En analysant la dernière conférence de presse des porte-parole des ministères et des institutions, le constat est que l’objectif principal n’est pas vraiment la communication. Certains y jouent le rôle de figurant.
Lors de ces conférences de presse des porte-parole des ministères et des institutions, les réponses données aux citoyens et aux journalistes semblent être non documentées, peu convaincantes. Dans l’ensemble, les porte-parole sont jeunes dans l’administration et ne sont pas suffisamment informés de son fonctionnement. Surtout qu’ils reconnaissent eux-mêmes, notamment lors des formations, que leurs patrons, les ministres, ne leur donnent pas suffisamment d’informations. « En définitive, ce n’est qu’une communication gouvernementale, surtout qu’ils font des séances de simulation quelques jours avant la tenue de ces conférences. La finalité pour le gouvernement est de garder le contact avec les citoyens, mais seulement au niveau de la forme », indique Gertrude Kazoviyo, spécialiste du langage. Puisqu’au niveau du fond, leurs questions ne reçoivent pas de réponses adéquates.
Mais le gouvernement, qui a mis en place ce mécanisme a la conscience tranquille, et ces contacts réguliers avec la population sont cités dans les rapports. « Et c’est le plus important, tant que le gouvernement pense qu’il y a communication entre lui et la population », renchérit le Pr Kazoviyo.
Cette initiative du gouvernement explique également la tendance du porte-parole du président de la République de vouloir modérer les débats, en distribuant la parole aux différents porte-parole. En effet, il représente la plus grande institution présente dans la conférence, et ne veut pas laisser, totalement, la main aux journalistes modérateurs. Qui ne sont finalement considérés que comme des prestataires de service.
Des institutions intéressantes, d’autres non…
Mais, s’il faut condamner le langage de bois de certains porte-parole, il est à déplorer le silence d’autres, qui n’interviennent jamais lors de ces conférences, à l’instar du porte-parole de la 1ère vice-Présidence. A se demander si les institutions qu’ils représentent ne sont pas intéressantes pour les journalistes et les citoyens. Ou, plutôt, est-ce parce que l’opinion est consciente que le pouvoir est concentré dans les ministères tenus par le Cndd-Fdd, et non l’Uprona.
Les citoyens seraient donc informés sur le lieu où se tiennent les décisions, et n’ont d’emblée pas confiance dans les réponses que donnerait le porte-parole de la 1ère vice-Présidence. Mais même le porte-parole du président de la République ne lui demande jamais de répondre, alors que celui du 2ème vice-président est tout le temps sollicité.
Pourtant, en se taisant, ces porte-parole qui ne parlent presque jamais tombent dans le piège des citoyens, qu’ils confortent dans leur doute, par leur silence. En prenant la parole, ou en la demandant, ils rehausseraient les institutions qu’ils représentent, au lieu de se conformer dans la passivité.
Mes chers amis, l’Uprona avait un programme politique pendant les élections mais nulle part on trouve les résultats des négociations avec le CNDD-FDD pour entrer au gouvernement. Cela dit en toute logique politique et diplomatique, ce parti a accepté d’entrer au gouvernement pour appliquer le programme du CNDD-FDD ou se taire. La troisième option serait de bloquer, ou d’essayer du faire de tapage mais n’ayant jamais négocié les termes de coalition, ce serait se condemner!
Avant d’accepter une coalition ou un consensus de gouvernement, il faut négocier d’abord sinon le plus faible doit se taire. Je pense que vous le comprenez tous!
Cessez donc d’attaquer Sinunguruza, c’est la faute ou la stratégie de son parti politique!
SINUNGURUZA est un figurant du système CNDD FDD, il n’a pas à dire. Les chefs DD ne pouvant pas confronter la population, ils se taisent eux aussi et envoient des « Bavugizi » qui ne comprennent rien (on les choisit d’ailleurs parmi les moins informés) et ces derniers se ridiculisent devant la Population en racontant du blabla. Je salue par ailleurs l’attitude du « porte parole » de Sinunguruza de se taire ; Sinunguruza ne dit rien et son porte parole ne devrait rien dire. Abarundi benshi turindiranye igishika sa démission kugira Uprona isubiye yiyunge igire n’ijambo. Même le grand Chef fuit les grandes occasions de prendre parole, on le voit rarement à l’assemblée générale des Nations Unies ( cette année c’est le Ministre des Relations extérieurs qui avait représenté les Président Burundais alors que les autres pays été représenté par leur président), il a peur de quoi au juste? de parler? de rendre compte de la gestion catastrophique du pays?
Qu’ils se cassent!!! Nombreux sont ceux qui diront: « Bon débarras! »
Vous m’étonnez chaque jour davantage, vous qui cherchez l’intervention de celui qui représente la 1ère vice-présidence de la république du Burundi dans cette comédie de conférence!!!. Les muets sont représentés par les muets. Le poste est maudit. Tenez depuis qu’il a été institué, seul Sahinguvu avait essayé d’exister en profitant de la longue agonie d’un certain Nduwimana Martin, qui vait tellement fatigué les gens qu’on a fini par en être malade, laissant ainsi Sahinguvu jouir un petit peu. Les deux après s’être mutuellement neutralisés(Sahinguvu et Nduwimana) se sont tus à jamais. C’est uniquement au Burundi où des anciens n° 2 du pays se taisent comme ça quand le pays qu’ils ont servi, pardon qui les a servi est en train de brûler!!!
Pour revenir à notre propos, Sinunguruza et celui qui le représente gardent la même devise que les précedents: se taire, profiter, profiter, profiter et advienne que pourra
Qui vivra verra!!
KIBWA
kibwa,tu as raison. Mais sachons que les upronustes dont vs parlez ne sont plus ceux de Rwagasore. j pense bien qu’il regrette de là où il se repose.
Trahir le pays n’est pas une notion ou une conduite nouvelle pour les upronustes de notre temps, qu’ils continuent dans la même voie, ça va faciliter leur ruine vers ce que sont devenus les AUTRES.