L’usine COOP-DI Musongati transforme les ananas en jus sans sucre. Elle produit 1500 bouteilles par semaine. Le hic est le manque de débouché pour écouler sa production.
« Notre production d’ananas était trop élevée sans que nous ayons un marché pour les écouler, nous avons alors initié ce projet», raconte Nestor Niyongabo, président de la Coopérative Dutezimbere igiterwa c’inanasi « COOP-DI ».
En 2006, la commune Musongati met à la disposition de ces agriculteurs un terrain d’1,5ha. Commence alors la culture d’ananas. Les 150 membres que compte la coopérative se mettent ensemble pour construire un bâtiment qui abritera par la suite l’usine.
Grâce à des bienfaiteurs qui leur procurent du matériel, l’usine de transformation des ananas en jus voit le jour en 2010. Au début, COOP-DI produisait un jus qui contient du sucre mais il ne trouvait pas de clients. «Aujourd’hui, nous produisons un jus sans sucre ajouté et les gens aiment ça. Pour ce qui est de la qualité, nous avons des certificats délivrés par la BBIN et la CNTA.» Selon Nestor Niyongabo, l’usine transforme plus de 2.000 Kg d’ananas par semaine qui donnent 1500 bouteilles de jus.
Une usine en manque de débouché
Le principal problème auquel cette coopérative fait face est l’écoulement de ses produits. «Sur les 1500 bouteilles, nous arrivons à vendre seulement quelques centaines.» Du coup, ils se résolvent à vendre les ananas au lieu de continuer à fabriquer le jus. Un autre handicap est le manque d’un moyen de déplacement. «Nous avons le personnel et la technique pour fabriquer de bons produits mais ces deux problèmes nous causent du tort.»
Nestor Niyongabo demande à l’Etat et aux bienfaiteurs de les aider dans ce sens. «Avec un véhicule, on pourra les vendre à Rutana, à Ruyigi, à Gitega et même à Bujumbura.» Le président remercie d’ailleurs la Maison Shalom qui, parfois, les aider à écouler et à déplacer le jus sans rien demander en retour.
Toutefois, les membres se réjouissent
«Quand j’ai des problèmes, je m’adresse à notre coopérative.», précise Innocent Nzikoruriho, membre. Avec le fruit des ventes, COOP-DI offre des crédits à ses membres allant de 50.000Fbu à 100.000Fbu. «Cela nous permet de payer les frais de scolarité de nos enfants et régler quelques factures dans nos ménages.», renchérit son ami, Gélase Ndikumwenayo. Selon ce père de 5 enfants, la coopérative a acheté au début de l’année scolaire des cahiers qu’elle a donnés à crédit à ses membres.
De plus, les membres et la population avoisinante ne jettent plus le surplus d’ananas, ils le vendent à COOP-DI. Malgré tous ces problèmes, souligne Nestor Niyongabo, la coopérative est une aubaine pour les habitants de Musongati. «En 2013, nous avons partagé 3.000.000 Fbu entre membres. A l’avenir, nous espérons plus de recettes.»
Signalons qu’une bouteille de jus COOP-DI s’achète à 600Fbu. Alors, à votre soif!
Marketing, Marketing, Marketing…igihugu ni kinini vous pouvez mieux faire!
Pourquoi attendre toujours l aide de l état ou des autres bienfaiteurs? Nta crédit bossaba? Ou bien y a t il pas de compagnies de transport avec qui il pourrait faire du business? Canke agomba kugira business sans rien dépenser cote transport.
Courage. Vous avez un bon projet. Que le chef de l’État vous achète un véhicule dans le budget alloué à l’appui aux bonnes initiatives. Je pense que ce que vous avez fait en est une. Ou bien qu’on clarifie quelles bonnes initiatives peuvent être soutenues par le chef de l’État, comme ça on saura ce à quoi aura servi ce budget qui échappe à tout contrôle.
Qu’est ce qui reellement viendra a bout de la pauvrete de la population? LES ANANAS OU LE NICKEL DE MUSONGATI?
1. Une croissance dans le secteur de l’agriculture est ONZE (11) FOIS PLUS EFFICACE pour reduire la pauvrete en Afrique sub-saharienne qu’une croissance dans les autres secteurs non agricoles comme les services publics et le secteur.
(Voir « The state of food insecurity in the World 2012 », a la page 28, http://www.fao.org).
2. Pour soutenir cette « bonne idee », l’ONG (organisation non-gouvernementale) ONE:
a) a sorti le rapport: « Pret au changement: la promesse de transformation agricole de l’Afrique » (a la page 4), http://www.one.org);
b) a soutenu la production de la chanson « Cccoa na chocolate » ou « 19 des plus grandes stars de la musique urbaine africaine ont decide de conjuger leurs voix pour participer a la transformation de l’image de l’agriculture sur le continent…
Leur chanson au calibre de tube evident et chante dans 10 langues differentes, raconte , a travers l’aventure des feves de cacao, les differentes etapes de la transformation des productions agricoles… »
Le congolais Fally Ipupa, l’ivoirien ‘Tiken Jah Fakoly, ainsi que le nigerian Femi Kuti font partie du groupe d’artistes.
