Le chantier a vu le jour le mois passé comme promis. Iwacu s’est rendu sur les lieux.
Dieudonné Kazoviyo, chef du projet de la construction du marché de Kamenge à Abutip avait indiqué que les travaux de construction allaient débuter le 11 juillet 2013. Six jours plus tard, ils ont commencé et semblent avancer sans coup férir. Sur place, maçons et aides-maçons sont à l’œuvre. Échoppes et autres stands ont fait place à un vaste chantier de plusieurs mètres de carrés. Des fondations ont été creusées. Des fers à bétons avec étriers sont en train d’être installés pour les prochaines colonnes à béton.
Un des responsables rencontré sur place confie : « Nous étions inquiets car une partie du matériel commandé (surtout des fers à bétons spéciaux) n’était pas encore arrivé, mais je viens d’apprendre qu’elle se trouve déjà à l’aéroport. »
Et d’expliquer que ces fers à bétons seront utilisés pour la construction d’un mur de 25 m et de 10 m vers le bas pour protéger le marché du ravin Nyabagere car il est exposé à des menaces directes d’éboulement particulièrement à deux endroits les plus prononcés de la berge.
La société ETRAC a gagné le marché. Le délai d’exécution est de 8 mois. La reconstruction est assurée par Abutip grâce à un financement de la Banque Mondiale à hauteur de 765.811.145 millions de Fbu via l’agence internationale de développement IDA. Le marché sera construit sur une superficie d’environ 5846 mètres carrés. Il comprendra 1 bloc en étage de 64 échoppes de 2m sur 2, 1 bloc en étage de 56 échoppes de 2 m sur 2, 2 hangars de 20 m sur 8, 1 bloc administratif et 1 boucherie. Il y aura aussi 1 bloc sanitaire pour hommes et un autre pour femmes, 1 dépôt d’immondices, 1 borne-fontaine pour l’eau potable et 1 parking pour 16 voitures et 3 camions.
Aux lecteurs d’Iwacu,
Je ne promets pas l’apocalypse à la ville de Bujumbura mais je vous invite à réfrechir avant d’investir dans certains quartiers de Bujumbura.
J’en profite aussi pour vous inviter à en parler!
Bujumbura que j’ai vu en l’an 2012 est une ville déchirée et asphixiée. Les espaces verts, les baies
du lac et les rivages des rivières sont habités.
On va vers une catastrophe naturelle qui pourra couter cher en vies humaines mais personne ne veut en parler. « Uwo muntu n’umusazi! » diront certains de mes compatriotes et j’espere qu’ils ont raison!
Jac Sentore
Spécialiste en géotechnique (mécanique du sol) et géohydrologie
Jac, sans etre aussi alarmiste que vous, je crois que vous avez raison. Mais il faut alarmer pour reveiller le monde.
Je crois qu’au Bdi, nous ne maitrisons pas encore la technologie de construire au dessus du lac, ou n’en avons pas encore les moyens!!! Pour abonder dans votre sens, la ville se reveillera un jour coincee entre les courants d’eau venant des montagnes a vive allure, et la colere du lac qui va deverser sur elle, a vive allure aussi, les eaux qu’il a cedees ces dernieres annees. Le resultat risque d’etre une noyade programmee..d’avance. Que Dieu nous garde de ce mal de plus.
Iwabo wabantu hobura isoko moderne? Nanone baratevye.
Bonne nouvelle
muragize neza cane mukuduha inkuru nziza; muragahoraho.
Erreur ou galère ! Vous //1 borne fontaine pour l’eau potable // babonye ko abahutu bo mu Kamenge ata mazi bakeneye canke ? A moins que j’aie mal compris, sinon………
Erreur ou galère ! Vous //1 borne fontaine pour l’eau potable // babonye ko abahutu bo mu Kamenge ata mazi bakeneye canke ?
Je ne sais pas si un mur pourra proteger ce marché contre Nyabagere comme je doute d’ailleurs sur la viabilité de certains quartiers de Bujumbura.
Vu la géographie autour de cette ville que j’aime, j’ai peur et je doute qu’un jour elle soit en grande partie détruite par la violence des eaux qui la traversent.
J’ai peur!
Jac Sentore
Spécialiste en géotechnique (mécanique du sol) et géohydrologie
Fugro Geoservices http://www.fugro.com
vyari vyaratevye kabisa. aho niho hatwakiriye tuje kwiga i Bujumbura muri Kaminuza, ata ncuti nimwe dufise. abanyakamenge muragahoraho, Imana ibahezagire!!!!!!!
Erega amakungu yagomba kudufasha mugabo vyose vyishwe n’intwaro y’iki dd irangwa no gusagata. Iyo soko nibayubake vuba, mugabo dusenge Imana ime yo mw’ijuru kugira ntize ihave iturira isoko nka sogemac. Muraze muracunga rero mwa banya kamenge mwe, ntimwishinge kurya ibitabazi no kuvyina ndomboro gusa hanyuma basubire kubacamwo.
Ca c,est une bonne nouvelle,nous sommes tres content d,avoir un marche moderne
Bien vu Monsieur Jac Sentore. Je me souviens d’un chef d’état africain qui pour vanter ses réalisations dans son bilan se targuait d’avoir réalisé des milliers de constructions dont des écoles, des centres de santé et des ponts. Son opposant, ingénieur de formation, affirmait lui que comme des études préalables notamment les études géothechniques n’avaient pas été effectuées, la plupart de ces ouvrages, surtout ceux situés non loin de cours d’eau, n’allaient pas durer lontemps. En définitive, c’est son opposant qui a eu raison. J’ai été témion d’un certain nombre de ces ponts que des crues exceptionnelles n’ont pas manqué de contourner et de les faire s’écrouler par la suite.