Roger Muhizi, membre du parti MSD, a été arrêté à l’hôpital Prince Louis Rwagasore, ce 27 mai, puis conduit par la police à la prison centrale de Mpimba. Il a fini par retourner à l’hôpital après le boycott des membres de l’ADC-Ikibiri du forum des jeunes organisé par l’Ombudsman. Retour sur un cas qui ému l’opinion.
« Je ne peux pas bouger mon bras, j’ai des douleurs partout car on m’a opéré il y a deux semaines. » Ce sont les paroles du jeune homme de 32 ans, alité dans la chambre 19 au service de chirurgie à l’hôpital Prince Louis Rwagasore, peu de temps avant son arrestation.
Les faits se sont déroulés vers 12 h. Des policiers surveillent la chambre. Pendant ce temps, ses avocats discutent avec Elie Niyongabo, procureur près la Cour d’Appel de Bujumbura, muni d’un mandat d’amener, accompagné par le premier susbstitut du procureur de la république en Mairie de Bujumbura et un officiel de la commission nationale des droits de l’Homme.
Selon Roger Muhizi, il n’a pas peur de répondre à la justice mais il s’étonne qu’un médecin ait décidé de lui délivrer un billet de sortie alors qu’il se sent mal. « Il devrait au moins attendre que les blessures causées par l’opération cicatrisent. »
Pendant ce temps, les avocats contestent le billet de sortie délivré par le Dr Benoît Ndabashika, le médecin qui a soigné M.Muhizi, car il n’est pas signé. Ils ne comprennent pas aussi pourquoi leur client doit être arrêté, alors qu’il a subi une opération chirurgicale récente. Le premier susbstitut en mairie de Bujumbura leur rétorque que cette appréciation appartient au médecin. Or celui-ci a délivré au malade un billet de sortie.
Après des minutes de discussion, les magistrats sortent et reviennent avec un billet de sortie, cette fois-ci signé par le Dr Isaac Minani, directeur de l’hôpital Prince Louis Rwagasore. Finalement, Roger Muhizi sortira de l’hôpital, sera conduit au parquet en marie de Bujumbura, puis à la prison centrale Mpimba.
Pour Me Jean-Kennedy Nshimirimana, Me Fleury Muhimpundu et Me Amédé Nzobarinda, ce qui s’est passé, ce mardi, à l’hôpital Prince Louis Rwagasore, c’est de la non-assistance à personne en danger. Ils affirment qu’ils vont porter plainte contre Dr Benoît Ndabashika et Dr Isaac Minani.
Conséquence sur le forum organisé par l’Ombudsman
Donatien Kwizera, président des Imurikirakuri, la ligue des jeunes du MSD, avait l’espoir que le forum organisé par l’Ombudsman allait débloquer la situation entre certains jeunes affiliés aux partis politiques.
Quant à Patrick Nkurunziza, président des Intakangwa, le mouvement de jeunesse du parti Sahwanya Frodebu, il n’attendait pas grand-chose de ce forum. « Pour nous, c’était une occasion de dénoncer les exactions des Imbonerakure, nous voulions profiter de la présence des médias et des représentants de la communauté internationale. »
Au début des travaux, ils apprennent qu’un des jeunes du MSD, grièvement blessé par balle, le 8 mars dernier, vient d’être arrêté à l’hôpital où il était soigné, puis emprisonné. Les jeunes affiliés aux partis de l’ADC-Ikibiri décident alors de boycotter le forum. Patrick Nkurunziza se demande comment l’Ombudsman peut avoir une telle initiative, alors que certains jeunes sont arrêtés et emprisonnés. Saluant l’idée du forum, il craint que le pouvoir ne cherche à le saboter, même si au final le membre du MSD a été reconduit à l’hôpital.
Pour Donatien Kwizera, il est clair que, malgré la bonne foi de l’Ombudsman, c’est le gouvernement et le parti au pouvoir qui ont le dernier mot : « Même s’il y avait un consensus, certains jeunes continueraient à être brutalisés tandis que d’autres jouissent d’une totale impunité. Rester dans ce forum, cela serait jeter de la poudre aux yeux de la communauté tant nationale qu’internationale », renchérit-il. Surtout que, poursuit M. Kwizera, certains jeunes n’ont pas été invités. En effet, ceux affiliés au FNL d’Agathon Rwasa et à l’UPD de Chevineau Mugwengezo étaient absents de la salle. Donatien et Patrick avaient prévu d’en faire la remarque durant les débats.
Pour Agathon Rwasa, ce forum est une bonne initiative, mais mal pensée. « Ne pas inviter nos jeunes ou les autres non affiliés à des partis est une exclusion, comme si certaines personnes ne sont pas des Burundais » fait-il remarquer. Chevineau Mugwengezo constate, quant à lui, que c’est une suite d’un plan de déstabilisation des partis politiques orchestré par les pouvoirs publics. « Comme c’est une initiative de l’Ombudsman, cela prouve que la déstabilisation n’est pas de l’apanage du seul ministre de l’Intérieur », conclut-il.
Hippocratic Oath (Modern version)
I swear to fulfill, to the best of my ability and judgment, this covenant:
I will respect the hard-won scientific gains of those physicians in whose steps I walk, and gladly share such knowledge as is mine with those who are to follow.
I will apply, for the benefit of the sick, all measures which are required, avoiding those twin traps of overtreatment and therapeutic nihilism.
