«Qu’elles ferment d’elles-mêmes !», dixit janvière Ndirahisha, ministre de l’Education, au sujet de 9 écoles, 8 situées en mairie de Bujumbura et une en province de Bujumbura rural, qui ont obtenu 0% au concours national. C’était lors d’un point de presse, animé ce mardi 22 août.
263 écoles, poursuit-elle, ont une réussite de 100% et 49 ont obtenu moins de 20%. Pour ces dernières, ce membre du gouvernement assure qu’une mesure à leur endroit tombera sans tarder. Et que les directeurs des écoles publiques dont le taux de réussite est de moins de 30% seront remplacés.
La note minimale à la réussite au concours national est de 85/200, soit 42,5% pour la classe de 9ème et 115/345, soit 33,33% pour celle de 10ème.
127/200 en 9ème et 180/345 en 10ème sont les notes minimales pour l’orientation dans des écoles à régime d’internat. La ministre a fait savoir que le taux de réussite au niveau national est de 66,6% (9ème) et de 67% (10ème).
Signalons que 123499 candidats pour la 9ème et 8270 pour la 10ème ont passé le concours national édition 2017.
8 sur 9 ecoles sont localisees a Bujumbura mairie???? Vraiment?
Stany siyomana ngenza make niba babaomba kwirukana abobana nibahere hejuru kuko harya dutwagwa nabantu bonze mumitwe harya mubategetse à part umwe canke babiri abandi bose bari batunzwe nimbago
@Prophete
1. Ndashigikiye ko haba competition equitable i Burundi kuva mu ntango z’amashuli.
Ndizeye ko ivyo bizokura canke bikagabanya izo ndyane z’amoko I Burundi. Ko Uburundi atamatungo menshi bufise, IGISIGAYE N’UKO ABARUNDI BITEZ’IMBERE BAKORESHEJE AKENGE IMANA YABAHAYE, DONC A TRAVERS LA COMPETITION (AU NIVEAU NATIONAL, AU SEIN DE L’EAST AFRICAN COMMUNITY, A TRAVERS LE MONDE).
2.Jewe navutse mu muryango usanzwe hariya ku gasozi. Mama yamperekeje kw’ishule umusi wa mbere gusa (a 1.5 km de chez nous), ahandi nije nirwanyeko.
Rimwe nararavye abo twigana mw’ishule muri Amerika (abanyafirika bava mu miryango itunze (fils et filles a papa), japonais, europeens, americains) nk’ibaza serieusement nti MBEGA MANA Y’IJURU JEWE NAHASHITSE GUTE?
@Prophete
MUGABO ICAMBABAJE.
Kuri iryo shule barakurakuranya mu kumanika mu gitondo ibendera rimwe ry’igihugu kihafise abanyeshule.
Mu myaka ibiri nahamaze ntibashoboye gutora ibendera ry’Uburundi. Nanje ko nari impunzi sinashobora gusaba ambassade y’Uburundi ya Washington ngo idufashe iryo bendera riboneke (ils auraient estime que je n’etais pas le meilleur representant du Burundi).
Mugabo ubu iryo bendera ndarifise mu nzu.
c’est quand le chef de renseignement, le chef d’état-major, les ministres des finances , de la justice, les présidents des sénats et assemblée seront des docteurs… en tout cas , le travail des hommes avec niveau d’étude élevé montre une certaine différence.
@Didicov
Vous souffrez du syndrome du mythe du diplôme.
Vous n’avez pas encore eu le temps d’observer autour de vous et vous rendre compte qu’il y a des gens très compétents sans doctorat? Allez voir dans d’autres gouvernements le nombre de docteurs et vous m’en direz des nouvelles.
Go ahaid Madame. Réhabilitez notre système l’enseignement ahubwo après avoir assaini l’éducation nibaguhe guca mu ma ministères yose ugerageze gukoropa igihugu cosubira ku murongo.
Je félicite Madame la Ministre pour son sens de responsabilité et de gestion axée aux résultats. Il faudra aussi élaborer des indicateurs et cibles pour les inspections (communes et provinces) afin de les responsabiliser aussi.
L’éducation au Burundi, qui n’est pas la dernière en Afrique, va se relever plus avec des Femmes et Hommes d’Etat comme Janvière. Courage Madame.
