le problème est ailleurs !
Combien de temps pour avoir un visa touristique ? Regardez un peu ce qui se passe ailleurs !
Pour arriver sur les lieux touristiques : les transports + restauration + pourquoi pas hébergement ?
Jetez-vous un coup d’œil sur certains sites des ministères des affaires étrangères de certains pays qui découragent leurs ressortissants de venir chez nous ?
« 2.613.605 est le nombre de touristes étrangers enregistrés en 2019 contre 555.859 touristes étrangers en 2020. »
Concernant 2019, selon le DG du tourisme, c’est une moyenne de 50 261 touristes par semaine, soit 7 180 par jour. Pourtant, Iwacu a publié pas mal d’articles sur le tourisme et tous contredisent les chiffres avancés par M. Nimubona.
C’est un fait notoire qu’en général, les Burundais ne font pas de tourisme intérieur – ni de tourisme extérieur par ailleurs. Même si l’on admettait que 30% de ces chiffres soit constitués par les touristes Burundais, nous obtiendrions le chiffre de 5026 touristes étrangers par jour. M. le DG devrait relire les rapports car, durant l’année 2020, non seulement les frontières étaient fermées partout dans le monde mais aussi les compagnies aériennes étaient à l’arrêt. Du reste, même en période normale, il n’y a pas autant de touristes qui arrivent au Burundi. En supposant que la plupart viennent en avion, il faudrait se rendre à l’évidence que le nombre d’avions atterrissant à Bujumbura par jour ne pourraient transporter autant de monde.
Concernant 2021, ce sont 10 689 touristes par semaines, soit 1527 par jour selon M. Nimubona.
Le 27 septembre 2021, Venant Ngendabanka, alors Directeur Général de l’Office National du Tourisme (ONT), a donné une interview qu’Iwacu a publiée. Il déplorait le nombre trop bas de touristes regrettant que ce ne soit que 19 touristes étrangers qui avaient visité le musée vivant la semaine précédente.
Où M. Nimubona trouve-t-il ces chiffres?
« C’est un fait notoire qu’en général, les Burundais ne font pas de tourisme intérieur – ni de tourisme extérieur par ailleurs. »
Moi je ne peux pas les blâmer pour cela car leurs priorités sont ailleurs.
La plupart du temps les agents économiques restent rationnels j’en suis persuadé.