Aux abords des rivières traversant Bujumbura, des constructions anarchiques s’observent. Lors des récentes inondations, ces constructions ont été les premières cibles.
Sur la RN1 (Bujumbura-Kayanza), au bord de la rivière Nyabagere, une église est sur le point de s’effondrer. Des habitations sont construites en dehors des normes environnementales. Idem dans les communes Gihosha, Kanyosha, Buyenzi, aux abords des rivières Ntahangwa et Kanyosha. Dans le quartier Gikungu, non viabilisé, il y a aussi plusieurs constructions anarchiques. Même situation à Kinogono, commune Buyenzi. Dans le sud, le quartier situé tout près du pont Kanyosha, plusieurs maisons sont érigées à moins de cinq mètres de la rivière.
Les propriétaires ne se soucient pas de la loi
« L’essentiel, c’est d’avoir un logement. Les permis de construire ne sont pas nécessaires », indique une femme du quartier Gikungu. Elle signale qu’elle n’a jamais entendu parler du code de l’eau et de l’environnement. K.B., un autre propriétaire de maison à Kinogono, abonde dans le même sens. Selon lui, beaucoup de lois sont rédigés en français. « Il faut que les lois soient aussi traduites en Kirundi pour qu’elles soient compréhensibles pour la population », réclame-t-il. Il affirme que beaucoup de gens ne savent pas les procédures à suivre pour avoir la permission de bâtir.
Le Code de l’eau et de l’environnement bafoué
« Les travaux, ouvrages et aménagements susceptibles de modifier les équilibres des réseaux hydrauliques, les cours d’eau ou la
configuration des berges des cours d’eau ou des lacs, de nuire à la préservation des espèces aquatiques sont soumis à la procédure de
l’étude d’impact et ne pourront être réalisés qu’après l’avis favorable du ministre chargé de l’Environnement », stipule le code de l’eau et de l’environnement dans son article 52. Ce même texte institue des zones de protection avant de construire : 150 m pour le Lac Tanganyika, 50 m pour les autres lacs et 25 m pour les rivières se déversant dans le Lac Tanganyika.
Les concernés ne se concertent pas
« L’urbanisme attribue des parcelles sans tenir compte des exigences du code de l’environnement. Et les services de l’environnement ne font pas le suivi des dossiers », dénonce Albert Mbonerane, de la Fondation Mwezi Gisabo. Se référant aux dégâts des récentes pluies torrentielles dans le nord de Bujumbura, il estime que les pouvoirs publics devraient tirer des leçons et interdire toute construction dans les zones à risquer. « Il faut se conformer aux textes de loi en vigueur, et puis se concerter avec les autres services du même ministère de l’eau, de l’environnement, de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme ». S’il y a des gens qui agissent en violation de la loi, souligne-t-il, il faut passer aux sanctions.
La direction de la gestion urbaine rappelle à l’ordre
Au niveau de la gestion urbaine, les zones non viabilisées sont les plus touchées par le phénomène. Fabrice Nkurunziza, Directeur Général de la gestion urbaine, observe que certaines constructions anarchiques existaient avant la promulgation dudit code. M.Nkurunziza ne doute pas que certains administratifs à la base sont impliqués dans ce désordre. Selon lui, les gens ne devraient pas seulement tenir à avoir un logement, « il faut aussi se conformer à la loi ». Car, précise-t-il, s’il y a des inondations, des pertes importantes sont enregistrées. Il estime qu’il est indispensable d’organiser des séances de sensibilisation sur le respect du code de l’environnement en vigueur.
Les autorités devaient implanter des bornes le long des rivières au delà desquelles il est interdit de construire ou exploiter gravier et sable pour tous.
Bwira uyomupasitori wiyoshengero abe ararondera ikindi kibanza kandi yugarare les pauvres fidèles ntituze tubatorere muntahangwa
Aba DD ntavyo banezwe ico bishakira ni ugusahura gusa
» K.B., un autre propriétaire de maison à Kinogono, abonde dans le même sens. Selon lui, beaucoup de lois sont rédigées en français. « Il faut que les lois soient aussi traduites en Kirundi pour qu’elles soient compréhensibles pour la population », réclame-t-il. Il affirme que beaucoup de gens ne savent pas les procédures à suivre pour avoir la permission de bâtir. »Bien dit Mr K.B parce que ce pays est sense avoir sa propre langue nationale ,le Kirundi qui devrait etre le vehicule de communication entre les autorites et leurs administres.S’agit-il encore du complexe de l’ancien colonise, du petit negre qui, pour demonter qu’il a evolue, il faut qu’il s’exprime dans la langue de son maître, en l’occurrence le francais ici.C’est comme ca que des langues autochtones disparaissent lantement par negligence ou par volontee.Par ailleurs, voila un bon creneau pour les diverses ONG ou ASBL de la societe civile pour server d’advice bureaux en prodiguant des conseils et des traductions aux citoyens qui ne maitrisent pas ou comprennent peu ces lois redigees en langues etrangeres.Quant a ces problemes d’innondations en pleine capitale, elles devraient server de lecon aux responsables a tous les niveaux qui prennent des decisions a la legere et qui n’investissent pas dans des infrastrucures solides de genie pour proteger la ville et ses habitants contre les catastrophes naturelles.Avec le rechauffement de la planete et la deforestation acceleree en plus de l »extension de la ville, les appetits des nouveaux demandeurs de lodgements et de parcelles a construire, il faudra s’attendre a de tels phenomenes a repetitions avec des risques beaucoup plus grands de pertes en vies humaines.
Voici comment on fait dans les nations plus organisées: les zones « édificables » sont déteminées par la Commune. Et qui veut construire doit avoir un permis de la part du service technique de la Commune. Ce service est composé d’architechtes et d’ingénieurs. C’est lent mais c’est sur.
Abo bantu bo muri Urbanise ni babe bareka kuvuga bahore kuko atari ukurya Ibiturire nta kindi bakora!Kugira baguhe iyo Autorisation de construire babanza kukwaka igiturire kandi bawe bamwe baravyiyeerera!Baba bafise aazu nko muri chaque quartier kandi yubakwa n’Ibiturire!Ubu Inkuba izokubita amazu yose yubatswe mu Biturire vuba bwango!
Akajagari kose gaterwa na Leta!