Le président a avancé la possibilité de sa candidature aux élections de 2020. Une annonce qui fait polémique.
« Si la nouvelle Constitution le permet et que la population le demande, je ne vais pas me dérober. » Annonce faite par Pierre Nkurunziza lors d’une séance de questions publiques à Rutana. Toutefois, selon lui, il respectera la décision des burundais. «Si vous avez besoin de quelqu’un d’autre, je m’effacerai sans problème.»
Le numéro Un a demandé aux Burundais d’arrêter « leur obsession » pour les mandats présidentiels « Avez-vous besoin des mandats ou des autorités qui vous mènent vers le progrès ? ». Il a souligné que dans d’autres pays les questions sur la modification de la Constitution et la limitation des mandats ont déjà été vidées. Il a cité notamment l’Ouganda, le Rwanda, le Cameroun et le Sénégal.
Pourtant à son investiture du 20 août 2015, au Palais des congrès de Kigobe, Pierre Nkurunziza avait tenu à rappeler qu’il était à son dernier mandat. Les propos qu’il a tenu à clarifier : « Le discours que j’ai tenu en 2015 était en conformité avec la cour Constitutionnelle et la Constitution.»
A cet effet, le président de la République a annoncé prochainement la mise en place d’une commission chargée d’amender la Constitution. L’actuelle limite les mandats présidentiels à deux.
Le Conseil des ministres du 16 novembre avait conclu à la nécessité de l’amendement de la Constitution. Il a mandé le chef de l’Etat de mettre en place une commission qui serait chargée de faire l’inventaire des dispositions nécessitant une révision.
Pour légitimer la révision de la Constitution, le gouvernement a brandi notamment le rapport de la Commission nationale du dialogue inter-burundais (CNDI). Elle affirme qu’une majorité des participants à ce dialogue souhaitaient mettre un terme à la limite de deux mandats présidentiels.
Le bilan de la crise provoquée par l’annonce de la candidature de Pierre Nkurunziza, le 25 avril 2015, à un autre mandat est lourd. En plus du gel des appuis budgétaires, les organisations burundaises de défense des droits de l’Homme dénombrent au moins 1 000 morts. 6 000 prisonniers et plus de 250 000 réfugiés ont été recensés par les agences des Nations unies.
>>Les réactions
Le Cnared : « C’est une déclaration de guerre au peuple burundais. »
L’annonce du président Nkurunziza d’un possible autre mandat en 2020 ne fait que renforcer la détermination du Cnared. « Devant un homme déterminé à enterrer l’Accord d’Arusha et la Constitution pour s’éterniser au pouvoir, il me semble qu’il n’y ait aucun autre choix que celui d’user de tous les moyens pour contrecarrer son plan. » Cela en réalité risque de plonger le pays dans le chaos, dans une autre guerre civile. « Quelqu’un qui décide de supprimer le principe de limitation des mandats présidentiels pour s’éterniser au pouvoir est une déclaration de guerre au peuple burundais ». Jérémie Minani, le chargé de la communication, appelle à une coalition contre un « quatrième mandat » de Pierre Nkurunziza. « Il faut empêcher cet homme à accomplir son plan. »
Willy Nyamitwe : « les propos du président n’étaient qu’hypothèses, on n’est pas encore là. »
Pour le Conseiller principal en communication à la présidence, le président Pierre Nkurunziza n’a pas affiché l’intention de s’éterniser au pouvoir. Il n’a fait qu’émettre des hypothèses. « Arrêtons de spéculer, le parti Cndd-Fdd ne s’est pas encore réuni pour statuer sur une probable candidature du président. En plus, il y a un processus de dialogue inter-burundais qui est en cours à l’intérieur et à l’extérieur du pays dont les doléances de la population qui en seront issues devront être prises en compte pour amender la Constitution». Aux personnes qui craignent des troubles sécuritaires qu’un autre mandat de Pierre Nkurunziza risquerait de susciter, Willy Nyamitwe tranquillise : « les Burundais savent tirer les leçons du passé. Personne n’a envie de revivre la crise de 2015, quand des jeunes gens ont été manipulés par des individus sans foi ni loi qui ne veulent pas respecter le choix et la volonté du peuple »
