Lors de la 3e conférence ministérielle de haut niveau sur le rôle gouvernements, des communautés économiques régionales et des mécanismes régionaux dans la promotion du programme jeunesse, paix et sécurité dans la région Afrique orientale, à Bujumbura, depuis ce 9 mai, différents intervenants ont rappelé le rôle de la jeunesse dans le développement socio-économique et la promotion de la paix dans cette région.
« Les jeunes ne devraient pas être considérés comme inexpérimentés. Les partenaires, les gouvernements et les autres parties prenantes doivent reconnaître différentes expériences de la jeunesse afin qu’ils puissent en bénéficier dans leurs plans de développement », indique Godfrey Karobia Mwangi, député à l’Assemblée législative de la communauté Est-africaine (EALA).
Pour lui, les jeunes doivent être bien organisés pour contribuer positivement au développement de la région.
Pour Angel Mbuthia, présidente du comité consultatif des jeunes au Marché commun de l’Afrique australe et orientale (COMESA), les jeunes doivent beaucoup travailler pour relever les défis auxquels leurs pays et les régions font face.
Les jeunes, souligne-t-elle, ont la responsabilité envers eux-mêmes, leurs communautés et le monde d’être des acteurs de changement pour un avenir plus pacifique et plus sûr.
Elle appelle les jeunes à œuvrer pour une société plus inclusive et plus égalitaire : « Utilisons notre intelligence, puissance, créativité, esprit d’innovation, passion, ambition, énergie, résilience pour créer un présent et un avenir meilleurs pour la région. Nous devons prendre des mesures pour créer un monde pacifique. »
Selon Thierry Ingabire, président du Conseil national de la jeunesse au Burundi, les jeunes qui ne sont pas occupés sont susceptibles d’être manipulés pour de mauvaises intentions. Il estime qu’il faut accroître la participation des jeunes aux organes de prise de décision pour qu’ils puissent largement contribuer dans le développement socio-économique de leurs pays : « Il faut inclure les jeunes dans toutes les politiques stratégiques en leur confiant des rôles de responsabilités afin de contribuer au développement durable. »
Il appelle les jeunes à s’engager à la protection des libertés et des droits fondamentaux de tous les citoyens et à la consolidation de la paix. Pour lui, les jeunes doivent également apprendre à utiliser l’internet et les technologies de l’information de manière plus efficace pour fournir plus d’efforts dans l’optique d’un changement social.
La 3e conférence ministérielle de haut niveau sur le rôle des gouvernements, des communautés économiques régionales et des mécanismes régionaux dans la promotion du programme jeunesse, paix et sécurité dans la région Afrique orientale se tient au Burundi du 9 au 12 mai.
Elle a pour objectif, entre autres, de plaider pour une participation plus inclusive et un engagement plus significatif des jeunes dans les mécanismes de la paix et de la prévention des conflits ainsi qu’amplifier la voix des jeunes en leur offrant des plateformes pour partager leurs expériences, y compris des opportunités et défis existants.
Je sais pas ce qu’il en est pour les autres pays mais je sais que pour le Burundi les jeunes présents dans cette conférence sont tous ou presque des imbonerakure. et tant qu’ils y soient comme tel ils n’auront jamais cette créativité dont ils parlent. Le maître mot reste le souci de servir le parti de l’aigle. Normalement, dans des conférences pareilles , on devrait y trouver les élites lauréats des universités, les élites chercheurs qui ont du concret à proposer pour parler des visions mais … . peut être que cette conférence aura le mérite de la visibilité mais quant à la créativité et l’innovation, il faudra changer de public. bantu b’iwacu murasoma neza ntawe natutse , iyi commentaire muyireke irengane. mupfume mutohoza sur ce qui est écrit.