En juillet 2024, environ 88 prêtres seront ordonnés à travers tout le Burundi. “La moisson abondante”, pour paraphraser les Ecritures. C’est l’occasion idéale de souligner le rôle crucial de l’Église catholique au Burundi en tant que guide de conscience, conseiller spirituel et éducateur civique, particulièrement en ces périodes souvent tumultueuses où « les loups sont dans la bergerie ».
Les temps ont changé au Burundi. Dans les années 1960, il y avait peu de prêtres autochtones. L’une des chansons en vogue lors des prières pour les vocations était : « Ikizotumara inyota, dufitiye ubwami bwawe, n’abasaserdoti benshi, wirungikiye mu Burundi. Mbega ivyo bizoshoboka, utitoreye imvukira, imvukira nyinshi cane, ngo uzigirire abatoni – Ce qui va étancher la soif que nous avons pour ta majesté, ce sont les nombreux prêtres que tu enverras au Burundi. Est-ce que cela sera possible, si tu ne choisis pas des natifs, nombreux pour en faire tes disciples ? ». Aujourd’hui, chaque année, de nombreux jeunes des villes et des campagnes s’engagent et sont ordonnés prêtres. Le clergé s’agrandit, et la moisson est abondante. En effet, 88 jeunes seront consacrés prêtres dans les différents diocèses : 8 à Bubanza, 10 à Bujumbura, 9 à Bururi, 22 à Gitega, 7 à Muyinga, 15 à Ngozi, 9 à Rutana et 8 à Ruyigi. Être prêtre est une vocation, un engagement à servir la communauté sans distinction d’ethnies, de races, de religions, ou d’affiliations politiques. C’est très difficile de maintenir cette ligne directrice dans des environnements marqués par des courants politiques et religieux, dont certains prônent et pratiquent l’intolérance sous toutes ses formes. Les responsables de l’Église catholique sont chaque année confrontés à des situations complexes. Heureusement, jusqu’à présent, ils ont réussi, dans une large mesure, à contribuer à la sauvegarde de leur mère patrie. Les sirènes de la division ont fréquemment envoûté les Burundais, les menant à se fracasser sur les rochers de la haine et à être engloutis par les eaux du désespoir.
Des noms de prélats prestigieux peuvent être cités. Ils ont mérité de la nation en général et de l’Église catholique en particulier. Sans prétendre être exhaustif, et en affirmant que c’est un choix personnel et délibéré, voici des exemples qui ont laissé des traces indélébiles non seulement dans le cœur des croyants catholiques, mais aussi dans la mémoire du commun des mortels qui ont eu la chance de connaître leurs œuvres : Monseigneur Michel Ntuyahaga, premier évêque de Bujumbura, Monseigneur Joachim Ruhuna, Monseigneur Simon Ntamwana, Monseigneur Gervais Banshimiyubusa. On ne peut oublier des prêtres admirables, comme les abbés Adrien Ntabona et Dieudonné Nibizi, que les fidèles de la paroisse péri-universitaire Esprit de Sagesse à Mutanga Sud ont eu la chance de connaître ou connaissent encore comme curés.
On ne triomphe pas dans les injures
Monseigneur Michel Ntuyahaga a été consacré le 11 octobre 1959. Lors de son installation à la Cathédrale Notre-Dame Reine du Monde « Regina Mundi », le 23 octobre 1960, le Rwanda était en pleine ébullition. La « révolution sociale » rwandaise, marquée par des pogroms et des tueries contre les Tutsis, poussait des milliers d’entre eux à fuir vers les pays voisins, dont le Burundi. S’adressant au Résident Général du Ruanda-Urundi, Jean-Paul Harroy, le nouvel évêque ne mâche pas ses mots : « Les troubles qui secouent le Rwanda et menacent le Burundi, la peur qui se manifeste dans nos deux populations, ne pourront être conjurés que par une autorité sincère et intègre qui puisse servir d’arbitre et de conciliatrice ». Il promet que l’Église catholique secondera l’administration tutélaire en prêchant la charité et l’esprit de fraternité humaine. Sans nommer explicitement la monarchie rwandaise abolie, il reconnaît que « toute forme de société est bonne, pourvu qu’elle respecte Dieu et l’homme ». Et d’ajouter : « Tromper le peuple, c’est commettre un crime semblable à celui fustigé par Notre Seigneur… Malheur à celui qui scandalise un de ces petits… Il faudra lui attacher au cou une meule de moulin et le noyer au fond de la mer… Le but ne peut pas justifier les moyens… ».
