Il est désormais interdit aux cabaretiers de posséder des dépôts ou de s’approvisionner directement dans les Mégas SSD. Telle est l’une des mesures annoncées ce 7 août par le ministre de l’Intérieur Martin Ninteretse. C’était dans une réunion entre les gouverneurs et les directions commerciales des entreprises Brarudi, Buceco et Sosumo. Le but était de trouver solutions aux pénuries récurrentes de leurs produits.
Au cours de cette réunion, les gouverneurs ont exprimé leurs appréhensions sur le circuit de vente et de distribution des produits Brarudi, le sucre de la Sosumo et le ciment de la Buceco. D’après eux, ces produits restent introuvables sur le marché malgré la revue à la hausse de leurs prix.
« Depuis les nouveaux prix du sucre, aucun grossiste n’amène plus ce produit dans la province », s’est lamenté le gouverneur de la province Kayanza, Remy Cishahayo. Il a révélé que ces grossistes lui ont dit travailler à perte depuis l’annonce du nouveau tarif du sucre.
Et de préciser qu’avec ces nouveaux prix, le prix du sac de sucre est passé de 111 500 BIF chez les grossistes à 159 500 BIF. Et de 115 mille BIF à 162 mille BIF chez les commerçants détaillants.
« Nous avons des tonnes de sucre dans les stocks mais aucun grossiste ne vient s’approvisionner », a constaté Fidès Bigirimana, directrice commerciale de la Sosumo. Elle a rassuré que le coût de transport jusqu’aux dépôts de vente sont couverts par la SOSUMO.
Les gouverneurs ont également soulevé leurs inquiétudes sur le circuit de vente du ciment de la Buceco. « Le sac de ciment coûte 38 mille BIF. Comment est-ce qu’un client détaillant peut acheter au même prix ? », a interrogé Carême Bizoza, gouverneur de la province de Cibitoke. Il craint des spéculations des commerçants surtout ceux des communes les plus reculées qui doivent payer le transport.
La directrice commerciale de la Buceco a bien précisé que le prix de 38 mille BIF pour le sac de ciment de type ’’32.5’’ et 48 mille BIF pour le ciment de teneur sont les mêmes pour les grossistes et les détaillants. « De notre part, nous assurons le transport jusqu’aux chefs-lieux des provinces seulement. Les autres coûts reviennent aux vendeurs détaillants », a ajouté Mélissa Inamahoro, directrice commerciale à la Buceco.
’’L’intérêt du peuple doit être protégé’’
« Méfiez-vous des lamentations des commerçants. Il y a ceux qui se font passer pour des victimes pour semer le désordre. Il ne faut pas leur donner raison à 100% », a averti le ministre de l’Intérieur, Martin Ninteretse. Il a par la suite ordonné de remplacer tous les grossistes du sucre qui ont refusé de s’approvisionner.
Le ministre de l’Intérieur a également modifié le circuit de distribution des produits Brarudi. Les avantages de certains propriétaires de cabarets de s’approvisionner directement dans les Mégas SSD ont été levées et aucun cabaretier n’est autorisé d’avoir un dépôt.
C’est après que les gouverneurs aient dénoncé des cas de propriétaires de bistrots détenteurs de dépôts ou qui s’approvisionnement directement dans les Mégas SSD.
Quant à la commercialisation du ciment de la Buceco, la ministre du Commerce, Marie Chantal Nijimbere, a appelé cette usine à fixer des prix en tenant en considération l’intérêt de la population et surtout ceux qui vivent dans les zones les plus reculées.
« Le gouvernement a accordé des privilèges à certaines entreprises privées même s’il n’y a pas placé des actions. Pour cela elles doivent travailler pour le bien-être de la population en augmentant la production ». La ministre du Commerce a exigé à la Buceco de revoir sa chaîne de distribution en se conformant à la nouvelle délimitation administrative.
Les hôtels vip sont à la base delà hausse des prix des boissons car ces cabaretiers dit vip achètent tous les boissons à ce prix un peu élève au petit cabaretier ‘il faut mettre au même prix sans distinction aucune ‘les gens font de camouflage pour haussier les prix soit disant vip
@Ntiharirizwa omer
Comment est-ce qu’un investisseur (qui a depense des milliards de francs burundais pour construire un hotel vip) recouvrirait son argent s’il va vendre l’alcool au meme prix que dans un petit bar du quartier?
Meme le premier ministre Gervais Ndirakobuca a dit que c’est normal qu’il y ait des prix eleves dans les bars vip (mais ces bars doivent etre reconnus comme vip).
@Ntiharirizwa Omer
Vers 1980 a Dodoma en Tanzanie, il y avait souvent une penurie de biere dans les bars. Les cabaretiers s’approvisionnait aupres du Regional Trading Corporation (RTC), ils vendaient une petite quantite au public au prix fixe par l’Etat et le reste etait vendu dans des maisons privees a un prix superieur.
L’on avait plus de chance d’avoir sa biere quand on allait a Dodoma Hotel (appartenant a Tanzania Railway Corporation et c’etait le seul vip hotel de la ville) aux premieres minutes d’ouverture du bar. Mais le prix etait le meme que dans les autres bars (si je me souviens bien).
Comme notre bureau n’etait pas loin de la et nos rapports portaient le cachet « CONFIDENTIAL » un collegue a suggere que nous pourrions y aller avec l’un de ses rapports et le mettre nonchalemment sur le comptoir pour que le barman ait peur de nous (croyant que nous travaillons pour les services de securite de l’Etat) et n’ose dissimuler une partie des boissons.
Si l’on avait fait ca, peut-etre que c’est nous memes qui auraient ete arretes par les vraies services de securite de l’Etat.
Il y a quelques jours, j’ai vu une video de la ville et je ne pouvais pas reconnaitre une seule rue. La derniere fois que j’ai vu Dodoma (et la Tanzanie) etait en 1985 et depuis tout a change.