Agathon Rwasa : « Qu’il arrête de prêter aux Burundais ses intentions. »
Le premier vice- président de l’Assemblée nationale indique que ceux qui aiment se maintenir au pouvoir ont la fâcheuse habitude de prêter à la population leur visée. « Qu’il arrête de prêter aux Burundais ses propres intentions.» Pour Agathon Rwasa, 15 ans passés à présider le pays sont amplement suffisants. Il indique que le parti Cndd-Fdd risque de se retrouver à faire cavalier seul sur terrain «pendant que les membres des autres partis politiques subissent des intimidations et des menaces. » Selon lui, la population risque d’être forcée à élire un candidat qui n’est pas de son choix juste par peur de représailles. « Ou alors parce que l’on n’a pas pu présenter d’alternances »
Abel Gashatsi : « L’Uprona prône le respect de l’Accord d’Arusha. »
Le président du parti Uprona indique que ce parti va veiller à ses intérêts et à ceux de la Nation. Cela passe par le respect de l’accord d’Arusha qui a permis de stabiliser le pays. Il indique que le parti Uprona fera en sorte d’être représenté à cette Commission chargée de réviser la Constitution. « Nous veillerons à ce qu’elle inclut toutes les valeurs prônées par le parti Uprona ». La Constitution amendée doit être celle qui rassure tout le monde et n’exclut personne.
Guilbert Bécaud Njangwa : « Une solution conventionnelle pour vider la question de la limitation des mandats. »
La Commission qui sera mise en place pour étudier les dispositions susceptibles d’être révisées apportera plus de clarté. « Cela nous évitera les confusions de l’actuelle Constitution qui ont occasionnées plusieurs interprétations.» Selon le président de l’Observatoire pour les élections, il faudra juste que la révision de la Constitution soit une solution conventionnelle, que toutes les parties soient associées pour éviter des divisions sur cette question. « La facilitation au dialogue inter-burundais doit aider tous les burundais à étudier ensemble ce sujet sensible.»
Sylvestre Ntibantunganya : « Dans ma foi de démocrate, je crois que deux mandats de 5 ans suffisent. »
« J’ai toujours dit qu’il y a des textes quand on veut les changer, il faut se rassurer qu’on a l’agrément, le consensus de l’ensemble des forces politiques. » Cet ancien président de la République indique qu’il faut éviter une démarche unilatérale. « Cela devrait être à mon avis, un des aspects qui pourrait intéresser le dialogue autour de la facilitation du président Mkapa. » Et de conclure : « Moi dans ma foi de démocrate et dans ce que personnellement je crois, deux mandats de 5ans suffisent pour réaliser de bonnes choses. »
Human Rights Watch
«Depuis que le président Pierre Nkurunziza est au pouvoir, il a gravement manqué au respect des droits humains des Burundais», a expliqué Ida Sawyer, directrice pour l’Afrique centrale à Human Rights Watch, contactée par Iwacu. « Le président a préféré mater les défenseurs des droits humains plutôt que de les écouter. »
En outre, Ida Sawyer fait remarquer que « le chef du Service national de renseignements, qui gère une agence qui a torturé de nombreuses personnes, rend compte directement à Nkurunziza. » Les agents responsables de ces abus n’ont jamais été traduits en justice. « Est-ce que Nkurunziza, qui est à la tête d’un pays où ont eu lieu tant de violations des droits humains, est encore la personne appropriée pour exercer les fonctions de président ? »
Amnesty International
Pour Amnesty International, tout changement majeur de la Constitution, telle que la modification de la limitation du nombre de mandats, doit se faire par le biais d’un processus authentique consultatif et inclusif.
