L’éclairage nocturne dans les parkings au centre-ville de Bujumbura et autres arrêts de bus desservant différents quartiers pose problème. Plusieurs lampadaires ne fonctionnent qu’occasionnellement, des risques d’insécurité des citadins faisant la queue en attendant les bus pour rentrer, sont réels. Ces derniers en appellent à leur réhabilitation.
Vers 19 h 30, à l’arrêt-bus desservant les quartiers du sud de la capitale économique Bujumbura est animé même s’il fait noir. La plupart des lampadaires qui ont été installés dans ce périmètre pour renforcer la sécurité sont en panne.
Parmi ceux qui font la queue, des pickpockets, ils n’hésitent pas à importuner de temps en temps des gens fatigués après une dure journée de travail. « Il faut bien garder son sac à main ou son sac à dos », un conseil donné gratuitement sur ces files d’attente.
Ce n’est pas tout, d’après une dame interrogée sur place, des inquiétudes ne manquent pas au vu de l’obscurité qui règne dans cet endroit durant la nuit.
« Je ne peux pas être calme dans un endroit pareil, sans lumière. C’est un endroit de rencontre pour différentes personnes, y compris même des pervers et autres malfaiteurs, et on ne peut pas observer tous leurs mouvements dans une telle obscurité. Il faut que ce parking soit éclairé constamment ».
Selon Charles Ntirampeba, secrétaire général de l’Association des transporteurs du Burundi (ATRABU), pour renforcer la sécurité dans les parkings de bus au centre-ville de Bujumbura, il ne faut pas seulement se limiter à l’éclairage mais il faut également déployer des effectifs suffisants de policiers pour assurer la sécurité.
Interrogé, Florent Nkezabahizi, administrateur de la commune Mukaza, a fait savoir la Mairie de Bujumbura a déjà été informée sur ce problème crucial. « Nous avons déjà annoncé le dysfonctionnement de ces lampadaires à la Mairie, car c’est elle qui s’occupe de la maintenance de ces installations, car les communes n’ont pas de moyens pour ces réparations, mais à notre niveau nous ne donnons que des rapports ».
Concernant la sécurité dans ces endroits, M. Nkezabahizi annonce qu’il en a déjà parlé avec le commissaire communal afin d’augmenter le nombre de policiers dans différents parkings et arrêts de bus.
Interrogée, la Mairie de Bujumbura, promet de réparer ces lampadaires le plus vite possible. Elle n’a pas précisé de délais.
Signalons que le projet d’installation des lampadaires a été initié par la municipalité de la commune Mukaza en 2021, avec un coût de 51 millions de BIF puisé dans les caisses de la Mairie de Bujumbura.