Les 15 pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies se rencontrent ce mardi 28 juillet dans l’après-midi pour des consultations sur la crise burundaise.
Ces discussions à huis clos interviennent une semaine après le scrutin présidentiel du 21 juillet qui a vu la réélection du président sortant Pierre Nkurunziza pour un troisième mandat toujours contesté par l’opposition. Elle le jugeait contraire à la Constitution et à l’Accord d’Arusha, ce qui a été à l’origine des manifestations et à la répression qui s’en est suivie.
Mais cette opposition se fissure avec l’entrée d’Agathon Rwasa de la Coalition ’’Amizero y’Abarundi’’ à l’Assemblée nationale, une prise de position désapprouvée par ses associés proches de Charles Nditije. Ils refusent jusqu’à présent de siéger à l’hémicycle de Kigobe arguant qu’ils ne peuvent pas accepter des postes issues des élections qu’ils ont contestées.
Le scrutin présidentiel a été jugé non crédible par le président américain Barack Obama, par l’opposition burundaise et par les observateurs internationaux qui l’on suivi.
Dans ses conclusions, la Menub (Mission d’observation électorale de l’ONU au Burundi) indique que le vote s’était globalement déroulé dans le calme mais que l’élection n’avait pas été libre, crédible ni inclusive.
Dans un rapport préliminaire publié ce lundi, les observateurs ont souligné que le scrutin avait été marqué par des violences et que les libertés fondamentales « avaient été sévèrement entravées ».
Depuis le début de la crise burundaise en avril, le Conseil a tenu huit réunions sur ce dossier. Mais il reste divisé et n’a pas pris de position claire sur la crédibilité des différentes élections (législatives, locales et présidentielle) qui se sont tenues depuis fin juin dans une ambiance d’intimidation et de violence.
D’un côté, les Occidentaux critiquent l’intransigeance du président Nkurunziza et la répression des opposants mais de l’autre la Russie, la Chine et les membres africains du Conseil (Nigeria, Tchad, Angola) estiment qu’il s’agit d’une affaire intérieure burundaise.
Le President americain Barack Hussein Obama vient de declarer au siege de l’Union Africaine (UA) a Addis Abeba en Ethiopie:
« Quand un leader politique essaie de changer les regles au milieu du jeu tout simplement pour rester au pouvoir,ca risque d’amener l’instabilite et la souffrance, comme nous l’avons vu au Burundi…
Quand les citoyens de tel ou tel pays ne peuvent pas jouir de leurs droits, le monde entier a la responsabilite de dire qulque chose. Et l’Amerique va le faire, meme si parfois ca blesse, et meme si parfois nous critiquons nos amis… »
(Voir Morgan Winsor: « Obama African Union speech in Ethiopia », http://www.ibtimes.com, 28 July 2015).
Quelqu’un peut me dire pourquoi les mêmes nations unies ne disent rien sur le changement de la constituions au Rwanda, l’éternisassions au pouvoir de Museveni en Ouganda?…. C’est cette politique de deux poids deux mesures qui est malsaine. Cette Occident qui ne cherche qu’à maintenir un certain nombre de pays en esclavage, je dis non.
Merci à Nkurunziza d’avoir compris cela.
On le sait ce n’est un secret pour personne l’Occident a toujours voulu exterminer une partie de la population dans la région des grands lacs d’Afrique. Il n’y parviendra pas. « Ihotoro ihirwa ».
Encore une fois merci à Nkurunziza, vous avez permis ko « ikivyimba giturike ».
Obama vous donne la réponse ici : « Il appartient aux peuples africains de prendre leur destin en main. […] Et il faut que la jeunesse, qui a fortement applaudi Obama, prenne conscience qu’elle a la possibilité de changer les choses. Le salut de l’Afrique ne viendra pas d’ailleurs”.
I followed with great interest what is happening in my native country. Nevertheless, sometimes, when analyzing near and far what is happening in my country so much loved, I wonder if our current political class said « opposition » had studied their political calculations and had a plan « B » or « C » just in case one or the other strategy was screwed up .
However, I deplore the dishonesty of one and other party when it comes to politics. You should know stoically how to accept the loss if your plan was foiled and switch to the second action « if there’s one » or think of something else that can be useful in the long-run instead of stubbornly clinging to something that does not work.
