Selon le ministère de l’Education nationale, le Concours national Edition 2023, qui donne accès à l’enseignement post-fondamental, se déroulera ce mardi 30 mai au 1er juin 2023. « Il concernera 7.5510 écoliers. Il se déroulera dans 907 centres de passation », indique le ministère.
Parmi les 75.510 élèves qui feront le Concours national, souligne le ministère de l’Education, figurent 17 élèves malvoyants, 5 élèves souffrant de l’infirmité motrice cérébrale, 8 élèves sourds-muets et un élève souffrant d’un handicap physique.
@Jean Pierre Hakizimana
Les 10 000, c’est ceux qui seront orientés dans les internats publics. Les autres se rabattent aux collèges communaux (ou lycées communaux?) pour continuer leurs études secondaires. Tenez-vous informés. Il y a des choix maintenant… même pour ceux qui n’ont pas obtenu la note de passage au concours.
À notre époque, les deux seuls autres choix possibles étaient soit la vie paysanne, soit le redoublement. Mais ceux-ci (ceux qui redoublaient) se comptaient sur les doigts de la main (moins de 10) dans une classe de 40 à 50 élèves (gong unique*) ou de 90 à 100 élèves (double gong*) étaient une infime minorité parmi les recalés, parmi lesquels il y avait à peine 5 réussites. Parce qu’il fallait aussi obtenir de la place pour redoubler. La majorité de ces derniers étaient relégués à la vie de paysans (aucune intention de leur manquer de respect).
*Au milieux des années 1980, le gong unique (un seul groupe d’élèves du matin au soir dans la même classe) a fait place au double gong (un groupe le matin et un autre groupe différent l’après-midi, pour le même enseignant et pour la même classe). Je suppose que c’était dû à la croissance de la population.
@Gacece,
Je voulais continuer notre discussion ici: le chiffre 75.000,000 élèves vont passer cet été le concours national. Pour vous donner une idée, je me souviens que quand j’ai passé le meme concours, nous étions 67,000.000 sur une population plus ou moins 6 millions. D’après ce qui se trouve sur l’internet, aujourd’hui, le Burundi a 12 millions âmes. Supposons qu’il a 10.000.00 place. Donc il va falloir prévoir ce qu’il faut faire pour les 65.000 âmes .
Le Burundi, veut devenir un pays émergent , puis développé d’ici 2060. Quelqu’un aurai access à la feuille de route? J’aimerai savoir ce que le pays compte faire pour les 65.000,00 âmes qui n’auront pas pas de place en écoles secondaires. Ceci est important car si vous essayez de comprendre ce que les pays qui y sont arrivés, c’était pas par accident ou miracle, il fallait créer la classe moyenne: Investissement en education, la santé, puis industrialisation et attraction d’investissements qui a renforcé l’industrialisation, (effet feedback loop)…. . Comme j’ai dit dans mon commentaire sur l’article concernant le du secteur de santé, je me demande si la Culture Burundaise n’y est pour quelque chose, donc il faut bien revoir certaines points de départs et se dire la vérités. La pauvretés n’est pas génétique, elle est créee et maintenue par l’homme.
Je sais que le Burundi a un passé qui, pour une raison ou une autre s’invite dans le présent, donc le future. Mettons ce passé, un peu à côté. Si cette discussion vous intéresse, s’il vous plait, retenez vous de parler de l’histoire du Burundi et concentrons sur ces 65 milles jeunes âmes aux s’ajouterons, d’ici une petite année, d’autre 70.000,00 âmes. Que l’on veille ou pas, le future c’est eux, pas nous! Que prévoit la feuille de route pour eux. Ce projet, a commencé il y a deux ou trois ans(?), est ce le train est déjà sorti de la gare?