Pour le Burundi, qui avançait à marche forcée vers l’indépendance, il attire l’attention sur le fait que « le futur Gouvernement doit savoir qu’il reçoit le pouvoir, non pour en jouir, mais pour servir. L’indépendance signifie le travail dans la paix… Les partis politiques existants légalement doivent s’affronter pour se compléter, non pour se combattre. Ils sont là pour asseoir davantage la justice dans le pays et l’équilibre dans le travail du gouvernement ». Monseigneur Ntuyahaga est resté une personne écoutée par la population. Ses allocutions lors de la célébration annuelle de la victoire du Parti Unité et Progrès National (UPRONA) le 18 septembre, de la commémoration de l’assassinat du Prince Louis Rwagasore le 13 octobre, et de la fête de l’indépendance le 1er juillet étaient très attendues par la population, dont l’oreille était rivée sur les postes de radio. Lorsque la monarchie fut abolie et la République proclamée le 28 novembre 1966, il garda sa ligne de conduite. Le 17 décembre 1972, une messe fut organisée pour la République du Burundi. L’évêque resta égal à lui-même. Il s’adressa à Michel Micombero en ces termes : « Nous rendons hommage à l’ancienne institution passée, et nous saluons avec beaucoup d’espoir la nouvelle institution républicaine ». Aux opportunistes qui, pour se faire bien voir du pouvoir, critiquaient avec véhémence la royauté, il prêchait la modération. « Triompher dans les insultes, c’est salir sa victoire… Si le Burundi est ce qu’il est aujourd’hui, et porte dignement ce nom, c’est grâce au travail de nos différents rois qui l’ont conquis, organisé et discipliné ». Tout au long de sa vie, Monseigneur Michel Ntuyahaga a souvent eu affaire avec certains dignitaires qui lui reprochaient sa franchise et ses paroles de sagesse. Il a été qualifié d’opposant selon les époques, de complice d’événements dont il n’avait pas le contrôle et qu’il subissait comme les autres citoyens. Il n’a pas toujours été écouté, mais il avait parlé.
Le 13 octobre 1972, lors du 11ème anniversaire de l’assassinat du Prince Louis Rwagasore, et au lendemain des tristes événements qui ont ensanglanté le pays, il est sidéré. « Depuis que l’on a cru à tort fonder la démocratie sur les ethnies au Burundi, l’on nous a guidés sur une fausse route. La démocratie dans cette perspective aboutit nécessairement à une impasse, car elle est bâtie sur la division ». Michel Ntuyahaga recommande vivement de ne pas prendre pour critère de pouvoir la tribu en tant que telle, car « seuls la compétence et le sens du bien commun orientent la distribution des responsabilités. Le principe des tribus et des ethnies n’a pas d’avenir, celui-ci appartient aux ensembles ».