La démo-cratie un mensonge universelle, dans quelle partie du globe trouve-t-on une démocratie telle que définie. Ces criminels de leaders africains n’avaient pas d’autres choix que soutenir leur oligarchie assassine.
Je suivais avec plus ou moins beaucoup d’intérêt ce qui se passe dans mon pays natale. Néamoins, quelquefois, lorsque j’ analyse de pres et de loin ce qui se passe dans mon pays tant aime, je me demande si notre actuel classe politique dit « d’opposition » avait etudiais leurs calcul politique et avait un plan « B » et « C » juste au moment ou l’un ou l’autre plan allait foirer.
Ceci dit, je déplore la malhonnêteté des un et des autre lorsqu’ils s’agit de la politique. Il faut savoir accepter stoiquement la perte lorsque ton plan a etait dejoue et passer a la seconde action « si il y’a » ou pense a autre chose qui peux d’etre utile a long terme au lieu de se cramponner obstinement a quelque chose qui ne marche pas.
Avant de comprendre ce que j’écris, je voudrais vous préciser que je suis de la région naturelle de Kirimiro nord.
Mes chères compatriotes, je reviens encore pour mettre plus de lumière sur les mobiles politiques burundaises afin que tout le monde comprenne notre direction.
En effet, je suis étonné de voir que les non instruits, les instruits… ne comprenne pas la politique de Nkurunziza de diviser pour régner. De toutes les façons, asseyez-vous et faites un examen de conscience et comprenez notre origine. Tout à l’heure, j’était entrain d’analyser la carte régionale du Burundi. Mon constat à été que certaines régions conquises dernièrement par le roi NTARE RUGAMBA ont pris en mains tout le sort du pays avec un esprit de vageance. Il s’agit de Bugesera, Buyenzi, Bweru, une partie de Mu Mirwa et une partie de L’imbo. Tenez bien, sur les onze régions naturelles que compte le Burundi, 4 seulement occupent tous les postes de haut niveau et le reste ne sont que des exécutants et traîtres. Ce qui est bizarre est que personne ne s’en rende compte.
Ces partis politiques qu’on vous raconte ne sont qu’une distraction pour développer une partie du pays; ce qui n’amènera jamais la paix dans notre pays. Personne n’ignore ce qui a été fait à la province de Bururi et la ville de Bujumbura. Tout cela tourne autour de la persécution que le Président Nkurunziza opère toujours à ces provinces qu’il accuse avoir dirigé le pays depuis longtemps. Souvent, je me demande si NSORO Nyabarega était de sa famille et qu’il fait tout ça pour le venger. Cher compatriote, que tu sois du nord ou du centre, tu n’auras jamais la paix tant que les autres n’en ont pas. Ouvrez les yeux et réfléchissez pour comprendre la politique actuelle. Force est de constater que pour bien diriger le pays, les responsables du parti au pouvoir choisissent les gens de faibles esprits des régions à persécuter comme représentant du peuple. Par contre, si on fait un sondage, l’extrémisme régional est bel et bien enseigné dans les provinces de Ngozi, Kayanza, Kirundo, Bubanza et Cibitoke. Que ce soit autour du foyer dans les bars, dans des réunions politiques, c’est cette éducation qui vient en avant. C’est la base même de leur politique. Quand aux ressortissants des autres régions, on suit pour gagner du pain journalier et c’est tout. Quelle politique avez-vous alors que les grands leaders de vos provinces ont été persécutés et contraints en exil? Voilà donc ce qui a emmené Nkurunziza à convaincre Rwasa Agaton à le suivre.
Ensuite, rappelez-vous que pour avoir du boulot étant ressortissant du centre, Sud, Est ou Ouest est un fil à retordre. Par contre, quand on est du nord, c’est de l’eau à boire comme le disait la personne que j’ignore.
Recommandations:
– Au monde intellectuel: de comprendre que nous ne pourrons jamais nous développer avec un tel esprit divisionniste
– D’exiger un cadre composé par des intellectuels bien formés de toutes les régions, reconnu par le gouvernement, qui doivent analyser toute tentative de désagrégation de notre pays.
– A Nkurunziza: De comprendre qu’il y a des intellectuels qui sont plus intelligents que lui et qui comprennent bien ce qu’il est entrain de faire.
