Environ 99 mille élèves ont passé le test, édition 2018, de la 9ème année à travers le pays, du 5 au 7 mai. Iwacu s’est rendu dans quelques centres de passation, dans la capitale, pour prendre le pouls.
Centre Lycée municipal de Rohero, premier jour du concours. Il est 9h30. Un grand calme règne à l’intérieur de l’établissement. Le test a commencé, il y a plus d’une heure. Deux policiers assurant la sécurité sont en vue.
Huit écoles y passent le concours: le lycée municipal de Rohero, l’école Priorité, l’Ecole fondamentale(Ecofo) Kabondo, Ecofo Stella matutina, Ecole Bon Samaritain, Ecole Le flambeau, Ecole Saint Etienne et le Lycée du centre islamique.
Les examens sont l’entreprenariat et les sciences humaines. Deux élèves qui se partagent le pupitre font des examens différents « pour éviter la tricherie ». Après la première épreuve qui dure une heure, ils échangeront les épreuves.
A 9h30, les candidats finissaient déjà la première épreuve, sur ce centre de passation. 15 minutes après, signal pour commencer la seconde épreuve qui marquera la fin du test pour cette première journée.
Vers 10h, un policier débarque. Il demande à la présidente de ce centre les informations sur le concours. Les effectifs attendus, les absences, les problèmes… Interrogé, ce « superviseur » indiquera que dans chaque zone, un policier y est basé pour superviser le déroulement du concours. Il devra ensuite donner son rapport au Commissaire communal.
Au centre de passation IPA (Institut pédagogique appliqué), six écoles y passent le test. Sur 283 candidats inscrits, 14 sont absents.
« Moindre geste, échange de parole… c’est une tricherie », préviendra le président de ce centre à l’endroit des candidats. Il est 10h 30. Ils vont entamer la 2ème épreuve.
Des élèves interdits de passer le test
Au centre de passation ENS (Ecole normale supérieure) Kigobe, quatre élèves du Lycée technique de la plaine, zone Kamenge, ont été interdits de passer le concours. Ils sont sur la liste de 17 élèves renvoyés définitivement de l’école, il y a quelques jours, pour « absences répétitives », selon la direction.
« Quatre d’entre eux ont tenté de se présenter au concours. Mais nous les en avons empêchés », indique le représentant légal de cet établissement. Ces élèves renvoyés étaient toujours inscrits sur les listes des candidats au concours, les listes ayant été envoyées avant le renvoi.
Des élèves rencontrés après le test s’accordent pour dire que l’épreuve des sciences humaines était « très difficile ». Certains vont jusqu’à affirmer que certaines questions ne faisaient pas partie de la matière vue en classe. « Cette édition est difficile par rapport à celle de l’année dernière », affirment des élèves du Lycée Notre Dame de Rohero.
Le Directeur communal de l’enseignement Ntahangwa évoque quelques problèmes pour ce premier jour du concours : manque de copies sur certaines écoles, comme le lycée municipal de Ngagara. Un élève du Lycée municipal Cibitoke a été interdit de passer le test pour un retard de 30 minutes.
Sur 10.760 élèves attendus, dans la capitale, pour passer le test, 338 absences, d’après le Directeur provincial de l’enseignement.