Etienne Hakizimana, domestique chez Frédéric Nkeshimana, est hospitalisé au centre de santé La Sagesse pour des brûlures au second degré sur le bras gauche et dans le pied droit. C’était en début de la semaine dernière dans le quartier Ruziba.
« Nous sommes déjà en contact avec les associations de protection des droits de l’Homme et de lutte cotre la torture pour nous aider à arrêter le coupable », affirme son garde malade, un membre de sa famille.
Le jour du drame, Etienne Hakizimana vaquait tranquillement à ses activités. Je suis allé aux toilettes pour me soulager, raconte-t-il, et la bicyclette de mon patron était garée à l’intérieur de la maison. Deux, trois minutes après, il revient, mais le vélo n’y est plus. Aussitôt, il raconte ce qui vient de se passer aux voisins et appelle son patron. Ce dernier, orpailleur de moellon et de carrière, rentre directement.
« Arrivé à la maison, il commence à me donner des coups de pieds dans le ventre et m’attache les deux bras par derrière. Il appelle, ensuite, un de ses amis pour l’aider à me faire avouer que je suis coupable. » Et d’ajouter qu’ils ont choisi de le brûler à l’aide d’un sachet. Les cris du jeune homme font accourir les voisins. Ils essaient de convaincre M. Nkeshimana d’arrêter de lui infliger ce supplice, sans succès. Il sort sa machette et les fait sortir de sa parcelle. « Chaque seconde, je ne faisais que prier Dieu et, par après, j’ai avoué parce qu’ils m’ont dit qu’ils allaient aussi me brûler le ventre. »
La police est intervenue et la victime a d’abord été emmenée au centre de santé Rukundo de Ruziba puis à celui de la Sagesse sise à Bwiza. David Ninganza, chargé de la communication à la Solidarité de la Jeunesse Chrétienne pour la Paix et l’Enfance (Sojepae), signale que, sur ce dossier, ils travaillent de concert avec l’Action Catholique pour l’Abolition de la Torture. « Nous suivons de près cette affaire et nous allons tout faire pour que le coupable répondent de ses actes devant la justice. »
Nous avons encore beaucoup a faire pour le respect du droit de L’homme. Si des gents peuvent arriver a faire des betises sans etre punis, ca fait peur .
Honte! Wewe uri umurundi wahehe?Ushobora kuvuma igihugu cawe gute?Aho kwiyumvira ingene twotorera inyishu ingorane z’Uburundi wishiga uvuma igihugu cawe. You are a shame to our Country, don’t you dare curse Burundi again!!
Honte, vous exagerez! dans tous les pays ce genre d’evenement odieux arrive. Cet evenement ne prouve en rien que les burundais sont plus malefiques que d’autres personnes mais il montre combien la nature humaine est mauvaise. Des evenements aussi odieux se sont produits par exemple aux Etats-Unis avec des psychopathes qui ont sequestre des jeunes filles pendant plusieurs annees!
Son patron doit être un parvenu
quand on a le pouvoir on se croit Dieu. Honte,honte,honte.
En fait au Burundi il y a une animosité incroyable. C’est le peuple tout entier qui est malade. On tue sans vergogne. La valeur de la vie est devenue comme rien. Hari agakoko mu gihugu c’Uburundi. On s’est filialisé à tuer, à voler, à torturer à violer…pour un oui ou pour un nom. je vous assure que j’ai toujours peur peur de vivre dans ce pays maudit. Il devenu Sodome et Gomor. Le matérialisme qui règne dans ce pays va amener sans doute le pays au gouffre.
ce qui est étonnant, toutes les Eglises, les Mosquées, les Temps sont toujours remplis de fidèles. je vous assure que la colère de Dieu tombera sur ce pays de fous. Twarabaye ibikoko et non des hommes.
Comment se fait-il que la police n’a pas arrêté le coupable?
Iki gihugu ca Nkurunziza, ntikigenda kitabaye igihugu c’umuvumo. Hasesetse amazaso meshi kuva Uburundi bwitwa Uburundi, ntihagire uwibaza ko azijana kandi ko asiga les victimes et les bourreaux indemnes.
Dans un pays habité par des êtres humains, on ne touche pas à l’enfant. En même temps, un enfant comme Etienne devrait être à l’école et non e cuisine, ça fait pitié.
uyo muntu yitwa patron akwiye gucibwa ayo maboko aturira abantu, si umuntu ni inyamaswa. c’est ça les conséquences de l’impunité, iyaba azi ko azohanwa très sérieusement ntavyo yari gukora. c’est domage!!
Cette personne peut être vite relâchée s’il ne l’a pas déjà été
Et c’est ça qui est grave pour notre pays
Numva mbabaye murabona iryo bara ryo guturira umuntu akomeye kuvyisi gusa. Uwo mwana ntimubona ko ateye ikigongwe erega noneho bacitse ibikoko, i Burundi ngo musigaye murabambere mugusenga.. Ngira bivuga ko arugusenga baturira, baturira basenga. Uwamuturiye we ni quel genre de patron ni muri bamwe twumva basigaye barema abantu iburundi bamwe bakoresha abantu ico bashaka amategeko adakorako? Biruko nejo bazomusubira. Dutohoreze Iwacu