Commune Buyenzi : un large trou coupe en deux la première avenue, pourtant bien pavée. La Mairie est accusée de ne rien faire

En commune Buyenzi, la première avenue se dégrade petit à petit à 5m de l’Eglise Areshe : Assemblée du Réveil Spirituel de la dernière heure. Un gros trou devient très menaçant et empêche les voitures de circuler aisément. Un courant d’eau passant entre le Foyer Buyenzi et l’Ecole Primaire Bassin II est la cause de la destruction de cette route dont les travaux de pavage ont été achevés en 2009. <doc2658|left>Le gros caniveau qui devait acheminer l’eau vers la rivière Ntahangwa est presque bouché. L’eau stagne et s’attaque aux bordures de la route construites en pierres. Le gros tuyau d’évacuation des déchets est menacé et le câble de l’ONATEL a été déjà volé. Les habitants proches de ces endroits se disent inquiets : « Quand il pleut la nuit, l’eau déborde et nous envahit jusque dans nos chambres parce que la bordure de la route a été totalement détruite. Nous sommes obligés de passer des nuits blanches pour ne pas être surpris et noyés », raconte Aïsha, une habitante du coin. Elle et ses deux voisines en veulent à l’administrateur et au conseil communal : « L’administrateur a déjà constaté cela mais ne fais rien pour nous épargner du danger. On se demande aussi ce que vaut notre conseil communal s’il n’est pas capable de résoudre ce problème». Elles demandent une intervention rapide de la Mairie pour ne pas « se revoir encore patauger dans la boue comme c’était le cas avant le pavage des avenues de cette commune. » Edi Kabano, administrateur de la commune Buyenzi, est au courant de la situation : « Nous avons déjà constaté ces destructions. Nous avons soumis la question à la Mairie qui ne réagit pas rapidement comme on le souhaite ». Il indique que cela est la conséquence directe du manque d’autonomie de gestion au niveau de la commune : « […] si on était autonome, on aurait déjà réparé les parties menacées ». Or, ajoute-t-il, on doit attendre la décision du Maire de la ville et entretemps, la situation s’empire.