La direction du Groupe de Presse Iwacu a appris avec stupeur l’agression publique dans un bar de Giheta (Gitega) dont a été victime le journaliste de sa rédaction Désiré Sindihebura samedi le 24 février en visite à sa famille.
Selon les médecins, le journaliste a des côtes cassées, de nombreuses blessures et n’entend plus d’une oreille à cause des coups de pied sur la tête.
Le journaliste a porté plainte et la direction du journal vient d’apprendre que deux des agresseurs présumés sont sous arrêt.
Le Groupe de Presse Iwacu prend acte de l’arrestation des présumés agresseurs et des premières suites judiciaires données à cette affaire. Bien évidemment, nous ferons quant à nous tout ce qui est de notre ressort pour que de tels actes de violence ne restent pas impunis.
Pour l’instant, nous voulons surtout redire à notre collègue combien nous sommes affectés par cette agression et souhaitons qu’il se rétablisse au plus vite pour reprendre sa place au sein de la rédaction.
Pour le Groupe de Presse Iwacu
Antoine Kaburahe
Directeur
L’agression dont a été victime le journaliste d’IWACU est grave. Grave par les faits eux-mêmes, et grave parce qu’elle témoigne d’un état d’esprit, d’une propension à la violence à l’encontre d’opposants ou adversaires politiques présumés. Après un longue période de tirades appelant « à casser les dents des opposants », qui peut s’étonner que des actes de violence soient commis ?
Il reste deux mois et quelques semaines avant le référendum. Un appel des hautes autorités au calme, à la civilité et au respect de tout un chacun – hommes, femmes et enfants – serait parfaitement justifié.
Il se fera attendre, je le crains.
@znk
Mes propos ne sont pas ni excessifs ni insignifiants car ca te fait bouger. Tu fais partie de la communaute burundaise, n’est-ce pas? C’est mon objectif.
On ne doit pas nécessairement être de la communauté burundaise pour juger si une opinion (sur le Burundi) tombe dans l’excès ou pas. Et vous n’êtes pas le mieux indiqué pour dire que vous nagez dans l’exagération ou pas. Sachez que l’excès dessert la cause pour laquelle il tentait de lutter. Et détrompez-vous, vos opinions d’irréductible ne font pas bouger grand-monde; que du contraire.
Turagowe nukuri mbega izombonerakure tuzozikizwa nande
Bon courage, chers journalistes d’I Wacu, vous qui travaillez toujours la peur au ventre. Nous faisons face à une des dictatures les plus cruelles que notre belle nation ait jamais connu. Cette dictature concerne pele-mele femmes, enfants, jeunes, vieillard toutes ethnies confondues. Toutes les initatives tant nationales qu’internationales, y compris les investigations de la CPI pour crimes graves dont des crimes contre l’humanité, lui viendront à bout et nous retrouverons la paix, une fois pour toutes je l’espère..! Vous serez fiers, chers journalistes d’I Wacu, d’avoir contribué très largement à informer le monde entier, de façon équilibrée, objective sans complexe ni complaisance, sur les malheurs, les injustices et violences de toutes sortes y compris viols, tortures, assassinats ciblés (la liste des maux n’est pas exhaustive, malheureusement) que subissent de nombreux Burundais depuis avril 2015. Nous sommes tous fiers de vous..! Bon courage.
Kuri Harimbari na Kaburahe A.Erega no muri abattoir(ibagiro) abanyamakuru bararungikwayo kugira batumenyeshe ukwo ibitungwa muntu(ironie) bibagwa!!!Erega nihataboneka ibihugu nka Botswana biza biramagana aba pezida bamanyanga(abicanyi,ibisuma,ababeshi),tuzoshiduka ibitungwa muntu vyo muri afrika vyahereye ku macuniro,ONU n’amakungu birorera!
Giheta a toujours ete un abattoir d’etres humains. Les auteurs ou les bouchers en sont fiers, les Imbonerakure. Iwacu pourquoi envoyez vous vos employes a la boucherie?
Note d’iwacu
Désiré était en visite familial, il vient du coin.
merci
A. Kaburahe
@harimbari
Vos propos sont (toujours) excessifs; alors que vous n’ignorez pas que ce qui est excessif est insignifiant.