Laisse partir mon peuple
Monseigneur Simon Ntamwana est un autre évêque dont les interventions ont suscité des critiques acerbes. Et pourtant, même si cela a été constaté plus tard, il a toujours tenu un langage de « bon pasteur », n’en déplaise à certains. Du 19 au 21 juin 1990, lors du Sommet des Chefs d’État de France et d’Afrique tenu à La Baule, le Président François Mitterrand a prononcé un discours soutenant la démocratisation de l’Afrique. Il a indiqué que la démocratie est un principe universel. Pour lui, « ce plus de liberté, ce ne sont pas simplement les États qui peuvent le faire, ce sont les citoyens : il faut donc prendre leur avis et ce ne sont pas simplement les puissances publiques qui peuvent agir, ce sont aussi les organisations non gouvernementales qui souvent connaissent mieux le terrain, qui en épousent les difficultés, qui savent comment panser les plaies ». C’est à la suite du discours de La Baule que plusieurs États se sont engagés sur la voie de la démocratie, souvent sans préparation suffisante. Dans la foulée et alors que le Burundi se préparait aux élections de 1993, Monseigneur Simon Ntamwana a diffusé une lettre pastorale en 1991, intitulée « Laisse partir mon peuple », qui deviendra plus tard un livre centré sur les droits de l’homme et la justice. Cette lettre pastorale a mis en émoi une partie du clergé et surtout les hommes politiques. Et pourtant, elle attirait l’attention sur le fait que le Burundi se trouvait à la croisée des chemins et devait faire un choix crucial : « celui de la déperdition ou celui du salut ». Il recommandait d’emprunter le chemin du salut, « en unissant la jeunesse, les sensibilités politiques, la société civile, les confessions religieuses, afin de piloter le sursaut salvateur dont la nation burundaise a besoin ». Lui non plus n’a pas été écouté. Des rumeurs infondées ont circulé affirmant qu’il voulait être Président de la République du Burundi.
En janvier 2015, alors que le Burundi était en effervescence due à l’annonce de feu le Président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat, il profita d’une rencontre avec les jeunes et les parents de la paroisse Murayi à Giheta pour formuler avec véhémence son point de vue : « Qu’un dirigeant termine son mandat, c’est normal, car on l’a élu pour cinq ans… Après cinq ans, nous pouvons lui accorder un autre mandat de cinq ans selon l’appréciation du travail accompli au premier mandat. Selon la loi, s’il revient pour un troisième mandat, quelles que soient ses qualités, et qu’il affirme sa volonté de rester au pouvoir, nous ne pouvons pas lui accorder ce pouvoir. Parce que ce n’est pas autorisé par la loi. Comprenez bien chers jeunes et parents que même ceux qui veulent se faire élire n’ont pas le droit de le faire par la force ou en vous achetant. Ils ne sont pas autorisés. Vous savez, ce serait une façon de nous considérer comme des esclaves. Personne n’a le droit de prendre son prochain pour un esclave. Personne. Personne ». Monseigneur Simon Ntamwana est resté égal à lui-même. Chaque fois que des occasions se sont présentées, il est resté « la voix de la raison » comme l’a écrit en 2017 Jean-Marie Ntahimpera dans Yaga, après avoir écouté son allocution lors de la prière œcuménique organisée par le parti CNDD-FDD du 16 au 18 août 2017. Sa devise : « Mettre la personne humaine et son bien au centre de toute action politique ».
Ne pas parler de Dieu quand on ne respecte pas les droits humains
Un autre Pasteur de l’Église catholique qui impose l’admiration et mérite d’être suivi avec grande attention est Monseigneur Gervais Banshimiyubusa, Archevêque de Bujumbura. Lui aussi « ntarya umunwa – il ne mâche pas ses mots », lorsqu’il estime que ses conseils sont opportuns. À de nombreuses occasions, il parle avec dignité et franchise aux hommes qui nous gouvernent. Lors d’une ordination sacerdotale, son sermon a été particulièrement pointilleux : « Qui ne serait pas désemparé aujourd’hui dans notre pays, en écoutant ceux qui invoquent sans cesse le nom de Dieu (Imana) et ses bienfaits, alors que, dans leur voisinage et au niveau national, ils n’hésitent pas à commettre des injustices, à torturer les citoyens, à dilapider et détourner les deniers publics, à semer la zizanie dans les associations, les confessions religieuses et les partis politiques, à pourchasser et tuer les opposants ? Si vraiment nous croyons en Dieu, qui est miséricordieux et juste, comportons-nous comme Lui et évitons de l’insulter et de le dénigrer ». Aux nouveaux ordonnés, il recommande : « muraba abagabo – soyez des hommes valeureux ».
