Cette recommandation est de Gabriel Rufyiri, président de l’Olucome à l’endroit de la délégation de Bujumbura aux consultations qui s’ouvrent ce mardi 8 décembre à Bruxelles entre le Burundi et l’Union Européenne.
Dans un communiqué sorti hier au sujet de ces pourparlers, M. Rufyiri revient longuement sur ce « handicap grave». Il se manifeste par de multiples manquements qu’il met au dos du pouvoir Cndd-Fdd, et cela depuis 2005 (arrivée au pouvoir) jusqu’aujourd’hui.
Pour cet activiste dans la lutte contre la corruption et les malversations économiques, le parti du président Nkurunziza a déçu sur toutes les lignes : l’économique, le politique (les droits humains et les libertés individuelles et publiques notamment), etc. Il constate que, par ce fait, le Burundi a violé l’Accord de Cotonou, notamment son article 9. Cette disposition met en avant le respect des principes démocratiques, de bonne gouvernance, du respect des droits civils, politiques, économiques, socio-culturels, etc. Pour lui, c’était donc légitime que Bruxelles convoque Bujumbura en vertu de l’article 96 de l’Accord de Cotonou pour des consultations.
Aussi, exhorte- il la délégation burundaise à s’engager à corriger ce « handicap grave du gouvernement de fait de Bujumbura » en appliquant strictement le contenu de l’article 9.
Pour ce faire, il recommande à l’Union Européenne d’être plus que jamais stricte dans l’application l’Accord de Cotonou par Bujumbura « pour rendre service au peuple burundais ». Et de s’en prendre à « un individu qui a la boulimie du pouvoir et qui veut la longévité au trône en condamnant violemment tout un peuple dans l’insécurité et la misère ».
Après la chute des Nkurunziza, nous conclurons que le 0,000099% de la superificie du Burundi constitue finalement le « Burundi utile ».
Signé- TheSilentMajorityAndVictims
Vive le Burundi
Sindumuja et fier
Uwo Rufyiri ahenda nde?ko ataco avuga kurir liste ya ABA
Hommes d,affaire yatanze baterereye muri manifestation none batumwako agasakisaki kwa Bagorikunda, Bamwe barirutse barayanyaga none ubwo arafise aco avuga
Ce Rufyiri a vraiment plusieures lacunes. Sous d’autres cieux, il devrait aller directement en prison pour haute trahison.
Niwe wenyene asigaye muramusohorera mandat. Un de plus ou de moins est-ce que ça fait vraiment une différence? Biranoroshe nta na extradition izokenerwa kuko il est au pays…
Haute trahison parce qu’il dénonce un homme qui a la boulimie de longétivité au pouvoir en condamnant tout un peuple à mourir de misère et d’insécurité?
Merci Mr RUFYIRI ppur votre fermete en ce qui concerne les mefaits du Gouvernememnt CNDD-FDD envers le peuple burundais. Je pense que le Gouvernement de Bujumbura est dans de mauvais draps par apport à ce dialogue avec son principal bailleur de fonds qui contribue jusqu’à 20% dans le budget de notre pays.
En effet, les points sur lesquels l’UE devrait demander à Bujumbura d’agir pourraient être les suivants:
1. La réouverture des médias privés
2. La liberté d’exercer la profession de journaliste
3. La liberté et la sécurité de la société civile et des défenseurs des droits de l’homme
4. La question de la gestion des affaires juridiques en cours
5. La libération des prisonniers liés aux manifestations et la levée des mandats d’arrêts
6. Enquêtes sur les allégations de torture et exécutions extrajudiciaires et conclusions
7. Avec la facilitation de l’EAC ou d’une autre médiation internationale, mener un dialogue inclusif qui permet le retour aux principes démocratiques
8. La poursuite du désarmement avec appui d’observateurs internationaux et démantèlement de toute organisation armée en dehors de l’armée et de la police
9. Mise en œuvre du plan de sortie de crise selon un calendrier qu’il prévoit et tout autre engagement susceptible de rétablir la gouvernance démocratique.
A mon humble avis les points à l’ordre du jour ne constituent pas vraiment des sujets de négociation mais plutôt des exigences de l’UE pour que cette dernière puisse reouvrir progressivement les vannes financières qu’elle menace de fermer définitivement si Bujumbura n’obtempère pas et commence a mettre en œuvre ces très importantes recommandations de son partenaire.
Ce gouvernement qui continue de harceler et de menacer physiquement la société civile, les journalistes et tous ceux qui ne pensent pas comme lui en ce qui concerne le 3e mandat de Nkurunziza, reviendra-t-il à la raison ? Attendons voir… !
Mais qu’est-ce qu’il raconte ce Rufyiri? Que pense-t-il qu’il va se passer si on gèle tout? C’est encore le peuple qui va en souffrir.
Parce que figurez-vous que même ces gens que vous accusez d’être corrompus ont les même besoins fondamentaux que tout le monde. C’est à dire manger, dormir, s’habiller…
Et où croyez-vous qu’on va acheter la banane, le haricot, l’avocat, etc? Chez le paysan de la campagne!
Où croyez-vous qu’ils vont acheter le sel, la chemise, le pantalon, le kamba-mbili?… Au kiosque du coin… dans le quartier!… Ou chez le marchant du coin… dans l’autre quartier.
Et qui pensez-vous va y aller? C’est le « boy », la « bonne », le cousin ou la cousine, le fils ou la fille du voisin,… qui par l’occasion vont gagner de quoi acheter du sel, un pantalon, une chemise, un bout de savon… qu’ils vont pouvoir envoyer à la petite famille restée au village.
Vous avez été habitué à recevoir « seuls » et vous voudriez que cela continue? Je ne vois aucune différence entre vos pratiques et méthodes et celles de ceux que vous dénoncez.
Vous recevez un magot, vous le partagez entre potes tout en vous assurant de faire le moindre possible juste au cas où on vous demande des compte…
Mais c’est exactement ce que vous reprochez aux autres!
En terminant, je demanderait à Rufyiri de relire sa citation, en l’appliquant aux fonctions de quelqu’un (un inconnu célèbre!) de l’OLUCOME :
« un individu qui a la boulimie du pouvoir et qui veut la longévité au trône en condamnant violemment tout un peuple dans l’insécurité et la misère ».
Est-ce que tu as suggéré quelque chose en particulier ou tu as juste souligné que ce mandat n’allait apporter que malheurs et misère?? Dans ce cas, merci on est au courant.
Petit a petit ls masques tomberont