Le bureau des évaluations du ministère de l’Éducation vient d’annoncer que les élèves qui n’ont pas réussi au concours national de la 9ème vont poursuivre leur formation dans les centres d’enseignement des métiers. Le comité national des parents se dit inquiet du sort réservé à ces élèves suite aux lacunes auxquelles ces centres font face.
Sur 91.420 candidats au concours national de la 9ème, 16.611 lauréats ont obtenu une note supérieure ou égale à 50 %. Adrien Sabushimike, directeur du bureau des évaluations au ministère de l’Education, fait savoir que les élèves qui ont échoué au concours national n’ont pas le droit au redoublement ni de repasser le concours.
Edouard Ndikumasabo, président du comité national des parents, n’en revient pas. Pour lui, même si les centres d’enseignement des métiers ont été construits un peu partout dans le pays, des lacunes à soulevées ne manquent pas. Et de citer entre autre le manque de matériel didactique, l’insuffisance d’enseignants qualifiés.
« Ils ont construit des centres d’enseignement des métiers, mais il manque encore la réalisation de la programmation et dans les réunions que nous avons tenues avec le ministère, nous leur avons demandé d’élaborer des programmes adéquats pour les élèves qui n’ont pas réussi au concours», confie M. Ndikumasabo.
Il fait savoir que les défis auxquels ces centres de métiers sont confrontés pourront entraîner une mauvaise éducation des élèves. Et de se demander aussitôt comment ces derniers vont réussir s’ils n’ont pas de matériels scolaires suffisants.
Le président du comité national des parents demande au gouvernement de décaler la date de la rentrée scolaire pour une bonne programmation de ces centres.
D’après le ministre de l’éducation, Gaspard Banyankimbona, 57.413 candidats sur plus de 91 mille ont eu une note supérieure ou égale à 38 %.