3. L’Union Africaine a decrete 2014 L’ANNEE DE L’AGRICULTURE.
(Voir Tirthankar Chanda: Les artistes africains chantent pour soutenir l’agriculture », http://www.rfi.fr, 3 avril 2014),
Merci.
le business plan. ca vous dit. Si non pourquoi produire des choses qui ne se vendront pas. Heureusement que la coopérative a utilisé des subventions si non elle aurait sur le dos les banques. Si non, la transformation des ananas en jus n’a rien de novateur, même le président et son holding s’y sont mis à Ngozi mais ils vendent rien
« Un autre handicap est le manque d’un moyen de deplacement »
1. Creer de la valeur ajoutee est tres louable, mais une nouvelle usine ne peut pas fonctionner pour longtemps si ses produits n’arrivent pas jusqu’aux consommateurs. Il est clair que si « business plan » il y a, Coop Di Musongati a omis de faire une etude du marche (moyen de transport y compris).
2. Mais d’apres l’ethiopienne Dr Eleni Gabre-Madhin (ancienne fondatrice et directrice generale de la bourse des denrees en Ethiopie/Ethiopia Commodity Exchange-ECX)), aujourd’hui fondatrice d’Eleni Llc (=pour creer des bourses de denrees dans plusieurs pays en Afrique):
« Ainsi nous avons construit un systeme electronique, mais la realite reste que les gens utilisent encore des anes pour transporter les denrees au marche (de nos bourses)…
En fin de compte, c’est une entreprise africaine,…il doit y avoir une solution adaptee au contexte africain/so it has to be a solution tailored to the context… »
Dr Eleni Gabre-Madhin l’a dit au Mining Indaba 2014 qui s’est tenu a Cape Town, en Afrique du Sud du 6 au 8 fevrier 2014 (indaba = reunion en langue zouloue).
(Voir Kate Douglas: « What a coffee trader and his donkey tell us about tailoring business models to africa », http://www.howwemadeitinafrica.com, 28 February 2014).
Merci.
Très bonne chose et vraiment à encourager
Enfin, une nouvelle économique sur un site burundais !!!!!!!!!!!!!!!!
Fabrice, dis au président de la coopérative de contacter Mr Geoffrey Kayigi, représentant de US African development Foundation pour le Rwanda et le Burundi. téléphone: +250 252 58 4862.
Faire le « Business à la burundaise » : Je lance un truc, les autres attendent que ça marche et hop, tout le monde va faire la même chose.
Je ne sais pas si vous vous souvenez de l’histoire des conteneurs sur les rues de Bujumbura.Tu pouvais en trouver au moins une dizaine sur un tronçon de même pas 1km.
Et maintenant,c’est au tour de la fabrication des jus; tout le monde en fait sans avoir fait, au préalable une étude de marché.
uwo munyamakuru wa Iwacu Fabrice turamushimira kuko yatanguye kuza aravuga ibintu vyiza biri mu ntara zacu. Erega biraduhumuriza.
Bafashe none aho kuguma mumajambo yo gushima.
C’est grace Aux. PMU que l’economie de notre pays se developpera surtout dans le semaine agricole puisque la majorite des burundais Sont des paysans. Mais il faut une politique minue des reformes bien precies et determinees.
Il faut renforcer les capacités de la coopérative en matière de marketing. Le produit est disponible, il est de qualité, il faut prendre contact avec les alimentations, les hôtels, les restaurants, les particuliers qui vendent dans les marchés des « grandes » agglomération… Faire attention à l’emballage qui doit être attirant. Bon courage à la coopérative
Gondwanais ndagushigikiye 100%!Nibavugane nam’alimentations,…!Kera muri Malawi,hagitegeka uwitwa Kamuzu Banda hakiri umugambwe umwe yari yarashinze mu gihugu cose ivyo bita PTC(Peaple Tranding Center) ni alimentations!Zafasha abarimyi!Umurimyi yimbuye akabura abamugurira,yaca ajana kuri PTC imwegere bakamwandika amazina n’ivyo yazanye(ibiro,nombre,igiciro,…),hama bakamuha nk’indwi canke ukwezi azoze kwandura amahera!Abanyagihugu bari bameze neza muri ecomie kiretse umwidegemvyo muri politique!
Ubu naho bafise umwidegemvyo mugabo economy ni zero. Quel choix faire?
Il faut soutenir de bonnes initiatives pareilles et bien d’autres. Qu’ils s’adressent aux grandes alimentations et autres grands commerces de distribution. Bonne chance !
Faire le « Business à la burundaise » : Je lance un truc, les autres attendent que ça marche et hop, tout le monde va faire la même chose.
Je ne sais pas si vous vous souvenez de l’histoire des conteneurs sur les rues de Bujumbura.Tu pouvais en trouver au moins une dizaine sur un tronçon de même pas 1km.
Et maintenant,c’est au tour de la fabrication des jus; tout le monde en fait sans avoir fait, au préalable une étude de marché.