Activistes des droits de l’Homme, ONG, journalistes, ministres, diplomates sont réunis à Genève pour la 34ème session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU. Le directeur d’Iwacu, Antoine Kaburahe, a eu l’occasion d’intervenir ce vendredi lors d’un panel .
« Le pire, ce n’est pas la méchanceté des gens mauvais, c’est le silence des gens bien », c’est cette citation que l’on devrait mettre au fronton du bâtiment qui abrite les travaux du Conseil des droits de l’homme à Genève.
Périodiquement, cet organe intergouvernemental au sein du système des Nations Unies chargé de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme accueille et écoute des délégués du monde entier.
Certains viennent dans des habits folkloriques, d’autres tirés à quatre épingle, mais tous ont pour objectif la revendication des droits de l’homme dans leurs pays.
Ce vendredi, un panel a été consacré au Sud Soudan, au Burundi et l’Ouganda. Clementine Montjoye de DefendDefenders explique que pour le Sud Soudan son organisation espère voir le Conseil des droits de l’homme réagir « avec une résolution forte et décisive aux violations des droits de l’homme perpétrées quotidiennement. »
Pour DefendDefenders, le Conseil doit renouveler et renforcer le mandat de la Commission sur le Sud Soudan et lui donner les ressources nécessaires pour mener des enquêtes qui permettront « de documenter et préserver les preuves, afin que des procès crédibles puissent être menés une fois que la Cour hybride du Sud Soudan aura été établie par l’Union africaine. »
Au sujet du Burundi, DefendDefenders souhaite le Conseil continue d’être une plateforme « où les graves violations perpétrées dans le pays sont dénoncées ». Clémentine de Montjoye regrette par ailleurs « le manque complet de coopération du gouvernement avec la Commission d’enquête établie en septembre 2015 et le déni total des autorités vis-à-vis de la situation des droits de l’homme dans le pays aujourd’hui. »
La hantise de tous les militants des droits de l’homme est le silence, l’oubli. C’est ainsi que DefendDefenders invite régulièrement des activistes aux sessions du Conseil, car il est important que la communauté internationale soit au courant « de toutes les violations au sens large comme celles qui frappe la communauté LGBTI en Ouganda », comme a témoigné dans ce panel, Clara Byarugaba, une activiste ougandaise.
Pour les journalistes et les défenseurs des droits de l’homme, participer à cette session est une occasion de mieux comprendre le fonctionnement –pas toujours évident-du Conseil des droits de l’homme, d’élargir leurs réseaux. C’est d’ailleurs un des objectifs de DefendDefenders qui souhaite « les rendre plus efficaces et plus écoutés dans leur travail pour améliorer la situation des droits de l’homme dans leur pays ».
bien dit martin luther king
» in the end ,we will remember not the words of our enemies, but the silence of our friends »
» a la fin , on se rappellera pas des mots de nos ennemis , mais le silence de nos amis «
Merci bcp mon frère Kaburahe, muravuze ijambo rikomeye kandi umurundi wese yari akwiye kwiyumvira. Le pire, ce n’est pas la méchanceté des gens mauvais, c’est le silence des gens bien. kandi ivyo tubibona kw’isi yose!!!! Aho baza kakica Kadafi, Sadam, …. Babaziza ubusa, abafise ivyo bozira baryamwe akaguru ku kandi???? Quel paradoxe!!!!
Umurundi wukuri nuvugisha ukuri kuvyerekeye igihugu chachu,imana iguhezagire kaburahe mukuvugira twebwe abanyagihugu namagorwa dufise kuri reta ya nkurunziza.