Le protocole sanitaire exigeant qu’endéans de 48h, le passager doit avoir reçu les résultats de son test de dépistage. Une décision intervenue après la récente mesure de suppression de la quarantaine. Certains disent encore les attendre. Ils craignent que parmi eux, il n’y ait de personnes malades.
J.K, est un de ceux-là. Après un séjour de deux mois dans un pays de l’Afrique de l’ouest, il rentre au bercail. A son arrivée à l’Aéroport International Melchior Ndadaye de Bujumbura, toutes les formalités administratives se font en bonne et due forme. « Après le prélèvement, les agents de santé m’ont dit qu’endéans de 48h, un e-mail indiquant les résultats de mon test me sera envoyé ».
Mais voilà bientôt deux semaines, il indique encore attendre cet e-mail. « Volontier, en attendant ces 48 h, je me suis confiné à la maison ».
Un temps imparti puisque quelques jours après, il reprend le travail. « Un choix sans risques. J’imagine mal, le nombre de personnes que je pourrais contaminer auquel cas où je serai un porteur asymptomatique ».
Face à cette situation, l’affluence des passagers en provenance de l’étranger allant crescendo, tous les professionnels de santé sont plus que formels : « Au risque de causer d’incommensurables dommages collatéraux, certaines défaillances doivent cesser ».
C’est clair, argumentent-ils, l’INSP doit veiller au grain. Sinon, sous peu, avec le taux de reproduction (nombre de personnes pouvant être contaminées par une personne malade, NDLR), ne cessant de croître, ce sont des foyers de contamination que nous serons en train d’entretenir à notre insu.
Et de conclure : « Avec le variant Delta, déjà aux portes de nombre de pays de la sous-région des Grands-Lacs (RDC, Ouganda, Rwanda, etc.), les autorités habilitées devraient voir dans quelle mesure redoubler de vigilance ».
J’adore le laissez aller et l’irresponsabilité de certains de nos services.
Au Rwanda voisin, on a encore reconfiné la population.
Et mêne en Uganda.
Dieu protège le Burundi
Les oiseaux de mauvaise augure annonçaient depuis 1 ans que le ciel de covid allait tomber sur les têtes burundaises. Jusque-là le Dieu de leurs ancêtres les a protégés tant bien que mal. Puisse t-il continuer à veiller sur eux!