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Concours national : une nouvelle méthode d’évaluation pour plus de réussite

01/10/2012 Commentaires fermés sur Concours national : une nouvelle méthode d’évaluation pour plus de réussite

120/200 est la note qu’un écolier devrait avoir, au concours national édition 2012, pour entrer en classe de 7è. Selon le bureau des évaluations du système éducatif au Burundi, la nouvelle méthode dite à réponses brèves, a permis d’augmenter le nombre de réussites par rapport à l’année passée.

<doc5333|left>L’année dernière, un écolier devrait obtenir 60/200 pour entrer au secondaire. La méthode à réponses brèves, objectives avec des questions choisies suivant un tableau spécifique a des avantages. « Les écoliers peuvent réussir en masse ou avec un nombre réduit. Cela dépend des types de questions posées, de leurs compétences et non de la nouvelle méthode de questionnement en soit», précise Patrice Menengeri, directeur du bureau des évaluations du système éducatif au ministère de l’Enseignement de Base et Secondaire, des Métiers, de la formation Professionnelle et de l’Alphabétisation. Ce dernier n’a pas encore sorti les listes exhaustives de ceux qui ont passé le concours, où ceux qui l’ont réussi.

M. Menengeri, qui reçoit sans cesse dans son bureau des parents pour une réaffectation de leurs enfants, souligne la plus value de cette méthode : « Elle permet d’éviter la subjectivité lors des corrections. Ce sont des questions notamment à choix multiples, de simples opérations comme 10987divisé par 87, connaitre les pays limitrophes d’un autre pays,… »

Pour lui, il ne faut pas laisser les écoliers donner des réponses longues, vagues, etc. Il ajoute que cette méthode permet aussi d’évaluer les acquis scolaires des écoliers et de faire une sélection et une classification objectives.

Quant aux onze aveugles qui ont passé le concours, seulement quatre l’ont réussi. « Lors de la passation, ils n’étaient même pas surveillé. Après, les copies ont été confiées aux spécialistes du braille pour la traduction », mentionne-t-il. Il souligne qu’un grand nombre d’handicapés pouvait passer le même examen s’il y avait un matériel adéquat : des machines, des imprimantes, des scanners spéciaux pour le braille, par exemple. « Les rwandais sont en avance dans ce domaine, pourquoi ne pas prendre un exemple sur eux ? », s’interroge-t-il.

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