Célestin Misago est mort il y a trois semaines au cachot communal de Kayanza des suites de tortures. Là où le bât blesse, la police et le parquet traînent les pieds pour l’arrestation et l’inculpation de ceux qui sont impliqués dans ce crime.
Choc et indignation parmi la population de la zone Nzewe, commune Gahombo, trois semaines après l’assassinat de Célestin Misago, un ancien démobilisé.
Tout commence avec le vol de deux fusils kalachnikov à la position de police de Nzewe, dans la nuit du 6 septembre. Dès la tombée de la nuit, les deux policiers de la position sont absents. Mais ils ont pris le soin d’enfermer leurs armes dans une malle. A la faveur de la nuit, quatre voleurs s’introduisent dans la chambre et s’emparent de la malle. D’après une source, de retour de sortie, le policier prénommé Nazaire constate le vol et se précipite au domicile de Célestin Misago, chef des Imbonerakure de la colline Kavuvuma. Il sera le premier à être arrêté et rué de coups. Il dénoncera alors ses confrères.
Une autre source indique que ce démobilisé aidera la police à mettre la main sur les bandits qui seront arrêtés dans la nuit du 8 septembre avant d’être conduits à la position de Gahombo dans la matinée du 9 septembre. Agacés par l’activisme de M. Misago, les bandits citent le démobilisé comme le complice qui a caché une des deux armes. La police se retourne alors contre M. Misago. Il est copieusement fessé, sa langue tirée. Il est à l’agonie. Une douzaine de policiers en pick-up font une descente à son domicile. La maison est perquisitionnée. Aucune arme saisie.
D’après le président de l’Aprodh à Kayanza, M. Misago a avoué que c’est lui qui, avec un autre bandit, se sont introduits dans la chambre des policiers pour s’emparer de la malle à fusil tandis que deux de ses confrères montaient la garde tout autour.
Les bandits et l’agonisant sont évacués au cachot de la commune Kayanza, mardi 9 septembre, à 15h. Il mourra ce même jour à 23h15.
La police et le parquet : « Les enquêtes se poursuivent »
Le commissaire provincial à Kayanza nie l’implication de la police dans la torture mortelle de M. Misago. Il affirme que les enquêtes se poursuivent.
La procureure de la République à Kayanza dit aussi qu’aucune arrestation n’est encore opérée et que la loi l’astreint à ne pas s’exprimer sur une affaire encore en phase préjuridictionllelle.
Article 207 du code pénal relatif à la torture | Quiconque soumet une personne à des tortures est puni de servitude pénale à perpétuité lorsqu’elle a entraîné la mort de la victime.
Le président de l’Aprodh à Kayanza s’indigne du fait qu’aucune action n’est jusqu’ici menée pour arrêter les criminels. Pourtant, les faits sont troublants : « M. Misago est mort des suites de torture, un acte réprimé par le code pénal. D’autre part, le cas constitue un flagrant délit. Les coupables devraient avoir été condamnés et écroués. » Et d’ajouter aussitôt : « Bien plus, comment une personne peut mourir au cachot sans que la police ne l’évacue à l’hôpital ? La logique exige qu’il y ait des poursuites pour non assistance à personne en danger. »
S’il était avéré que les assassins sont des policiers, conclut le président de l’Aprodh à Kayanza, ce serait un cas grave puisque la Police Nationale du Burundi a été suffisamment formée sur la technique de faire accoucher la vérité sans devoir recourir à la torture.
Fut il chef des Imbonerakure ou pas, c’est une autre mort inutile d’un enfant du pays. Une tragedie pour sa damille. Que les coupables soient punis. On n’a pas besoin d »autres mecontents.
Oui, d’après le Gouvernement incompétent et corrompu du CNDD-FDD, le Burundi est un pays de droit….! Oui, on le sent, on le vit, tous les jours…Merci DD….!!!
Et pourtant le pouvoir ne cesse de chanter qu’au Burundi il y a une justice indépendante! Voilà la justice indépendante et le police professionnelle chantée par Nzobonariba et ses amis du pouvoir! Toujours des enquêtes qui ne finissent pas! Pourtant quand les défenseurs des droits de la personne humaine lèvent le doit, cette même justice se lève et frappe fort. Quand il faut aider la classe qui nous dirige à satisfaire leurs intérêts et opprimer les opposants, les fosses enquêtes et les emprisonnements se font en un laps de temps! C’est cela au Burundi! Il faudra bien vérifier que Misago militait bien actuellement pour le CNDD FDD car c’est rare qu’un Imbonerakure compétant est traité de la sorte et la justice traine les pieds pour agir!
Vraiment :Abarundi turakwiye kwikebuka mu mvugo no munyandiko.Umusuma iyo yivye agasiga
yishe abantu muvugako Leta yananiwe gukingira abanyagihugu. Abashinzwe umutekano ataco bari bakora .None abantu batinyutse kwiba INKOHO z’abashinzwe umutekano mwumva bakwiye ikihe
gihano ko wumva harimwo nabazi kuzikoresha?None nkiye atubirana n’umwe mu Bapolice ntimwunva ko yari kumugarika .Kw’isi nzima ntaho vyakabaye ko INKOHO izimira nta muntu apfuye.
None ko abasuma bazi ko nka ABAPRODEH bafise amanoti meshi baronka hanze ubwo ntiwosanga
ivyo bisuma vyarashaka ayo mahera bakoresheje inkoho y’abashinzwe umutekano.Kirazira KWIBA.
Kirazira Kwugururira INGWE wibwira ko ari AKAYABU