Jeudi le 12 novembre 2020, l’administration de la commune Mukaza a lancé une campagne pour l’utilisation des poubelles publiques dans cette localité. Une semaine après, Iwacu a constaté que le succès de ces poubelles n’est pas encore au rendez-vous.
Le constat est sans appel : beaucoup de personnes ignorent l’utilité de ces poubelles publiques. Emery Nduwayo, rencontré au centre-ville, à l’endroit appelé communément « kuri kiosque » explique :« j’ai déjà remarqué que pas mal des gens ne savent pas réellement la raison d’être de ces boîtes. Certains ignorent même que ce sont des poubelles qui sont à leur disposition. »
Pour lui, «il est impératif de mentionner dans toutes les langues parlées au Burundi l’utilité de ces gros cageots, pour que tout le monde soit au courant de leur rôle », selon cet agent de Lumicash qui y passe toutes ses journées.
Éric Nzisabira, au marché dit « Ruvumera », estime que le suivi et l’encadrement devraient accompagner le projet, car, il y a ceux qui y jettent des restes de nourriture provenant des ménages. Et cela ne devrait pas se faire.
L’administrateur de la commune Mukaza, lors de l’inauguration de ces poubelles, avait indiqué que ceux-ci ne sont pas destinés à recevoir les déchets ménagers, mais plutôt les emballages ou d’autres détritus laissés par les passants.
D’autres personnes confirment l’utilité de ces poubelles, car la propreté est meilleure depuis leur installation.
Vingt poubelles publiques d’une valeur de 12 millions BIF ont été installées sur les certaines places, notamment les parkings au centre-ville, les jonctions des grandes artères, près des établissements publics comme l’université du Burundi et près de l’Hôtel de Ville, ainsi d’autres endroits de la commune de Mukaza, très fréquentés. Le but est d’améliorer la propreté la commune. Mais cela demande encore quelques efforts.