Cette organisation, contactée par Iwacu, constate que ce n’est pas le moment d’envisager de tels changements drastiques. Le gouvernement de Nkurunziza a resserré son contrôle et supprimé toutes formes de dissidence dans le pays. « Avec une grande partie de la société civile et de l’opposition en exil, il y a un réel danger que les résultats soient unilatéraux et non inclusifs. »
International Crisis Group
« Le processus de la CNDI est téléguidé par le pouvoir et sert à légitimer ce qui est l’intention du président depuis longtemps: rester au pouvoir autant que possible. En cela, il s’inscrit dans la tendance actuelle du retour de l’autoritarisme en Afrique. A l’instar de Paul Kagame, Sassou N’Guesso, Paul Biya, et bien d’autres présidents, il remet en cause la limitation des mandats », explique Thierry Vircoulon, analyste senior à l’ICG. De surcroît, il fait remarquer que « même l’ANC en Afrique du Sud parle de remettre en cause cette clause qui figure dans la Constitution sud-africaine depuis 1996. » Pour cet analyste politique, la vague de démocratisation des années 90 a maintenant cédé la place à une vague d’autoritarisme qui ramène le Burundi et bien d’autres pays africains en arrière. Et de conclure : « Le passé et ses mauvaises habitudes politiques sont de retour. » Le passé et ses mauvaises habitudes politiques du XXè siècle sont de retour au XXIè siècle
Gutwara biraryoshe!!! Ntanumwe yigeze yikurako aha iwacu, kiretse Abami. Je me pose des questions:
Est-ce que Rwasa ne ferait pas la meme chose???? Et le Frodebu (j’exclus volontiers Ntiba et Nyangoma car ils furent de vrais compagnons de Ndadaye), ne ferait-il pas la meme chose? L’UPRONA suivra la route tracee par les DD, Gashatsi et Gaston ne sont que des personnes qui veulent trouver a manger.
La seule bonne chose faite this time: tout le monde est informe bien avant.
Nkurunziza peut changer la constitution comme il veut, mais je pense que ca serait commettre une erreur tres graves qui pourrait se reveler contre-productive. S’il etait malin, il dirait a Burundi, et le plus tot possible, qu’il va plier bagage en 2020. Comme ca, meme ses opposants radicaux auraient du mal a continuer a le combattre. Mais, maintenant qu’il insunie son intention de briguer un troisieme manda (ou qautrieme selon les opposants), il gache tout. Et j’ai peur que la chose ne se tourne contre lui. Et cela pour les raisons suivantes:
1). Il risque de facher ses amis qui, il faut le dire, sont capables de lui faire du mal plus que meme ses ennemis.
2). Si ses amis/ennemies parvenaient a lui faire tomber, il irait dans les anales de l’histoire du Burundi comme un president qui n’a servi que son propre ventre, ce qui serait pour lui un deshoneur alors qu’il a quand meme quelques accomplissements positifs a song compte.
3). Si les choses terminent mal, ca serait leguer une tache (iceyi) a leguer a ses enfants. Et aucun pere ne devrait pas faire ca.
En conclusion donc:
Que ses amis (son cercle restreint) lui conseillent de rononcer a ces ambitions pour un autre mandat qui risques de l’affecter negativement.
Nous sommes ingrats vraiment. Pita nous mene tout droit vers le progres. Supposons que tu n’ aies jamais eu faim et que tu vis un peu de cet experience combien noble? Tu connais la faim, quelque chose que tu ne connaissais pas avant. N’est ce pas le progres de savoir??? Supposons qu’on te casse les genous parce que tu as dit de mauvais mots!!! n’est ce pas le progres d’apprendre a marcher avec des bequilles?
Ingrats…
Mechant, toi!
Pour se maintenir au pouvoir, Nkurunziza compte beaucoup sur ladite « majorité silencieuse » à laquelle on prête aisément l’intention de préférer que son champion règne éternellement. Or, cette majorité silencieuse est la première à être frappée de plein fouet par les privations de tous ordres. On peut dire sans se tromper qu’elle est la première à vouloir que les choses changent. Mais comme elle est « silencieuse » on lui fera par manipulation, tricherie et intimidation faire et dire ce qu’on veut.
Je pense que nous devons dépasser l’analyse qui se limite au nombre de mandats présidentiels. Réfléchissons sur cette réponse de Peter sur la question de savoir si il va briguer un autre mandat. Il a répondu que le nombre de mandats importe peu mais qu’il faudra élire quelqu’un qui mènera les burundais au progrès. De quel progrès parle-t-il?