Après, il ne faut pas que les ennemis du professionnalisme et fanatiques du favoritisme commence à inventer les histoires pour la Ministre afin de la limoger. Elle fait un travail excellent.
il ne suffit pas de taper sur les doigts les directeurs des écoles. La gestion axée sur le résultat est proportionnelle aux moyens, la question c’est quels sont les moyens que son ministère mettent en place ou donnent à ces directeurs pour que les élèves réussissent? Quel est l’environnement de ces élèves? Ukwiga ushonje, ugwaye, canke atari priorité biragoye. On exige les résultats quand on a donné les moyens d’atteindre ses objectifs.
Uburyo ni ikibazo nivyo. Ariko uraba watohoje uzi neza ko amashure yabaye ayanyuma ariyo adafise uburyo; abana batamenye aribo bashonje, barwara, batagira TV, badafise electrcité i muhira. Les moyens ne traduisent forcement pas les résultats. Regarde les ressources de la RDC et sa performance économique!!!!!????? Mbe ubwo amashure yamenyesheje yose niko afise ubwo buryo??? Mbe nta bana badafise uburyo bari mu bamenye. No kubwira les conditions nizemwo n’abandi barundi isinzi wotangara. Kandi twaramenye none ndibeshejeho. L’education est complexe, ariko umuntu akoze neza be mumenya gushima. Hanyuma abakora nabi nabo nukubatera ivyatsi. Jewe nashimye ingingo y’umushikiranganji. Ivyo vy’uburyo harivyo wabonye IWACU yandiste??????
C’est dommage que ce Ministère n’est pas piloté par une pédagogue. Si non fermer une école parce qu’elle a 0% de réussite c’est comme renvoyer un enfant parce qu’il a eu 0% de note.
Tu veux des écoles business pour leurs « proprio »? Ndakwumva nizo wize mwo. Janvière n’est pas pédago? Peut etre qu’il lui manque ta démago. Suivez son parcours et CV avant d’écrire des niaiseries.
@Ramba
Je ne crois pas que c’est un crime de renvoyer in enfant qui a eu 0% de note.
L’education a quand meme un element competitif.
Il y a un ministre que je ne nomme pas.
Elle a dirigé une réunion transmise sur tous les réseaux sociaux.
On ne savait pas où se cacher içi en Europe.
Est ce à cause de ce niveau de formation devenu catastrophique.
Courage Dr Ndirahisha
uwo mu ministre si uwundi ni uwa commerce twarumiwe
« 263 écoles, poursuit-elle, ont une réussite de 100% ». Voilà qui en dit long sur la fiabilité de ces supposées statistiques ! Très rares, même dans les pays développés, sont les écoles arrivant à produire un taux de 100% de réussite. Cela suppose en effet un corps enseignant d’une qualité pédagogique hors du commun, d’une disponibilité à toute épreuve, mais cela suppose aussi l’existence d’outils de rémédiation pour remettre à niveau les enfants qui ont le plus de mal à s’adapter aux rythmes scolaires.
Qu’il y en ait une au Burundi serait déjà surprenant. Qu’il y en ait plusieurs est, au mieux, suspect. Qu’il y en ait 263 démontre l’absurdité totale des chiffres communiqués par ce « Ministère », tellement pressé de se parer d’orgueil à la lecture de ces résultats merveilleux.
@Yves
Est-ce que le niveau de réussite ne dépend pas notamment de celui qui en fixe les critères?
J’ai déjà entendu (de loin) des études qui disent que parmi les pays de l’OCDE, pour 100 étudiants qui commencent l’enseignement supérieur, il y en a qui ont 30 qui terminent leurs études, et d’autres 90. Est-ce seulement la qualité de l’encadrement des étudiants qui joue ici ou il y a encore autre chose?
@Bakari : le niveau de réussite à des tests scolaires ne reflète que le dernier parcours d’un long fleuve (peu tranquille). Cela commence en amont avec la préparation, le bagage intellectuel de chacun des élèves, leur environnement socioéconomique. Cela se poursuit avec la formation pédagogique, les évaluations intermédiaires et les éventuels exercices de rémédiation. Cela se termine enfin en aval avec les critères d’évaluation / de cotation. J’ai la faiblesse de penser que c’est là que le bât blesse dans le cas qui nous occupe, la méthode de sanction décidée par la Ministre étant un pousse-au-crime.