– A la population des régions non représentées: de comprendre que le président a un esprit de vengeance et qu’il veut nous retourner dans le colonialisme sans nom!!
– A la population persécutée: de faire une résistance farouche contre cette division de la population et refuser de participer aux activités génératrices de revenu pour l’Etat
J’ai beaucoup à dire mais je crois que l’essentiel a été dit.
Merci.
@Ntakamurenga
1. Parlant du fleau du tribalisme au Kenya (et ceci pourrait bien s’appliquer au Burundi), Barack Hussein Obama (que le peuple kenyan a longement applaudi quand il s’est presente a Safaricom Indoor Arena a Kasarani (Nairobi, Kenya) comme le « premier kenyan a etre president des Etats Unis d’Amerique ») a dit:
« Les anciennes divisions tribales et ethniques peuvent encore reapparaitre. Ici je veux etre bien clair: une politique qui se base seulement sur la tribu et l’ethnie est une politique qui ne peut aboutir qu’a la desintegration du pays. C’EST UN ECHEC, C’EST UN ECHEC D’IMAGINATION… »
(Voir « Transcript for Obama’s speech to Kenyans at Kasarani », http://www.potentash.com, 27 July 2015).
2. Le BEAU PAYS DE MWEZI GISABO peut s’en sortir si:
-il adopte/adapte le modele de developpement de l’economiste britannique (Prix Nobel en economie en ?) Sir William Arthur Lewis/The « Lewis Model » or the Dual Sector model of development (voir W. Arthur Lewis, 1954: « Economic development with unlimited supplies of labour » The Manchester School, May 1954, ftp://ftp.uic.edu, pp.401-449).
– et corollairement si le Burundi essaie de devenir un « Etat developpementiste » (voir par exemple l’ancien rebelle et plus tard Premier ministre ethiopien Meles Zenawi: « African development: dead ends and new beginnings », 2006. http://www.eidmon.com).
@ Ntakamurenga.
Weho « nt’uyivugije uyiciye umurya! » Nta n’isoni bigutera kubona ugomba gutera amacakubiri y’ubwoko bwose mu bonse rimwe!
Quoi qu’il en soit, « aide-toi et le ciel t’aidera ». Il ne faut pas bouder les institutions ! Il faut y aller et défendre ses points de vue stratégiquement. Une opposition en dehors des institutions ne gagnera jamais les élections. Muzoba mumbwira !
Qu’est ce que l’uprona a gagné en étant dans les institutions ? Aucun contre poids dans les décisions et de la figuration avec un score de 2% en prime aux récentes élections. L’Amizero déjà divisé ne pourra jamais peser dans la balance politique vue la force du cndd-fdd qui occupe les instances du pays.C’est vrai »Akimuhana kaza imvura ihise »que l’on peut traduire « aide toi ,le ciel t’aidera » mais le combat politique semble perdu d’avance pour l’Amizero qui a mal fait ses calculs en boycottant et en contestant les élections pour finalement les « accepter » comme l’uprona en 2010.Incroyable mais vrai!Tout porte à croire que tôt ou tard une nouvelle génération de dirigeants avec du sang neuf émergera pour chasser cette classe politique en manque d’inspiration et de patriotisme.
Gwasa yakoze igikorwa ciza Co kuja muri leta ku neza y’abarundi bose .Igiti ntikigukora mujisho
kabiri.Ikosa yakoze mu 2010 ntiyorisubira.
Les pays les plus developpés d’Afrique ont donné leur avis, des pays qui ont était par le passé diviser par les USA et l’occident, je parle de la guerre du Biaffra au Nigeria, de boko haraam aujourd’hui au Tchad et la longue guerre angolaise 1975-2002, ces pays connaissent les discours hyprocrites des occidentaux
La Russie de Putine comme notre modele? Non merci.
L’Angola de qui ne connait qu’un seul president depuis 1977 pour parler d’une affaire interne burundaise:quand Jose dos Santos etait entraim de tuer les angolais, il etait appuye par qui? La russie et le Cuba de Castro principalement, mais aussi les Israeliens, les Bresiliens, Espagnols, et peut-etre des Francais. Ici, il parle d’une affaire interne burundaise! Quand l’Angola est intervenu au Congo Brazza et en Cote d’ivoire de Laurent Bagbo, ce n’etait pas une affaire interne….Dictateurs qui veulent faire quoi avec le Bdi?