Le 13 septembre, l’ambassade du Maroc au Burundi a accueilli des étudiants burundais bénéficiaires de bourses d’études, ils partiront bientôt pour poursuivre leur formation dans diverses universités marocaines. Ces étudiants bénéficieront d’une bourse mensuelle, de la gratuité des frais académiques, ainsi que du logement.
« Vous réaliserez un excellent parcours, et vous serez les futurs cadres du Burundi, prêts à contribuer au développement de votre pays », des mots du Chargé d’Affaires à l’ambassade du Maroc, Abdelouahhab Makhtari, en encourageant ces boursiers.
Cette année, le Maroc a octroyé 130 bourses aux étudiants burundais, dans des domaines variés tels que l’informatique, le génie civil, l’environnement, l’ingénierie électrique, la médecine, etc.
Sur les 130 bourses, 30 sont consacrées à la formation professionnelle. Selon M. Makhtari, ces formations couvrent une large gamme de métiers techniques : « L’informatique, la maintenance, le réseau, le développement informatique, l’électricité, les énergies renouvelables, la menuiserie, tout ce qui concerne la technicité. » Il a précisé que ces formations aboutissent à des diplômes Bac +2 ou Bac +3 et sont entièrement techniques.
Les 100 autres bourses sont dédiées aux études universitaires et postdoctorales dans plusieurs branches, notamment les sciences humaines, la médecine, l’architecture et les sciences fondamentales.
« Pour ces bourses, il y a des doctorants spécialisés dans les sciences humaines, la médecine, l’architecture, les sciences humaines, la géologie, les sciences informatiques, et bien plus encore », a expliqué le Chargé d’Affaires.
La coopération éducative entre le Maroc et le Burundi s’inscrit dans une longue tradition de collaboration fructueuse entre ces deux pays africains. « Le Burundi est un pays sûr avec lequel nous avons une coopération multifactorielle et multisectorielle », a-t-il souligné.
Selon lui, ces bourses permettent non seulement le partage d’expériences et d’expertises, mais elles ouvrent aussi la voie à une meilleure insertion des jeunes dans le marché de l’emploi.
Il a également insisté sur la volonté du Maroc de prioriser ses pays frères africains dans l’attribution des bourses : « C’est pour qu’ils puissent bénéficier d’une meilleure formation afin de faciliter leur intégration dans le marché d’emploi ».
Cette initiative vise à renforcer les capacités des étudiants burundais pour qu’ils deviennent des acteurs essentiels dans le développement économique de leur pays.
Makhtari a également rappelé l’engagement du Maroc dans la coopération sud-sud : « Le Maroc est un pays africain qui croit en l’Afrique. Nous croyons à la coopération sud-Sud pour relancer l’économie et mobiliser nos ressources humaines dans nos deux pays respectifs. »
Former pour contribuer au développement du Burundi
Parmi les étudiants bénéficiaires de ces bourses, Rita Myrna Ishimwe, ancienne élève du Lycée du Saint-Esprit, espère recevoir une formation de qualité dans le domaine des sciences et techniques. « Je souhaite que cette formation m’aide pour contribuer au développement de mon pays lorsque je reviendrai », a-t-elle confié.
Quant à Daniel Iteriteka, qui partira pour des études en informatique, il voit en cette opportunité une manière d’acquérir des compétences clé pour le développement du Burundi : « L’informatique est un outil essentiel pour l’évolution de notre économie et dans d’autres domaines comme la médecine et l’agriculture. Je pense que grâce à cette formation, je pourrai contribuer à l’essor de mon pays ».
De nombreux anciens étudiants burundais ayant bénéficié de bourses au Maroc occupent aujourd’hui des postes clé au Burundi, que ce soit dans l’administration publique, les entreprises semi-publiques ou le secteur privé. Ils sont devenus des acteurs influents du développement du pays, comme l’a souligné M. Makhtari.
Les cérémonies se sont conclues par une réception offerte par l’ambassade du Maroc pour souhaiter aux étudiants une bonne intégration au « Pays du couchant ».
J’ai été bénéficiaire d’une bourse d’étude au Maroc dans les années 2000 et j’avoue que c’est un pays qui avance et que le Burundi peut s’inspirer de se politiques dans bcp de domaines y compris l’éducation, la santé, le tourisme, le bancaire, l’agriculture, pêche, etc. le pays devrai plutot travailler sur l’insertion professionnelle des anciens boursiers, certains restent dans les pays où ils ont été formé de peur de tomber dans le chômage comme leur collègues. on dirait un manque de coordination entre le MENEDUC et le ministère en charge d’emploi. Y a til une formation sur objectif comme ça se fait au Gabon? imaginez vous un économètre qui chôme une année ou deux ans? avec sa maitrise, alors qu’il est bénéficiaire d’un bourse du gouvernement?
J’ai jeté un coup d’oeil Sur la liste des 130 étudiants en partance pour le Maroc , via une source proche du minstère de l’éducation . Eh bien la discrimination ethnique a encore de beaux jours devant elle.
Peut être UNE politique de « discrimination positive » comme diraient les têtes bien pensantes.
« Cyarabavunye’