La bénédiction de Yahvé enrichit
Sous la fonction épiscopale, il y a des prêtres qui, de tout temps, ont prêché la bonne parole. Il n’est pas superflu de signaler l’Abbé Dieudonné Nibizi, curé de la Paroisse Esprit de Sagesse à Mutanga Sud. Lorsqu’une occasion se présente, il n’hésite pas à prodiguer des conseils aux politiciens burundais, tout en respectant leurs titres et fonctions. Comme un bon pasteur, il parle à cœur ouvert. À ceux qui assistent à ses sermons, il recommande de « chercher en priorité la justice et la place auprès du Seigneur. Les biens de la terre seront donnés par Dieu. La bénédiction de Yahvé enrichit ». Il raconte un jour l’histoire d’un alpiniste qui, après avoir escaladé des rochers et atteint une grande hauteur, commence à sentir la fatigue. Ses mains allaient lâcher les cordes, risquant de tomber dans le gouffre. En désespoir de cause, il commence à crier, demandant s’il n’y avait pas quelqu’un en haut du rocher pour l’aider. Une voix se fait entendre, disant : « Lâche les cordes, je suis Dieu ». Dans le désespoir, l’alpiniste réplique : « Il n’y a pas quelqu’un d’autre ? ».
S’inspirant de cette anecdote, l’Abbé Nibizi Dieudonné offre des conseils judicieux. Il rappelle qu’à la naissance, « on vient tout nu, dans la vulnérabilité. On n’apporte rien sur la terre. On ne choisit pas sa région, son ethnie, son clan, sa famille. Seul Dieu connaît le destin de chaque personne. Tout ce que nous recevons sur terre, ce sont des dons, des largesses du Seigneur. C’est Dieu qui est la vie ».
Garder le sang-froid, même quand le loup menace le troupeau
Pour conclure, il convient de recommander aux 88 jeunes qui vont être ordonnés prêtres d’être la lumière dans un monde en perpétuelle mutation, où le mal peut parfois sembler surpasser le bien. Ils ont devant eux des évêques aux connaissances et expériences riches à partager. Certains ont consigné leurs enseignements dans des livres, des lettres pastorales ou des documents inédits, toujours accessibles pour ceux qui souhaitent les consulter. À leur intention, je paraphraserai et actualiserai la présentation du recueil des discours de Monseigneur Michel Ntuyahaga par Monseigneur Evariste Ngoyagoye, alors Vicaire Général du Diocèse de Bujumbura, en leur disant : « Au cours de votre sacerdoce, votre travail ne sera pas de tout repos. Vous devrez organiser, prévoir, encourager, corriger, recommencer, expliquer et vous expliquer, dissiper les malentendus, affronter les incompréhensions. Dans toutes les situations, ne vous dérobez jamais face à vos responsabilités. Restez de véritables chefs et pasteurs. Gardez votre sang-froid même et surtout lorsque le loup menacera de disperser le troupeau »
@Manwa.
Par « Qu’ils aient vie et une vie abondante » je croyais que le Christ voulait dire »Qu’ils vivent heureux et epanouis moralement, physiquement et spirituellement. C’est lui aussi qui a dit « la verite vous rendra libres ». Or notre Eglise catholique dont les bienfaits en Afrique orientale et centrale sont incommensurables, vit dans le mensonge de la chastete ce qui la decredibilise completement. En occident personne ne prend plus l’Eglise catholique au serieux.
Un immense eveque burundais qui a tant fait de bien a la nation et a l’Eglise, avait des enfants qu’il n’a jamais caches ni abandonnes comme font les autres. Il ne savait meme pas resister aux charmes des belles creatures de Dieu comme tous les hommes. Imaginer qu’il a forme des centaines de pretres alors qu’il savait personnellement que la chastete est impossible a tenir est le comble du cynisme moral.
