Le Groupe de Presse Iwacu avait fait appel contre la condamnation à deux ans et six mois de prison et un million de Fbu d’amende pour chacun des quatre journalistes arrêtés depuis le 22 octobre 2019.
Pour rappel, en octobre 2019, Agnès Ndirubusa, Christine Kamikazi, Térence Mpozenzi et Egide Harerimana avaient été arrêtés à Bubanza alors qu’ils entamaient un reportage sur des troubles signalés dans la région.
Nous avons la tristesse d’informer les Burundais et la communauté internationale que la cour a rejeté notre appel. Les quatre journalistes restent en prison.
Nos collègues sont innocents des charges qui pèsent sur eux. Iwacu va continuer à réclamer justice et porter l’affaire auprès de la Cour Suprême.
Depuis 12 ans, Iwacu fait son travail d’information en toute légalité, selon les règles strictes de la déontologie. Nous n’abandonnerons jamais nos collègues, victimes de leur travail et, sans doute, de sombres jeux d’influences. Nous continuons à croire, malgré tout, qu’ils et elles seront rétablis dans leurs droits et que la liberté de la presse, garantie par la Constitution du Burundi, sera finalement respectée.