Ce vendrerdi 19 décembre, le président de la République a animé une conférence publique à Ruyigi. Aucune grande révélation sur les questions du moment.
C’était un Nkurunziza bien à l’aise devant le parterre des journalistes et des porte-parole des ministères. Il était avant tout attendu sur la question des élections de 2015.
Sur ce sujet, il a répété que sa candidature ou pas aux présidentielles est avant tout une affaire de son parti Cndd-Fdd. Il souligne que celui-ci aura à interroger ses juristes. C’est aussi une affaire de la Ceni et de la Cour constitutionnelle, ajoute-t-il. Mais qui saisira la Cour constitutionnelle qui ne soit du parti au pouvoir ? Personne.
Aux dix-huit partis politiques qui sont opposés à la Ceni sur le bilan de l’opération d’enrôlement des électeurs, le président Nkurunziza prône le dialogue surtout l’application des dispositions du code électoral. Il dissuade la société civile qui envisage de descendre dans la rue : « Le Burundi, ce n’est pas le Burkina Faso. »
Comme garanti que les élections de 2015 seront « les meilleures que le pays ait organisées », il cite l’état sécuritaire qui, selon lui, est bien meilleur que celui qui prévalait lors des élections de 1965, 2005 et 2010. « Le seul challenge sera la compétition. »
« L’état sécuritaire est très bon, même si… »
Pour le président Nkurunziza, la sécurité est très bonne sur le territoire burundais, même si très récemment, il y a eu une attaque au domicile de la ministre de la Santé Sabine Ntakarutimana et celui de la mère du général Alain Guillaume Bunyoni, ex-chef de cabinet civil du président de la République, etc.
M. Nkurunziza nie la présence des « soi-disantes milices de jeunes burundais à Kiliba Ondes au cours de cette année ». Il va sans dire qu’il rejette mêment l’existence des « hommes aux longs manteux dits Rugoti » qu’une opinion assimilait à la milice des jeunes burundais en provenance de Kiliba Ondes à l’est de la RD Congo. Il préfère parler de « hors-la-loi dont 70% sont appréhendés. »
Au sujet de l’assassinat des trois sœurs italiennes, le numéro un burundais dira que la question est désormais une affaire de justice. Et de préciser que personne ne peut attester que l’inculpé auteur du crime est un malade mental ou pas, avant qu’une commission médicale commanditée par les cours et tribunaux ne se pronnce sur son état de santé.
Bien plus, il estime que c’est de l’opinion et non des faits de justice que de lier ce cas d’assassinat des trois sœurs à la question controversée de la présence d’une milice de jeunes burundais à Ondes Kiliba.
Le président Nkurunziza s’est exprimé sur le cas des cadavres sur le lac Rweru. Il avoue que la responsabilité d’établir les faits incombe avant tout aux Burundais puisque les cadavres ont été repérés dans les eaux burundaises. Et de marteler que les relations diplomatiques burundo-rwandaises sont très bonnes, de même que les relations entre les partis au pouvoir dans les deux pays.
Signalons que l’homme fort de Bujumbura est laconiquement revenu sur le limogage des généraux Adolphe Nshimirimana (ex-patron du service national de renseignements) et Alain Guillaume Bunyoni. « Au gouvernement, comme dans le haut commandement des forces de défense et de sécurité, personne n’est inamovible », explique-t-il.
Le président Nkurunziza a répondu aussi aux questions en rapport avec la diplomatie, la bonne gouvernance économique, la santé, l’éducation et la justice.
Nyenicubahiro niyitoza azoba asambuye umugambwe bidasubugwamwo. CNDDFDD niyamureka izoba yiyimbiye icobo itazovamwo. Mugabo uwo mugambwe ataco watumariye mumyaka icumi, urashaka utembagare nuko uzotembagarana inzirakarengane. Kwibaza ngo azoshuhura abapolisi n’abasoda kurya bashuhura imbwa, nibaza ko yobanza agakubita agatima mpembero kubibera ahandi. Kurya yafashe ibigwanisho avuga ko aharanira demokarasi( ntivyarivyo) niko n’abandi bobifata niyabandanya abakanya. Impanuro kivyeyi rero: genda ukiri mwiza nyakwubahwa kugire ugumane icubahiro uzokwibere sénateur à vie. Nayahandi uzohava uheraheza aho wahereye kandi sinzi ko bizokuryohera.
Monsieur le président, mes chers compatriotes n’oubliez pas que la liberté existe et elle est présente partout y compris au BURUNDI ce qui manque se sont les hommes libres.
Bamwe murifatira abantu mukababohesha ubwoba n’ubukene munyuma ntibabe bacibuka nico bari abandi mugatekegwa n’ubwoba mukibagira ko mufise uburenganzira nabumwe . ARIKO SEULS LES HOMMES LIBRES PEUVENT NOUS METRE SUR LE CHEMIN DE LA PAIX ,LA DEMOCRATIE ET LE DEVELOPPEMENT.
En rapport avec la Ceni et la loi electorale, notre President Fondateur ne passe pas par deux chemins, la loi est tres claire et il interprete point par point ce qu’il faut faire et ne pas faire.
En rapport avec sa candidature a venir en vue du nieme mandat, notre bien aime President fondateur affirme qu’il n’a pas fait des etudes de Droit, et qu’il n’est pas en mesure de dire si sa candidaure prochaine sera constitutionelle ou pas.