@Bellum
Vous êtes complètement hors sujet.
On parle ici d’une prestieuse lnstitution dont les leaders ont été cohérents dans leurs prises de position à travers les époques et face à des politiques incertaines au risque de leurs vie.
Vos propos sur la sexualité des prêtres n’est qu’une digression pour dévier la discussion. Car la vraie question est de savoir où se situe l’Église dans le contexte actuel dont on plus besoin de décrire.
Faut-il se résigner à rester esclave éternellement ?
Les jeunes chretien qui commence a suivre menant le chemin de l’église au lieu de pensé toujours et tout faire pour intégrer le groupe Imbonerakure ou la documentation félicitations vraiment et que d’autre jeunes vous emboîtes le pas
Courage aux jeunes chretien qui commence a suivre menant le chemin de l’église au lieu de pensé toujours et tout faire pour intégrer le groupe Imbonerakure ou la documentation félicitations vraiment et que d’autre jeunes vous emboîtes le pas
Je vous lir de puis la Rdc Félicitations au rédacteur de cet article nos seulement que vous avez rencontré une histoire mais vous avez interpellé la conscience de nos nouveaux prête encore jeune de devenir de bon pasteur comme leurs Mgr qui n’ont pas voulu que l’état soit au-dessus delà mêlé du peuple de Dieu mais ils étaient comme l’église au milieu du village en disant la vérité, conseillé et orienté les dirigeants de l’époque sauf que nos nouveaux prête avec le gouvernement en place j n panse pas qu’il peuvent parle même langage s’ils auront le frend parlé vis avis de ses dirigeants actuels vus les circonstances que personnes n’ignore qui a déjà vécu au Burundi ses 3 dernière Années je dit
Je plains ces jeunes, mus par l’ideal de servir l’humanite, qui s’engagent dans le metier le plus difficile du monde. L’institution catholique veut qu’ils soient des anges alors que ce sont des etres de chair avec des pulsions sexuelles incontrollables comme tous les hommes d’ou les crimes et atrocites qui affligent toute l’Eglise catholique. Le Christ s’est deja offert en sacrifice il ne demande aucunement aux jeunes de sacrifier leur sexualite. Il est venu pour qu’ils aient vie, et une vie abondante. Il n’est pas venu pour qu’ils vivent dans la misere sexuelle et l’hypocrisie. Je connais beaucoup de jeunes dont le sacerdoce est un calvaire sexuel quotidien.
@Bellum
Quand le Christ parle de vie et de vie abondante, il faut bien faire attention au sens qu’il donne au mot de vie. Pour Dieu, il y a 3 vies:
– La vie naturelle que chaque être humain reçoit à sa naissance et qui s’arrête à la séparation du corps et de l’âme au moment de la mort. Pour Dieu il s’agit d’une ébauche de vie;
– La vie surnaturelle qui englobe à la fois la vie naturelle et une vie spirituelle en Dieu. Beaucoup de personnes ont perdu le lien avec Dieu et n’ont que la vie naturelle. Dieu les considère comme morts. Rappellez-vous quand Jésus dit à un homme qui voulait le suivre mais qui lui demandait au préalable d’aller enterrer ses parents. Jésus lui répondit: Laisse les morts (spirituels) enterrer leurs morts (naturels).
– La vie éternelle: C’est la vie de gloire avec Dieu dans ce que celui-ci appelle la société du Créateur avec ses créatures.
Quand donc Jésus parle de vie abondante, je pense qu’il fait référence probablement à la vie surnaturelle et certainement à la vie éternelle. Dieu ne pourrait jamais encourager une vie abondante dans le péché, surtout celui de sexualité. Jamais et jamais. Sinon, pourquoi aurait-il remis à Moise la table des 10 commandements qui sont toujours valables?
