A l’unisson, tous les commerçants transfrontaliers n’ont qu’un vœu: à défaut de l’ouverture des frontières, que, le gouvernement leur permette au moins d’écouler leurs marchandises par « ventes groupées ». De surcroît, selon eux, c’est une stratégie qui leur aidera de se prémunir contre la pandémie.
« Tout ce que l’on demande, c’est que le gouvernement ne nous laisse pas, avec nos familles, mourir à petit feu ». C’est le cri de cœur de ces commerçants.
Depuis que le gouvernement a décidé de fermer de nouveau les frontières, du jour au lendemain, ces derniers ont vu leur vie basculer. Ce sont essentiellement des femmes, pour la plupart chefs de foyers.
Dans leurs ménages, les conséquences sont légion. Mise de côté la difficile survie quotidienne, certaines, non sans peine, témoignent que suite au manque de moyens financiers, leurs enfants ont décroché scolairement.
Une précarité, prévient Thierry Havyarimana, président de l’Association des Commerçants Transfrontalier (ACTF) qui risque de s’empirer davantage si rien n’est fait dans l’immédiat. « En temps normal, avant la fermeture des frontières, c’était déjà une galère pour survivre. Imaginez-vous ce qu’il en est actuellement ».
M. Havyarimana estime que le gouvernement devrait dévisser un tout petit peu. « C’est la seule solution pour avoir une bouffée d’oxygène. » Et selon lui, la mise en place et la vulgarisation accélérée de cette stratégie de « ventes groupées » semble la plus appropriée.
Consistant à vendre à un prix global plusieurs articles, marchandises à la fois, souvent différents les uns des autres, et ce en même temps. Ces commerçants, estiment qu’avec des points de relais sur tous les poste-frontières, cela permettrait d’écouler leurs produits sans pour autant prendre des risques d’être contaminés.
« Le principe voudrait qu’en même temps, de l’autre côté des frontières, il y ait des personnes choisies par leurs pairs pour fluidifier l’échange des marchandises », tient à préciser M. Havyarimana.
« Toutefois, pour que cette stratégie ait l’effet escompté, il faut une ferme volonté de tous les partenaires, en tête desquels le gouvernement ».Ceci, d’après lui, les permettraient de rester compétitifs avec les autres pays de l’EAC, du Comesa, etc.
La situation de la pandémie covid 19 affaiblie déjà l’économie de notre pays.
L’idée d’ouvrir les frontières aux commerçants serai l’idéal
Tous les autres pays sont entrain d’assouplir les restrictions sauf au Burundi.Le test PCR rapide au prix raisonnable ,non seulement permet de se preminure contre la pendemie mais aussi faira entree les devises pour l’etat.