Il dit tout de meme que c’est au cnddfdd et ses organes affilies a savoir la ceni, la cour constitutionnelle a decider! Euhh…A decider, oui mais en concordance avec la volonte du President fondateur bien sur!
Malin malin et demi!
Je pleure aujourd’hui pour mon parti CNDD FDD qui est emprisonné dans une bouteille par une poignée d’homme dont SE Peter Nkurunziza. Que SE sache que nous les Bagumyabanga avons besoin d’un parti démocratique.
Nous avons aujourd’hui un parti qui est en réalité dirigé par une poignée d’hommes invisibles, où les gens de bonne fois, intelligents, qui n’ont pas trempé dans les tueries et les malversations dont le pays a connu n’ont plus à dire.
Je crains que SE Peter soit imposé aux congressistes à la dernière minute. Je ne saurais pas prévoir la suite de cela mais soyez surs mes chers Bagumyabanga qu’elle ne sera pas bonne.
SE Peter, vous n’avez plus de nouvelles bonnes idées, votre second mandat a été plus mauvais que le premier dans tous les domaines. Même les résultats positifs enregistrés au premier mandat ont dégringolé. Je m’imagine donc ce que seraient le pays et le parti si vous et le petit groupe qui vous entoure restaient au pouvoir! Sans doute une descente aux enfers du pays, une dictature renforcée, une diminution des aides, une médiocrité exagérée dans les hautes sphères de l’Etat, un malaise généralisée dans le pays, une disparition du CNDD FDD, etc. … en tout cas très peu de bonne chose dans un océan d’amertume, misère et désolation!
Nous demandons aux leaders Bagumyabanga de sortir de leur silence et naïveté pour redresser le parti, montrer qu’il y a d’autres Bagumyabanga capables de diriger le pays, de remplacer SE Peter qui n’ a plus de bonnes nouvelles idées. Les discours de Peter aujourd’hui sont moins bons par rapport à ceux du premier mandant, il faut du sang nouveau, un changement au sein de notre parti. Personne n’est inamovible comme SE aime le dire et il doit prêcher par exemple.
Je lui conseille déjà de préparer l’après mandat, ou j’estime qu’il va avoir assez de temps pour s’occuper de ses fermes rependues dans tout le pays, de ses stades de Buye et Rumonge, de ses associations, etc.
Que Dieu lui révélè durant ses prières de fin 2014, le chemin à emprunter (autre qu’en troisième mandat illégal avec beaucoup de risques pour le pays, le CNDD FDD, lui-même, sa femme et ses enfants, ses fermes et ses stades) pour le bien du pays et du CNDD FDD.
Quant à dire que c’est le parti qui va décider, c’est tromper les aveugles car même le petit des Bagumyabanga sait que c’est SE Peter et le petit groupe de courtisans qui décide de tout, les autres ont peur de lever leurs petits doigts devant les injonctions de ce groupe!
Quand à la CENI et à la cour constitutionnelle, je ne pense pas que ces institutions, mises en place sous sa bénédiction, puissent dire le contraire des désidérata de l’actuel maitre du Burundi! On se connait assez nous les Burundais, avec de nombreux mpemuke ndamuke, sous ce régime que dans le passé. Les gens comme Bihome, Rwagasore, Ndadaye, Mbonimpa, Pacifique, et quelques autres vaillants citoyens sont rares dans les institutions mise en place par notre parti.
Que personne ne se trompe, nous avons besoin de commencer à faire la propagande pour nos prochains leaders au petit peuple avant qu’il ne soit trop tard!
Réveillez-vous Monsieur Rufyikiri et autres inellectuels Bagumyabanga capables de diriger le pays, sauver le parti, nous sommes derrière vous!
Irambire, Intsinzi irabona twiteguye nk’abagabo!!!!!!!!!!!!!!!!
1. Pour l’auditeur attentif, il y a eu une revelation majeure: Pierre Nkurunziza est bel et bien candidat intéressé aux presidentielles de 2015. Il l’a dit dans des termes on ne peut plus clairs, du moins pour les initiés.
2. La grande revelation, tres surprenante pour un President qui a un cabinet juridique: selon Nkurunziza, la constitution est la LOI FONDAMENTALE au-dessus de tout. Entendez par là que l’Accord d’Arusha lui est subordonnée, sur cette question.
3. Pierre Nkurunziza croit donc que le boulevard lui est tracé puisque la Cour Constitutionnelle (qui a le dernier mot d’après lui) ne pourra pas faire obstruction, pour des raisons connues.
4. Un avis juridique: Vous faites fausse route, Mr le President! Mais bonne chance, si vous tenez à foncer!
Mr. Lead , OUI , il y a eu une revelation majeure. On va parler dans quelques mois « d’ enfoncer une porte ouverte ». . . En effet, Le president confie aux bons soins du parti CNDD FDD ( au pouvoir depuis 10 ans bientot) la question de trancher si Oui ou Non…Un President de la Republique du Burundi peut briguer plus de deux mandats dans le context actuel -Constitution/ accord Arusha-! Bien entendu Le Parti Politique en question, comme tout Parti Politique qui se respecte, va a son tour en bonnes et dues formes et a justes titres presenter son « Champion, Messie, Mbonerakure, Roi…bref President de la Republique du Burundi ». None yoba ari « NINDE »?
S’il y a une chose qu’il sait bien manier c’est la langue de bois. Un bon brasseur d’air.