Avec Pierre Nkurunziza au pouvoir, le sucre a passé de 700 à 3000, le carburant de 900 à 2100, taux de change du dollar, de 900 à 2700, le riz de 600 à 2000, haricot de 300 à 1800, farine de manioc de 200 à 1200, Amstel de 700 à 2000, primus de 600 à 1500. Vous êtes témoin par contre que le revenu des burundais a chuté au lieu d’augmenter.
Au moment de son investiture en 2005, il s’indignait que le Burundi faisait partie des pays les plus pauvres. 12 ans après, le Burundi ne fait plus partie seulement des pays les plus pauvres, c’est le pays le plus pauvre du monde.
Le PAM a annoncé qu’en 2017, 2 millions de Burundais vivront une famine poussée à l’extrême. Sincèrement, même si tu serai l’épouse ou l’enfant de Pierre Nkurunziza, pour quelles raisons voudriez-vous l’avoir comme président jusqu’en 2020? et au delà?
Je vous tends une oreille attentive.
Cher Kabwa,
Tu es totalement menteur! Donnes-nous les sources de tes données? De 2004-2006, je circulais presque chaque jour dans les trois pays Burundi, Rwanda et RDC. Ma monnaie principale était le dollars américain. Dis-moi, cette banque qui vendait le dollars à 900 BIF? Comment le dollars pouvait couter 560 FRw au Rwanda, au Congo 480 CDF (franc congolais) et coutait 900 BIF alors que respectivement le Franc rwandais était échangé à plus de 2 fois le franc burundais et 3 fois le franc congolais? Pour te corriger le dollars coutait entre 1100 (BRB) à 1250 FBU (Marché noir)! Voici le lien pour ne plus mentir http://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?codeTheme=2&codeStat=PA.NUS.FCRF&codePays=BDI&optionsPeriodes=Aucune&codeTheme2=2&codeStat2=x&codePays2=BDI&optionsDetPeriodes=avecNomP&langue=fr
Même mensonge pour le carburant! Le carburant coutait exactement 1100 FBU!
[Ndlr:Le PAM a annoncé qu’en 2017, 2 millions de Burundais vivront une famine poussée à l’extrême.] Qu’en est-il au Rwanda voisin?
Aimer ou ne pas aimer Nkurunziza c’est ton droit mais inventer un mensonge ou des histoires juste pour salir quelqu’un est un péché contre Dieu et les hommes!
Cher Fofo,
Je pensais que tu voulais fournir des chiffres expliquant comment le Burundi a progressé depuis 2005. Sinon si c’était pour apporter ces petites nuances qui dépendent des auteurs, ça ne change pas grand chose, le Burundi reste dans le gouffre. Ouvrez les yeux, chassez cette cécité politique qui est en vous.
@Fofo, c’est quoi cette comparaison? si autant (ou plus, ou moins, tu n’as pas cite tes sources) de Rwandais vont souffrir de faim, elle sera moins atroce pour nos cpmpatriotes? Pourquoi ne pas evoquer le Tchad, le sud Soudan et le Bangladesh, tant qu’on y est? Le constant est que Nkuru n’a apoas ete ce liberateur que l’on chante, et que depuis qu’il est aux affaires, le peuple Burunddais souffre encore plus qu’avant lui. Mais il aura toujours des Fofo qui profite de son pouvoir, et qui espere qu’il restera eternellement (heureusement, il finira par partir. De force ou de gre. pour le bonheur de tous.)
Constitution isanzweho yaramubuza 3eme mandat, ariko yarigize umukuru w’igihugu gushika ubu. Iyo bariko barategura, ko ari CNDD FDD iriko irayitegura, abarundi ni bitege mandats za Nkuru nyinshi nyinshiiiiiii. Mkapa na Mfumukeko bariko baranonosora kuzomwimika bishasha.
En dehors de toute spéculation, je sais exactement comment Nkurunziza quittera le pouvoir. Je vous le dirai le jour de son départ.
Bonne journée
Kibwa
parton mon french
Tu le faits express…
Vous iwacu vous avez demander cette question a tous le monde sauf le peuple.
c’est cela le problem!! et si le peuple aime nkurunziza et que 1% le haisse.Ou est le problem qu’il soit president encore ?
