Quelques jours après [la condamnation de Faustin Ndikumana, président de la Parcem->www.iwacu-burundi.org/spip.php?article3304], la délégation de l’Union européenne (UE), la confédération suisse et les chefs de mission européens au Burundi signalent "avoir appris avec déception cette condamnation". Ils ont sorti une déclaration, ce vendredi 3 août, signée par Stéphane De Loecker, ambassadeur de l’UE.
<doc4849|right>Selon cette déclaration, la délégation de l’UE regrette que cette affaire n’ait pu être jugée avec plus de calme et de pondération. Et cela, continue-t-elle, dans l’esprit des efforts en cours pour conforter la gouvernance démocratique et le débat public sur les questions d’intérêt général, en s’appuyant davantage sur les principes internationalement reconnus, relatifs à la liberté d’expression, aux libertés publiques et au rôle que doit jouer la société civile.
D’après la même déclaration, la délégation de l’UE s’inquiète des difficultés que rencontrent les organisations de la société civile burundaise qui luttent contre la corruption et en faveur de la bonne gouvernance. « Et tout cela, dans la ligne des priorités du gouvernement et souvent avec l’appui de l’UE », précise-t-elle.
La délégation de l’UE rappelle que sa politique dans le domaine de la coopération au développement est menée dans le cadre des principes et objectifs de l’action extérieure de l’Union.
Ces principes, indique la même déclaration, se réfèrent en particulier à la promotion de la gouvernance démocratique et au respect des droits de l’homme et des libertés publiques. « Le respect de l’Etat de droit, des droits de l’homme et des principes démocratiques, partagés par les pays partenaires dans [l’accord de Cotonou ACP-UE constituent des éléments essentiels->http://www.droit-afrique.com/images/textes/Afrique/Afrique_Accords_de_Cotonou_ACP_UE.pdf] », conclut-elle.