Le Groupe de Presse Iwacu porte à la connaissance du public que grâce à ses investigations deux corps ont été repêchés de la Mubarazi, jeudi 11 août 2016.
Mutilés et fortement abîmés, il n’a pas été possible de les identifier. Ils ont été acheminés vers une morgue.
Iwacu, pour le moment, ne peut pas dire si le corps du journaliste Jean Bigirimana est parmi les cadavres retrouvés. Iwacu va entamer à partir de la semaine prochaine une demande d’identification des deux corps par des services spécialisés. Le Groupe de Presse Iwacu poursuit par ailleurs ses enquêtes.
Pour Iwacu
Antoine Kaburahe
Directeur des publications
continuez à faire des investigations sur 11 corps dont la population de muramvya a vu dans la Mubarazi.Du reste grand chapeau au Journal Iwacu.
Chapeau l’ équipe de presse Ieacu, pour la détermination et solidarité .vous venez de faire un travail exceptionnel, qui dépasse vos limites et compétences. Vous venez de donner un bon exemple aux autres équipes de travail qu’ ils peuvent être solidaires envers les collègues disparus dans les mêmes circonstances que Jean. Mwarariye inzoka , ntimuzonanirwa umurizo.kandi ibikorwa canyu kirahezagiwe. Mwashobora gusaba ADN de ces deux corps qui qu’ ils soient, ce sont des vies humaines, imana izobahembera ico gikorwa gihezagiye mukoriko mukora. Nabatazi iyo ababo batawe ni benshi,bazobashimira. Bane bimana,vous êtes nos héros, ntanimwe atazi ko ari à vos risques et périls. Je vous apprécie, je vous adore ,je vous aime beaucoup beaucoup. Imana ibazigame. Kandi ,c’ c’est avec beaucoup d’ émotions ndabibandikiye. Nifuza kuzobibabwira ,un jour amaso mu yandi. Je vous remercie.
Bonjour,
Tout simplement merci de nous tenir informer et courage.
On ne peut qu’admirer la retenue et la ténacité dont fait preuve IWACU dans ses efforts pour faire la lumière sur l’enlèvement de Jean Bigirimana.
Espérons que ces efforts seront couronnés de succès – tant pour l’identification des cadavres retrouvés que pour celle des auteurs des enlèvements et des exécutions sommaires.
Courage,
Bonsoir,
L’un de ces deux corps pourrait etre celui de SADIKI BAMBORUBUSA alias SIMPLE,couturier,membre du parti UPD,habitait sur avenue de l’univesrsité au no 4(ancien numéro)/BWIZA.
Neanmoins,il était enlevé sur la deuxième avenue à Bwiza(non loin du petit marché) le 04/08/2016 pendant l’après-midi par les policiers en uniforme bleu foncé à bord d’un pick-up selon les temoins sur place.
Je pense que les burundais devons pas être naïfs! Dire que quelqu’un a été embarqué dans un Pick-up par des gens en uniforme de police ce n’est pas suffisant! Au Burundi, les gens se connaissent, il faut plutôt avoir identifier au moins une personne parmi ces gens ou du moins identifier le numéro de plaque de ce véhicule! Sinon, parler d’un pick-up et/ou d’uniforme de police ça n’aide pas surtout dans un pays où certains malfaiteurs ont été déjà attrapés plus d’une fois avec les uniformes (de police ou de l’armée) et des véhicules portant des plaques de l’armée ou de la police.
Soyons vigilants pour éviter la confusion et le mensonge! Si demain il arrive quelqu’un arrête un homme à côté de toi, essaies de l’identifier ou du moins identifier son véhicule comme ça, on a des preuves vérifiables!
@Fofo, de toutes les facons, comme les operations de ce genre sont faites par surprise et rapidite, les gens ne peuvent pas identifier exactement les visages des ravisseurs ou les numeros de plaque de leur vehicule. Tout ce qu’on peut identifier est le genre et la marque, mais aussi l’habit porte. C’est ainsi que notre ami parle de l’uniforme de police. Si d’autres criminels portent la meme uniforme que la police.cela signifie que les services de securite ne maitrisent aucune situation, ce qui serait contraire aux propos ressasses par sieur Bunyoni, Ministre de la securite ou par Nkurikiye, son porte parole. En conclusion, chaque fois qu’un forfait sera commis par une personne en uniforme de la police, c’est elle qui sera pointee du doigt et non le suppose usurpateur de leur uniforme.L’excuse ne tient donc pas debout.
@John, tu veux nous dire que ça se fait à moins de 10 seconde? 10 secondes suffisent pour pouvoir les identifier surtout en cette période où il y a des disparitions. Aujourd’hui on a des smartphones qui ont des caméras, il faut au moins prendre une photo discrètement pour en servir de témoignage si la personne disparaissait! Sinon, la globalisation est dangereuse parce qu’il ya risque de se tromper et accuser des innocents arbitrairement! Il est vrai qu’il y a des policiers et agents de renseignement qui sont brutale mais ce n’est pas tout le corps! C’est pourquoi, il faudrait tout faire pour identifier les malfaiteurs!
@Fofo, cher ami je n’ai dit nulle part que tout le corps de defense et de securite est criminel. Ce serait une globalisation dangereuse. Ce que j’ai dit est que les ravissuers et autres criminels qui agissent en pleine journee jouent sur la surprise et la rapidite. Une personne non avisee ne peut en quelques minutes meme avec un smartphone prendre une photo car elle n’y est pas du tout preparee.Juste le temps de realiser qu’autour de soit un forfait vient de se comettre que son auteur a deja file. Ailleurs on a des cameras de surveillance. Meme a Kigali chez les voisins, les cameras sont installes a des coins sensibles. Sinon demander a un citoyen de passage qui vient d’assister a une scene rapide et a laquelle il ne s’attendait pas du tout de faire une photo, c’est impossible.Seul l’oeil a cette rapidite mais lui aussi ne peut pas capter les details.
@Fofo,
Ne faites pas le malin, FOFO, vous savez très bien comment cela se passe quand un Etat décide de tuer ses propres citoyens. Reka kwigira gugu… !
Pour les enlèvements, disparitions forcées et autres exécutions extrajudiciaires où les preuves ont été rassemblées et transmisses à qui de droit, votre Ministre de la Justice a préféré capituler devant les questions gênantes et précises de la Commission des NU contre la Torture. Cette Ministre ne le sait peut-être pas mais elle sera parmi les premières à répondre de ses crimes à La Haye car elle sera un des témoins clés de ce qui se passe au Burundi. Elle instruit des dossiers qui n’aboutissent jamais car bloqués par ceux qui contrôlent actuellement le système judicaire dans ce pays meurtri, et elle pense que ce qu’elle fait est anodin. En ce qui me concerne, j’ose espérer que ces sanguinaires n’auront pas le dernier mot et qu’ils finiront leurs jours dans les geôles nationales ou internationales.
Courage au Groupe de Presse I Wacu. Vous venez de démonter une fois de plus et aux yeux du monde que vous êtes de vrais professionnels des médias, pas les médias de la haine que je tais ici.
Nous nous appelons tous Jean et nous sommes de tout cœur avec sa famille meurtrie comme celles de milliers d’autres au Burundi, victimes du mandat sanglant .
il faudra essayer d’identifier le corp retrouvé dans la ruvyironza