I will remember that there is art to medicine as well as science, and that warmth, sympathy, and understanding may outweigh the surgeon’s knife or the chemist’s drug.
I will not be ashamed to say « I know not, » nor will I fail to call in my colleagues when the skills of another are needed for a patient’s recovery.
I will respect the privacy of my patients, for their problems are not disclosed to me that the world may know. Most especially must I tread with care in matters of life and death. If it is given me to save a life, all thanks. But it may also be within my power to take a life; this awesome responsibility must be faced with great humbleness and awareness of my own frailty. Above all, I must not play at God.
I will remember that I do not treat a fever chart, a cancerous growth, but a sick human being, whose illness may affect the person’s family and economic stability. My responsibility includes these related problems, if I am to care adequately for the sick.
I will prevent disease whenever I can, for prevention is preferable to cure.
I will remember that I remain a member of society, with special obligations to all my fellow human beings, those sound of mind and body as well as the infirm.
If I do not violate this oath, may I enjoy life and art, respected while I live and remembered with affection thereafter. May I always act so as to preserve the finest traditions of my calling and may I long experience the joy of healing those who seek my help.
Naco tutazobona muri iki gihugu ca pierre nkurunziza
Ces medecins devront être radiés des medecins. C’est honteux que des medecins aussi soient corrompues, le pays est vraiment dans m**de,
Yemwe yemwe ,ibintu biba mu gihugu cacu biteye isoni!
Aho umuganga yize ,akarahira afata umugwayi akamuha ubutungane !!ntaho vyabonetse
ahubwo yari akwiye ku demissiona kuko mission yiwe ntayo azi!
Je n’ai pas de mots pour nommer cette barbarie de nos despotes. Dois-je seulement rappeler la citation qui etait leur motto au maquis, à l’epoque où ils nous disaient etre des freedom fighters.
“Considérant qu’il est essentiel que les droits de l’homme soient protégés par un régime de droit pour que l’homme ne soit pas contraint, en suprême recours, à la révolte contre la tyrannie et l’oppression.”
En tout cas,si on analyse certains commentaires,on se demande pourquoi le journal a laissé passe les injures.Car même si c’est la démocratie,c’est pas comme ça.Concernant MUHIZI,je peut dire A MALIN MALIN ET DEMI car tôt ou tard il guerira,et la justice fera son action.
@innmocent tu peux me dire que tu ne merites pas d’insultes après tes propos ?
Ng’iyi indahiro abaganga bagira bafashe ibendera ry’igihugu iyo bariko baratirwa mw’ibanga ryabo, yitwa Serment de Genève :
« Au moment d’être admis au nombre des membres de la profession médicale, je prends l’engagement solennel de consacrer ma vie au service de la personne humaine.
Je garderai à mes maîtres le respect et la reconnaissance qui leur sont dus.
J’exercerai mon art avec conscience et dignité.
Je considérerai la santé de mon patient comme mon premier souci.
Je respecterai le secret de celui qui se sera confié à moi, même après sa mort.
Je maintiendrai, dans toute la mesure de mes moyens, l’honneur et les nobles traditions de la profession médicale.
Mes collègues seront mes frères.
Je ne permettrai pas que des considérations de religion, de nation, de race, de parti ou de classe sociale, viennent s’interposer entre mon devoir et mon patient.
Je garderai le respect absolu de la vie humaine, dès son commencement.
Même sous la menace, je n’admettrai pas de faire usage de mes connaissances médicales contre des lois de l’humanité.
Je fais ces promesses solennellement, librement, sur l’honneur. »
Iyaba ari ibishoboka inama nkuru y’abaganga (Conseil National de l’Ordre des Médecins) yogira ico ivuze ku nyifato yaranze abo baganga bo kuri Clinique Prince Louis Rwagasore muri iyo dossier.
Mbega n’abaganga canke abanyepolitike?
Dr Gordien Ngendakuriyo, Dr Kamana Jean, Dr Barendegere Vénérand, Dr Chloé Ndayikunda, Dr Paul Banderembako, n’abandi mwese muri mu nama nkuru y’abaganga, GIRE ICO MUBIVUZEKO !!!
Dr Hajayandi we, GIRA ICO UBIVUZEKO!!!
Biratey’isoni
Mesdames, Messieurs
Voici encore une preuve que le Burundi est un Etat voyou. On ne peut pas conduire un homme malade en prison .Même les plus grands criminels de ce siècle , les auteurs de l’holocauste juif ont eu droit à des égards une fois des malades . La preuve de cette inhumanité est envoyée en ce jour même au parlement Néerlandais qui appréciera si le gouvernement burundais peut toujours bénéficier de l’aide néerlandaise aux services judiciaires burundais.
Ntaco umuntu yobivugako ataruko biteye isoni uwifise umutima wese kandi akunda u Burundi.
Voir des autorités avec l’appui même des médecins agir ainsi alors que la personne pouvait être gardée et être arrêtée après totale rétablissement montre à suffisance le niveau de haine et d’intolérance de la part de certaines autorités.
Je suis impatient de lire les réactions de certains sur le forum pour essayer de comprendre ce qui peut motiver un tel agissement
C’est un agissement criminel
En resume, LA HAINE…
Uwo mbona umenga asa n’abo FDD yanka ubwambere.
Muritwarira abo baganga hamwe n’abo bacamanza, igihe cabo kizoteba gishike umunsi umwe.