Le Conseil National de la Communication (CNC) du Burundi a ordonné au journal Iwacu de retirer une interview réalisée avec M. Gratien Rukindikiza, ancien officier de l’armée et analyste reconnu des questions sécuritaires dans les médias internationaux.
L’entretien portait sur la présence de l’armée burundaise en République Démocratique du Congo (RDC), un sujet d’intérêt national aux implications politiques, sécuritaires et diplomatiques majeures. Iwacu estime que les Burundais ont le droit d’être informés et de comprendre les enjeux de cette question qui concerne directement leur pays. Le journal Iwacu tient à préciser qu’il n’a enfreint aucune loi en publiant cet entretien.
Cette injonction constitue une atteinte grave à la liberté de la presse et à la liberté d’expression, des principes fondamentaux d’une société démocratique.
Depuis 17 ans, malgré un contexte particulièrement difficile, Iwacu s’efforce de remplir sa mission d’informer avec professionnalisme et indépendance. Le journal réaffirme sa détermination à poursuivre son travail avec rigueur et à défendre le droit du public à une information libre et de qualité, essentielle au bon fonctionnement d’une société.
Face à cette nouvelle entrave, Iwacu sollicite la compréhension et le soutien de son public et de ses lecteurs, qui partagent son engagement en faveur d’une information indépendante et responsable.
Chers monsieurs et chères mesdames d’iwacu, surtout ceux qui se trouvent au Burundi, je vous remercie pour votre courage. Continuer a pousser pour la vérité car c’est une cause noble!
Quand à CNC, je veux vous donner le bénéfice de doute et supposer que l’exigence de retrait de cet entretien a été faite avec une très bonne intention. Aujourd’hui, avec l’internet, le monde médiatique est comme une église ouverte. La présence des soldats Burundais est bien connue bien avant que même ils posent leurs pauvres pieds sur le sol zairois(sic).
Je vous donne un autre exemple. J’ai lu quelque dans des médias credibles que Mr le grand de Gitega voulait aller demander la paye à Tchisekedi. Mais comme Mr ne peut pas y aller en voiture même si il a suffisamment de gazoil,( quoi que cela aurait été bien pour sa santé mentale de traverser le zaire en voiture et s’aerer le cerveau), Le zaire(sic) lui envoyé un avion pour l’emmener à Kishasa. Tchisekedi ne s’est même pas gêné de le recevoir dans son bureau ou le palais présidentiel. Il parait qu’il l’a même pas vu. Par contre, les zairois sont venus le rencontrer à l’aéroport et lui passer le message qu’il était pas question de lui payer car ses services étaient de mauvaise qualité car, après tout, qu’ont il fait? Toute la région de Kivu est tombée presque sans resistance.
Je suis certain que Mr Le grand ou le gouvernement Burundais ont une autre version et que la vérité est quelque part au milieu de ces deux comptes rendus. Tout cela parce que le président Burundais a choisi d’opérer dans l’opacité totale. Pour moi, c’est presque certain qu’il sait que ce qu’il fait n’est pas correct. Et je dirais que il se peut qu’il est retourné avec du cash liquide. Après tout pourquoi faire des heures de vols pour entendre ce qu’il peut faire au téléphone ou par email? Je spécule bien sûr mais tout ceci pour vous montrer comment les cerveaux peuvent inventer n’importe quoi quand on fonctionne dans l’opacité totale.
Aux Burundais de CNC, seule la vérité nous aides a créer des conditions de sécurité! Laisser les enfants du Burundi travailler pour faire avancer ce pays qui nous est cher! Ne vous mettez pas du mauvais côté de l’histoire car vous serez jamais pardonné car l’histoire le montrera que vous faites partie de ceux qui ont plongé le Burundais en enfer!