Face à l’augmentation des demandeurs de documents de voyages et aux soupçons de corruption, le Commissariat général des migrations a digitalisé ses services. Cependant, la présence physique des demandeurs de différents services reste exigée, mais c’est sur rendez-vous fixé en ligne.
« A partir de ce 3 octobre, toutes les demandes de services de migration se font désormais en ligne. Le demandeur complète le formulaire en ligne, scanne les documents requis et les attache sur le formulaire pour fixer un rendez-vous », indique Maurice Mbonimpa, commissaire général des migrations, dans un point de presse animé ce 4 octobre.
Après avoir complété le formulaire en ligne, précise-t-il, le demandeur recevra un message de rendez-vous avec un code QR pour éviter des tricheries. Le moment venu, il devra se présenter au commissariat avec le message et son dossier physique pour finaliser le reste des formalités.
Selon lui, la mise en ligne des services est une solution aux files d’attente qui s’observaient toujours devant les bureaux du Commissariat général des migrations. Pour ceux qui sont à l’étranger, il rappelle que la présence physique du demandeur reste exigée.
En cas d’urgence, ajoute-t-il, le demandeur devra justifier son état d’urgence en ligne et recevra la réponse incessamment : « Ils sont souvent des malades ayant des commissions médicales, des étudiants ou tout autre motif qui peut prouver l’urgence ».
Le commissaire général des migrations espère que la mise en ligne des services d’octroi des documents de voyage pourra arrêter « la corruption qui se faisait remarquer ici et là ».
Pour lui, le demandeur communiquera uniquement avec la machine pour compléter le formulaire et fixer un rendez-vous. « On ne peut pas nier qu’il y aurait des cas de corruption, car nous avons déjà attrapés quelques corrompus. Certains ont été punis, d’autres sont emprisonnés ».
Concernant les informations comme quoi des ressortissants des pays voisins obtiennent aussi des passeports burundais, Maurice Mbonimpa jette le tort aux services d’octroi des cartes nationales d’identité : « Au Burundi, les documents exigés pour obtenir un passeport sont facilement accessibles. A titre d’exemple, il est tellement facile d’obtenir une carte nationale d’identité. Des étrangers l’obtiennent aussi facilement. Cette carte les aide, donc, à chercher et acquérir d’autres documents. C’est une triste réalité ».
En ce qui est de la lenteur dans l’octroi des passeports, il explique que la demande a augmenté depuis ces derniers jours. Selon lui, plus de 45 mille passeports, donc entre 5.000 et 10.000 passeports par mois, ont été octroyés pendant les six derniers mois : « Le matériel que nous avions prévu d’utiliser pendant une année et demie a été utilisé dans les 6 mois. Nous sommes en train de faire des commandes en conséquence pour faire face à ce défi ».
Qui peut m’expliquer pourquoi dans pays democratique et « chretien » il faut etre sur place a Bujumbura pour avoir un passeport qui est un droit et non une faveur du prince? Imaginez le cout que cela represente pour les Burundais vivant sur les 5 continents.
Le site Internet en question est hébergé chez un fo*urnisseur de services Internet (FSI) basé en France. Même si théoriquement les données appartiennent au gouvernement du Burundi, rien n’empêche que le FSI décide de confisquer ces données. Ils pourraient les utiliser pour des intérêts personnels en les vendants à des tierces personnes. Ou tout simplement le gouvernement français pourrait se les approprier.
Je n’écris pas ceci pour faire peur aux gens ou pour critiquer les gouvernements. Je veux seulement faire porter l’attention à ce détail qui n’est pas des moindres… au cas où on aurait oublié d’y penser.
Les données personnelles des citoyens doivent être protégées par leur patrie. C’est pourquoi je pense que les serveurs et les bases de données qui recueillent ces informations devraient se trouver sur le sol burundais et demeurer la propriété du gouvernement burundais. Cette situation devrait être corrigée dans les plus brefs délais et évitée dans l’avenir.
Peut on savoir le délai pour obtenir ce sésasme qu’est le passport?
@ Bukene : correction
c’est plutôt 230 000 Fr bu par passeport ariko naho nyene ayo mahera ni trop kubanyagihugu
J’espère que Mr.Maurice Mbonimpa negociera l’accès gratuit sur internet pour les demandeurs des documents de voyage.
45 000 pass* 323 000 Fr Bu= 14 535 000 000 FBu en six mois urumva ayo mahera bakura mubanyagihugu ko ari danger compte tenu de la pauvreté dans laquelle vivent les Burundais