Par contre, je n’ai pas compris ce que vous vouliez expliquer avec vos statistiques de l’OCDE…
@Yves
Par ces chiffres je voulais vous dire que ce sont les gestionnaires des systèmes éducatifs qui peuvent décider des aspects quantitatifs et qualitatifs, selon leurs objectifs, toute chose restant égale par ailleurs.
Sinon comment expliquer qu’en France (j’invente) les étudiants terminant l’enseignement supérieur soit 30% de ceux qui ont commencé, alors qu’au Canada (j’invente aussi) ce chiffre serait à 80%?
Ceci me rappelle que lorsque j’étais à l’école primaire, moins de 10% des élèves passaient à l’école secondaire. Donc, taux d’échec volontaire: +-90%.
Monsieur Yves me rappelle la défunte RPA qui n’annonçait que du mauvais et notre Yves ne voit, ne retiens et n’argumente que du négatif, du mauvais qoui!!
@Ayahu : voilà ce qui nous différencie. J’argumente. Tandis que vous, comment dire… à part incarner le rôle du perroquet de service du pouvoir… Mais peut-être arriverez-nous à argumenter de manière cohérente afin de nous expliquer ce miracle ? 😉
je suis d*accord avec vs Yves. 263 écoles c’est trop bon pr être vrai. les directeurs de ces écoles il faut « kubakorerako » ca sent la tricherie. étant donné qu’une mesure de sanction pésait sur eux au cas de moins 30% de réussite
Le pouvoir dd est semblable de ce lui de Micombero attendons les u et i pour les quartiers qui ont dit non au fameux mandat
@Prophete
1. Vous devez etre in prophete de Malheur et vous ne savez meme pas que la politique des I et u se pratiquait sous le dictateur colonel Bagaza et pas sous le dictateur general Micombero.
2. Montrez-nous comment certaines ecoles ont eu zero parce que le pouvoir DD est en train d’appliquer la politique des I et u.
Pourquoi parles tu de Micombero? Un peu de respect s’il vous plait. Sous Micombero, nous avons fait un concours national supervise par les belges.
Du sérieux quand même. Un concours national surveillé par les belges? C’était où et quand sous le régime du fameux Micombero? Le concours national a commencé avec l’année 1973. Avant c’était interdioscesain.
Courage au ministre Ndirahisha. Le pays attend des hommes et femmes de votre calibre pour son développement
Il faudrait nous renseigner sur le soit-disant système du « u et i »…si « système »,il y a eu d’ailleurs!!! C’était au temps de Bagaza et non du president Micombero.
@GiraMahoro
« ……si « système »,il y a eu d’ailleurs!!! »
Vous doutez de l’existence du système ou vous voulez nier une évidence.
Il y a déjà eu tellement de débats sur le sujet qu’il ne sert rien de le contester après des décennies!
les écoles boutiques doivent fermer trop c’est trop, Bravo à la Ministre de l’éducation
Cherchons dans tous les secteurs les performances ! Que les autres ministres vous suivent Madame La Ministre : urbanisme, routes, environnement, pêche, tourisme,…
Je salue les mesures louables prises par Madame la Ministre pour redresser l’éducation des enfants du Burundi! On en était au niveau de médiocrité inquiétant. Bravo Dr Janvière!
@ desiderate
Uriko usaba iki uwo ministre ? Uramuha amazina yawe akumenye neza
@karanga lilia: J’exprime mon appréciation, tu n’as qu’à exprimer la tienne.
Faut pas être jaloux du succès des autres! Mais ça m’étonne pas puisque « La reconnaissance pour un travail bien fait est une vertu divine et non humaine »/Claude-may Waia Némia.
Madame la Ministre, iyaba vyakunda woza nkaguheka ku mugongo au moins une heure, nkakudodesha kuko uriko ukora ibintu bizima. Garukira indero Abarundi tuzohora tukuzirikanako.Imana ikuje imbere!
@Hopefull, envoies lui un tweet d’invitation. Peut etre que « vyokunda »