Lors d’une séance d’information organisée ce jeudi 19 mars 2020, à l’endroit du corps diplomatique accrédité au Burundi, le chef de la diplomatie burundaise a indiqué que l’octroi des visas est suspendu jusqu’à nouvel ordre.
Dans le souci d’éviter la propagation du Coronavirus, Ezéchiel Nibigira, ministre burundais des Affaires étrangères, a tenu à informer que malgré cette décision, les frontières burundaises restent toujours ouvertes.
Des précisions données au cours d’une séance d’information organisée par le ministère des Affaires étrangères en collaboration avec le ministère de la Santé publique à l’endroit des chefs des missions diplomatiques et consulaires, les représentants des organisations internationales et les représentants des organisations non-gouvernementales étrangères accréditées au Burundi.
Dans le cadre de la prévention de cette pandémie, M. Nibigira rappelle que d’autres mesures ont été déjà prises : il s’agit des mesures d’hygiène comme le lavage des mains et la mise en quarantaine. Il a précisé que cette mise en quarantaine ne concerne que les passagers en provenance des pays déjà infectés par ce virus.
Thaddée Ndikumana, ministre de la Santé publique, informe qu’aucun cas de malade infecté du Covid-19, n’a pas été encore enregistré au Burundi. Et selon lui, le pays a déjà une équipe technique formée pour tester le virus du Coronavirus et des équipements suffisants pour faire face à ce virus.
Cependant, il a fait savoir que des mesures de prévention ont été renforcées à l’Aéroport international de Bujumbura et sur les points d’entrée essentiellement sur les frontières de Ruhwa, Kobero et Nemba-Gasenyi. «Il y a des passagers qui n’atterrissent pas directement à l’Aéroport et qui passent par le Rwanda ou l’Ouganda », a-t-il fait remarquer.
En ce qui concerne la mise en quarantaine, le ministre de la Santé a indiqué que des concertations avec leurs partenaires sont prévues pour voir comment multiplier les salles de confinement. « Il y a des étudiants burundais qui sont dans ces pays déjà infectés, qui veulent rentrer, et même des commerçants qui effectuent des déplacements dans ces pays pour s’y approvisionner ».