Autre chose.Cette accord d’arusha n’a pas amener la paix .Cette accord d’arusha a fait dormir le geurre. et cette accord ne sera pas facilement adapter dans les decennies a venir.
il ya des gens qui seront difficiles de savoir quelle ethnie il appartient.
il ya les problems des melanger,twa,ganwa,comment donner le droit aux tutsi ,twa,ganwa d’etre en competition au niveau de president.
le problem de bcp de tutsi dans les insitutions et prives
le problem d’apartenance ethnique et verification
le mandat de 5ans est trop peti et couteux. et adaptable a l’europe deja stable et deja construite
il faut a mon avis un mandat de 8ans plus 6ans renouvelable.Les presidents africain on besoin de bcp de temps pour construire leur pays
cette accord d’arusha n’a pas eu un referundum du peuple et c’est pas donc valide.
Mais cela ne veut pas dire que nous devons ignorer la protection de la minority .
Le problem est que seul un pays en afrique les burundais ont tjrs peur de parler la verite.
il faut parler comme TRUMP.:ouvertement et sagement.
Eric pour vous l’ alternance et contre productif pour les etats africains? Pour dire juste le contraire d ‘ Obama l’ afrique a besoin des hommes fort que des institutions fortes. Ya t il un probleme au Ghana, senegal, afrique du sud, Nigeria,namibie pour n en cite que ceux la qui l alternance est un model en afrique, qu’ ont ils perdus en respectant leur constitution? Pourquoi cela doit etre un probleme dans les pays des grands lacs a part la Tanzanie? Tout le monde ignore que arusha a permit au cndd fdd d etre au pouvoir aujourd hui ne pouvant pas militairement en decoudre avec les ex fab et si buyoya jouait le meme jeu a l epoque en pietinant les accords d arusha ou serait le cndd fdd aujourdhui? Ils peuvent rester au pouvoir autant qu ils veulent meme enterrer arusha mais ca ne sera aussi facile pour eux. Une jeunesse desoeuvree et plus dangereuse qu une Kalashnikov. Qu ils serrent bien leur ceinture. J ai oublie quelque chose arrete de jouer avec la carte ethnique ca ne tient plus c est une question de Principe et de respecter ces engagements point et bar.
Human Rights Watch, Amnesty International et International Crisis Group dans une affaire totalement burundaise!!!!!
Quel rapport y-t-il entre ce slogan « Droit de l’homme » et les mandats présidentiels? Pourquoi ne disent rein quand Angeles Merkel veut se présenter pour un 4ème mandat ou quand le Premier Ministre canadien veut se présenter pour le 3ème mandat? Personnellement je n’encourage pas Nkurunziza à se présenter pour un 4ème mandat mais ce que je déteste ce comportement des occidentaux qui veulent toujours se faire pour nos portes-parole pour des affaires pour lesquelles ils n’ont jamais été mandatés! Ce qui est encore plus choquant est qu’ils se font experts de toutes les régions du monde plus même ceux qui y résident! Si c’était possible j’aimerais une confrontation directe avec eux pour voir s’ils sont réellement expert de mon pays plus que moi!
Cesse tes émotions. Qui t’a dit que ces gens qui se sont exprimés au nom de ces organisations sont des Occidentaux. Toutes les fois qu’il y aura des morts, des hommes castrés pour ce qu’ils sont ou pensent, des femmes violées…, le monde ne se taira pas.
@Ntizizana
Je ne suis pas raciste et je ne le serai jamais. Je travaille avec les occidentaux et j’ai bcp d’amis blancs mais quand il faut dire la vérité, il faut la dire. Tous les occidentaux ne sont pas méchants, hypocrites ou égoïstes de même que tout africain n’est pas diable même si pour caricaturer le satan, on lui donne l’image d’un noir! Je suis fier de ma race et je ne cesserai jamais de promouvoir ses valeurs. Je reconnais et respecte aussi les valeurs des races. Ce que je deteste, ce comportement de vouloir se montrer supérieur aux autres en nous prenant pour des enfants. Je suis pour la complémentarité car ils ont ce que nous n’avons pas mais ils doivent reconnaitre aussi que nous avons ce qu’ils ont pas. Ils ont une technologie, nous avons la matière première; ils ont des industries, nous avons le marché pour leurs produits; Ils ont la science, nous avons un terrain quasi vierge sur lequel ils peuvent appliquer cette science. Dans ce cas qui est supérieure à l’autre ? Connaissez-vous les conséquences d’une surproduction sans marché pour écouler tes produits?
