Réconciliateurs, les {bashingantahe} appellent les politiques à instaurer un cadre de dialogue inclusif. Pour eux, seul le dialogue pourra ramener l’apaisement et la paix au Burundi. <doc2571|left>Les {bashingantahe} affirment que les Burundais se sont déjà imprégnés de la culture de dialogue : « Même si le président de la République a été clair dans son message du nouvel an à la Nation, affirmant qu’il n’y aura pas de dialogue ou de négociation avec un groupe de gens, chaque fois que surgit un malentendu entre les personnes, la voie de dialogue reste incontournable si on a réellement la volonté de trouver une solution », pensent-ils. Les protagonistes doivent s’asseoir ensemble, disent-ils, pour trouver des compromis aux points de divergence. Cependant, même s’ils sont favorables au dialogue, cela ne doit pas, selon eux, faire objet de réclamation des places politiques. Pour Balthazar Habonimana, président du Conseil National des {bashingantahe}, des discussions doivent se focaliser sur les problèmes de violations des droits de l’homme, sur la sécurité qui ne cesse de se détériorer, sur la corruption et les détournements des fonds publics, sur la bonne gouvernance et sur l’indépendance de la magistrature. Contre le retour des hostilités Les {bashingantahe} s’opposent à toute tentative de retour à la guerre. Pour eux, la guerre ne sert jamais de solution : « Au lieu de résoudre les problèmes, elle en crée d’autres. » Les {bashingantahe} sont prêts à donner toute la lumière sur ce qui s’est passé dans leurs localités respectives sans côte penchant. Selon ses sages, les différents politiciens devraient s’atteler à se préparer pour les élections de 2015.