Le projet TradeMark East Africa (TMEA) a accordé, le 24 octobre dernier, un don de 863.511$ (soit plus d’un milliard de Fbu) au Conseil de Commerce de l’Afrique de l’Est (EABC). Sa président réagit.
{Vous venez de signer un mémorandum d’entente avec TMEA. C’est une signature qui porte sur un montant de plus de 800 mille dollars américains. Sous quel signe placez-vous cet acte ?}
C’est vraiment un succès. Les bailleurs, en l’occurrence TMEA, donnent beaucoup d’espoir à l’EABC. Nous sommes de plus en plus convaincus que le climat des affaires va s’améliorer dans notre région. Elle sera beaucoup plus attractive pour les investisseurs.
{Pour le Burundi, ce montant devrait couvrir quoi, en termes de requête que vous aviez exprimée ?}
Aussi bien pour le Burundi que pour les autres quatre pays de la CEA, nous allons bénéficier de ce don de façon équitable. Toutes les activités qui seront organisées vont couvrir les 5 pays nécessairement. Vous avez entendu qu’il y a des plateformes qui seront mises sur pied. Il y a la plateforme des femmes dans les affaires, les standards, les services, les finances, le tourisme, etc. Toutes ces plateformes vont être bénéfiques aux 5 pays de la même façon. Cela veut dire que si une activité se produit en Tanzanie, elle se fera au Burundi de la même façon. Bien que nous ne soyons pas, économiquement, sur un pied d’égalité, ce sera l’occasion de relever certains pays qui sont un peu en arrière au niveau de certaines réformes pour améliorer le climat des affaires.
{Huit cents mille dollars, c’est à peu près 200 par pays sur 2 ans. Est-ce que ce n’est pas très peu ?}
C’est vraiment un début. Les bailleurs de fonds s’attirent mutuellement. De ce pas, ils vont prendre l’exemple de TMEA et pourront aussi financer le reste des programmes initiés par EABC.