S’agissant de Human Rights Watch, Amnesty International et International Crisis Group, dites-moi ce qu’ils ont dit sur cet article.
http://www.lefigaro.fr/international/2016/07/08/01003-20160708ARTFIG00130-la-liste-macabre-des-noirs-abattus-par-la-police-americaine-ne-cesse-de-s-allonger.php
Les burundais ont plus de valeur que les peuples américains ? En tant qu’être humain, je pense que nous devrions combattre le mal où qu’il soit car le mal est le mal peu importe l’endroit ou le pays sur lequel est commis! Fin de citation!
Nkurunziza peut partir, n’en doutons pas. Mais il a mis sur pied ou laisser s’installer un système qui ne lui permettra pas de partir. Au fil des ans, le système a accaparé richesses et avantages aux dépens de la population, il est devenu extrêmement puissant. La nature de tout système étant de se perpétuer, ce ne sont pas les Accords d’Arusha, la Constitution ou les élections qui vont l’arrêter. L’erreur que nous commettons est de nous braquer contre un homme, alors qu’il n’est que la partie visible d’un iceberg.
Il ne faut pas perdre de vue que Nkurunziza gouvernement pcq les officiers de l armée et la police sont de connivence avec lui. C’est l armée qui dirige aujourd’hui comme hier. Nkurunziza restera au pouvoir tant que l armée le lui permettra. Il ne faut pas tergiverser:ou vous pouvez affronter l armée Burundi ou vous ne pouvez pas. Dans la deuxième hypothèse il faut la fermer et pour très longtemps. L armée a confisqué le pouvoir, les ex fab qui hier faisaient la pluie et le beau temps ne sont aujourd’hui que des salariés ,les ex fdd cndd sont maîtres à Bujumbura jusque à la fin des temps.
Je sais comment Nkurunziza s’ y prendra pour briquer un nième mandat: Il mettra en place une commission chargée d’amender la constitution , cette commission dira que « le peuple » ne veut pas de limitation de mandat, et le nouvel article sera inséré dans la constitution, qui sera approuvé par la postiche assemblée nationale ou par référendum du « peuple ». Nkurunziza a le » peuple » derrière lui . Et lorsque je parle du « peuple » vous aurez certainement compris qu’il s’agit d’une catégorie de gens.
@Kabingo Dora
« vous aurez certainement compris qu’il s’agit d’une catégorie de gens »
Ce que vous dites semble intéressant. Cela aurait été encore mieux si vous aviez mis un nom sur cette catégorie. Allez, lâchez-vous! Accouchez!
@ Bakari
Ah je vous vois venir Mr Bakari , les burundais se connaissent même dans leur silence . On sait qui est se cache derrière le « peuple »
Ewe Bakari nawe! Que veux-tu que Dora accouche? L’as -tu engrossée? Anyways! moi j’ai compris que la categorie de peuple dont parle Dora est constituée par ces burundais qui se sont laissés achetés par Nkurunziza et son équipe soit avec des sacs de riz et de haricots, de pagnes ou leur maintien dans des postes ou autres avantages mais aussi avec ses mensonges fondés sur la vengeance contre les tutsi et la libération d’une partie qui se croit encore liée. Voilà ce que j’ai compris si toi tu as compris autre chose c’est ton affaire.
@Kabingo Dora
NKURUNZIZA pourra le faire comme son homologue du nord de l’Akanyaru l’a fait pour rester à vie au pouvoir. Et personne parmi Pacifique, Mbonimpa, Armel, Vital….n’a osé souler ne fus qu’un seul doit pour dénoncer ces manigances sauf au Burundi.
@ Bono
Tu dis : » Et personne parmi Pacifique, Mbonimpa, Armel, Vital….n’a osé souler ne fus qu’un seul doit pour dénoncer ces manigances sauf au Burundi »
None biratangaje? Est-ce vraiment étonnant? Ceux que tu liste ici sont des burundais et non des Rwandais. Je ne voie pas ce qui est étrange s’ils se focalisent sur les questions entièrement burundaises.
