Après leur victoire (2-0) de ce samedi 4 novembre, elles prennent une sérieuse option pour la qualification pour le tour suivant.
Donnée perdante avant le match, la sélection nationale féminine avait fort à faire face une redoutable et expérimentée équipe sud-africaine. «Coûte que coûte ne pas perdre à domicile », avait laissé entendre la sélectionneuse, Daniella Niyibimenya, l’avant-veille du match.
Et, ce sont les Burundaises qui sont les premières à ouvrir les débats. A la 3 ème minute, sur une légère déviation de la tête de Joëlle Bukuru, Aniella Uwimana profite d’une mauvaise sortie de la portière sud-africaine pour ouvrir la marque.
A cet instant, c’est l’euphorie dans tout le stade Prince Louis Rwagasore. Une ferveur de courte durée, puisque les Sud-africaines se ruent à l’attaque. Sur les couloirs, dans l’axe, leur entreprenante capitaine Gabriella Salgado, épaulée par l’attaquante Kirsten Nolan, tentent tout. Mais, à chaque fois, elles butent sur une défense burundaise bien en place. La 1ère mi-temps se termine sur ce léger avantage des Burundaises.
De retour des vestiaires, l’équipe visiteuse redouble d’ardeur pour revenir au score. Mais, encouragées par un public venu plus nombreux que d’habitude, les Burundaises parviennent à contenir les assauts de leurs hôtes. Elles vont même doubler la marque à la 82 ème minute. Fallone Nahimana profite d’une mésentente des défenseures pour lober la gardienne.
Durant les huit minutes restantes, les Sud-africaines tenteront de revenir au score, en vain.
Le match-retour se jouera le 18 novembre en Afrique de Sud.
Je suis fier de vous mes cheres compatriotes. Chapeau.
Bravo les filles d’ INTAMBA MU RUGAMBA. Toute la Nation Burundaise , sauf Rurihose, Roger Crettol, Kabadugaritse et consorts, est derrière vous.
SONGA MBERE
Bravo les filles, rien de surprise, vous le méritez !
Pendant que vos frères sont distraits par la politique (parce que tout le monde veut faire la politique ), vous forgez votre carrière. Francine l’avait déjà démontré, faites de même.
Fofo, waruvuze neza. Ariko, comme disaient nos ancetres, ngo « umuvuduko winkoko ntiwayibujije kwituma munzu »
La politique « est une distraction pour certains ». La politique est une affaire tres serieuse car les politiciens peuvent gacher l’avenir de ces braves filles s’ils ne l’ont pas encore fait. Imagine les talents de tous les domaines qui ont fui le pays ou ceux qui ne veulent pas rentrer. Je precise bien: hier et aujourd’hui !
La distraction c’est, d’apres moi, ton introduction de la politique dans une affaire de foot au depart tres neutre.
Irambire.
Oh, qu’est-ce que c’est joli, côté performances pour nos talentueuses joueuses des Intamba! Mais pour moi, le seul avantage, à mon avis, est qu’elles jouaient sur un terrain qui leur était favorable. Les choses risquent de se compliquer sur un terrain qui aurait accueilli la coupe du monde quelques années plus tôt.
Mafero
« … le seul avantage, à mon avis, est qu’elles jouaient sur un terrain qui leur était favorable. »
Qu’entendez-vous par favorable? Exécrable peut-être? Dans ce cas ce serait plutôt un avantage: car qui peut le plus peut le moins.