« Si les jeunes ne se mettent pas debout pour exploiter les nombreuses ressources du pays et créer des entreprises, le Burundi restera le premier pays le plus pauvre du monde », estime Dieudonné Hakizimana, représentant légal de l’association New Generation. C’était ce jeudi 3 décembre, lors d’une table ronde qui rassemblait des jeunes, des fonctionnaires des ministères de la Jeunesse, du Commerce et de l’Intérieur et des décideurs économiques. Objectif : faire prendre conscience aux jeunes de leur place dans le développement politique, économique et social du pays.
Ces échanges ont eu lieu dans le cadre de la clôture d’une campagne intitulée « Burundi, urwaruka turashoboye » (Burundi, les jeunes, nous pouvons), lancée en 2014 par « New generation », le mouvement des jeunes leaders en réveil.
Cette campagne, explique son coordinateur Teddy Harushimana, a été lancée parce qu’il s’est avéré que les jeunes sont la catégorie de la population la plus touchée par la pauvreté. « Ils sont également hantés par le chômage. »
Cependant, Claude Nsabimana, un des jeunes qui a été formé par New generation, reste sur sa soif : « Il est vrai que ce mouvement m’a appris comment entreprendre. Mais, il ne nous donne pas de capital pour pratiquer ce qu’il nous a appris. »
« La crise que traverse le pays ne peut-elle pas freiner cette volonté de développement ? », s’interrogent quelques participants. Et le représentant légal de New generation de répondre : « Les jeunes ne devraient pas avoir comme prétexte la crise pour croiser les bras. C’est une opportunité pour innover ! »
Madame Clarisse Shaka,
Felicitation pour un tel reportage.
Félicitations aux jeunes qui pensent toujours notre patrie.
(excuse-moi pour un français sans accents).
Mais, permettez-moi d’etre critique.
A lire les paroles, on se croiraient victimes, nous les jeunes.
Quand j’ai terminé l’université (Faculté d’Agronomie), j’ai déposé mon dosye dans un ministere a bujumbura pour commencer mon projet (agriculture) privé.
Durant 8 mois je courait derriere eux pour demander l’acceptation. Je ne leur demandais aucun capital.
Ma seule demande: Acceptation.
Apres 8 mois, on m’a dit que je ne suis qualifié dans la matiere.
Imaginez! Ils ne m’ont jamais donné une audience pour m’xaminer.
Malgré tout cela, j’avais présenté toutes mes diplomes.
Le grand probleme se trouve ailleurs non pas dans la creativité des jeunes.
Si on bloque ceux qui ont des capitaux, comment les sans capitaux pourront demarrer.
Peut-etre que ceux qu’on a bloqué aideraient les sans capitaux.
« Il est vrai que ce mouvement m’a appris comment entreprendre. Mais, il ne nous donne pas de capital pour pratiquer ce qu’il nous a appris. » ….si ce participant ne comprend pas que la connaissance qu’on lui a donne est aussi un capital très important alors il n’a rien compris. C’est dommage de former des cancres!
Est ce que cette organisation donne de l’argent tout d’abord?
Mr/Mme Abi, sans argent on n’avance pas! Ce participant a posé une question serieuse.
N’oublions pas un pays dans lequel nous habitons.
C’est vrai, le premier capital est une tete bien faite.
Est ce sans argent tu peux demarrer ton usine?
Il n’est pas bete, a mon avis, c’est un homme qui reflechit sur des questions pertinentes.