@Bono
Si votre cher président Nkurunziza veut imiter le voisin du nord qu’il n’oublie pas au moins le bon côté de ce voisin du nord.La corruption-de ce côté-là-n’est pas aussi criante que chez les dd où elle est devenue un mode de vie administrative sans parler d’un bilan économique macabre!!
En meme temps @Bobobo, ces dignes combattants des droits humains sont Burundais et non Rwandais. Que dirais tu si, par un hasard impossible, l’eveque de Kigali par exemple se levait contre les axactions des DD? (qui n’en sont pas moins effroyables).
La solution aux problèmes du Burundi nécessite une approche impitoyablement franche sans se soucier des valeurs culturelles et morales. Autrement dit : les burundais nitwaguma dutwagwa n’amasoni n’ibindi dutinya ngo kuko bizira tuzokanguka ataco tucera. Au bon entendeur salut. celui qui doute encore sur les ambitions du président actuel doit se réveiller, la constitution sera changée, nico gituma twohagurukira rimwe pour le bien du peuple, car actuellement la situation est catastrophique et va même empirer.
@Siempre Haguruka
1. Sans vous soucier des valeurs culturelles et morales, vous ne seriez qu’un autre aventurier (voire meme un autre chef de guerre?) qui veut arriver au pouvoir SANS BUTS PRECIS DE DEMOCRATIE ET DEVELOPPEMENT DURABLE ET INCLUSIF DANS LE BEAU PAYS DE MWEZI GISABO.
« Ils nous menent souvent en bateau
Vers des destinations qu’on ignore… »
(Paroles de la chanson On a tout compris (Mangecratie) de 2002 de l’ivoirien Tiken Jah Fakoly (www.dailymotion.com).
2. Dom Heldem Camara (ne en 1909 et mort assassine en 1999) (archeveque catholique a Olinda et Recife (nord du Bresil) devait bien se soucier des valeurs culturelles et morales quand il utilisait la Theologie de Liberation pour aider les pauvres du Bresil.
« Quand je donne de la nourriture aux pauvres, on m’appelle in saint. QUAND JE DEMANDE POURQUOI LE PAUVRE N’A PAS DE NOURRITURE, ON M’APPELLE UN COMMUNISTE »
3. Lee Kuan Yew (1923-2015) (= ancient Prime Minister a qui la cite-Etat de Singapour doit son developpement economique spectaculaire) devait bien se soucier des valeurs culturelles et morales puisque son leadership etait base sur LES VALEURS ASIATIQUES, ET SURTOUT SUR LE CONFUCIANISME.
« He buttressed his leadership WITH ASIAN VALUES, ESPECIALLY CONFUCIANISM. Confucianism, for example, holds that PEOPLE MUST WORK TO SUPPORT GOD IN HIS CO-CREATION..(INSTEAD OF PRAYING FOR MIRACLES AND SURVIVING ON HUMANITARIAN HAND-OUTS… »
(Voir Mitsiko Kahunga: East Africa: Learning from Germany & Singapore takes more than aping education practices. http://www.newtimes.co.rw, 20 October 2015).
4. EN CONCLUSION, si des gens (homo Sapiens adultes?) vont prendre certains risques (emprisonnement, torture, mort en prison, execution extra-judiciaire, mort sur le champ de bataille, laissez derriere orphelins et veuves dans ce monde ), IL FAUT QUAND MEME QU’ILS SOIENT CONVAINCUS QU’ILS SE BATTENT POUR UNE CERTAINE IDEOLOGIE OU UNE CERTAINE CAUSE JUSTE.
1. Mon cher STAN, je ne suis pas un chef de guerre, mais face au désespoir c’est la seule chose qui s’impose. Crois-tu vraiment que les négociations en cours apporteront la solution? je crois qu’un hungry man is an angry one. Je ne peux me résigner à l’oppression sans geste en retour. Chaque action impose une réaction… Mon objectif est bien précis et je ne vais pas l’exposer ici. Bientôt ça ne sera un secret pour personne.
2. ; 3.; hors sujet
4. La cause est ici est noble et juste noble. Donc, il y aura des dommages collatéraux, le monde est ainsi fait.
BàT, SIEMPRE.