Je voulais dire” mais en plus Lui et Mgr Simon Ntamwana sont membres fondateurs de la Ligue Iteka”
iwacu ça ne vaut pas la peine. c est un média partial. vous publiez ce qui vous plaît. on ne peut pas émettre des critiques ou rectifier le tir à ce que vous avez publié . J ai constaté .Quand je réagi vous ne publiez jamais. .Par exemple sur Mgr ntuyahaga qui m à confirmé à la paroisse St Joseph ngagara je peux compléter mais je ne peux plus. Ntuyahaga p.e. Est le tout premier évêque autochtone à l’ Époque où tout le Burundi était un vicariat apostolique du diocèse du kivu après les évêques Gorju et Grauls, originaire de Hasselt belgique. On ne voit que du bien. Même si adeptes de Melchisedech ils ont des défauts qui ne sont pas signalés dans votre article. C est normal. Votre média est partial
@Mwamba L
Vous écrivez ceci: Même si adeptes de Melchisedech ils ont des défauts qui ne sont pas signalés dans votre article.
Personnellement, à travers ces serviteurs de Dieu qui font un travail remarquable pour le salut des âmes, je préfère voir le bon côté de ce qu’ils sont et font, leurs fruits en quelque sorte! En effet, on reconnait un bon arbre à ses fruits. Quant aux défauts, tout être humain en a à cause du péché originel. La miséricorde de Dieu est là pour pardonner ces imperfections!
@ Manwa, je pense que le terme » serviteurs de Dieu » est abusif. le terme approprie serait plutot » serviteurs de l,Eglise catholique « . Dieu n’engage personne pour Lui servir. Il n,est pas une personne ou une institution pour se faire »servir ». Omnipotent, immateriel….qui sommes nous pour l,humaniser et lui coller nos propres etiquettes? Ces prelats sont qualifies( qualification francaise moyen ageuse ) de « Princes de l,eglise » et non serviteurs de Dieu. Il n,en a pas besoin
Je felicite avec un coeur chaleureux le redacteur de cet article. C’est mieux de louer les actes des gens qui se distiguent et cela de leur vivant. L’article fait la fierte de ces pasteurs hors pair et sans que la liste soit exhaustive j’aurais souhaitE y ajouter des noms comme le Pretre FUPI FELIX ou encore AMANDO. Ici aussi la liste est loin d’etre exhaustive.
Revenant au pretre Dieudonne NIYIBIZI, J’ai eu la chance de le rencontre dans une classe de master, (lui enseignant et moi etudiant) et jusqu’aujourd’hui je ne m’en reviens pas. Il a un argumentaire hors du commun et il sait l’exprimer en public. Comme il est enseignant, j’ai espoir qu’il sauvera plusieurs coeurs d’une maniere ou d’une autre.
Veillez noter le vrai nom du Curé cde la Paroisse Esprit de Sagesse
Dieudonné Niyibizi
Milles excuses
Merci infiniment pour cet article. C’est vraiment très édifiant.
J’ai lu l’article mais suis surpris que vous ne parlait nulle part d’un des géants de l’Eglise Catholique,en l’occurence Mgr Bernard Bududira.
En plus de sa responsabilité sur les âmes des provinces actuelles de Bururi, Makamba,Rutana et une grande partie de Rumonge,Il s’est impliqué au coté de Mgr Simon Ntamwana dans la résolution de la crise politique consécutive a l’assassinat du Président Melchior Ndadaye dans le cadre du GAPS mais Lui et Mgr Simon Ntamwana sont membres fondateurs de la Ligue Iteka
vraiment enchanté d’avoir pensé sur les prêtres Pasteurs, le Burundi actuel a été contaminé par un épidémie de vol. Mais prêtres, ne vous conformez pas au monde présent mais transformez le d’une manière droite, juste. Courage , et nous les jeunes nous écoutons la voix du berger. et nous ne sommes pas contents pour nos frères qui quittent toujours le Burundi pour les raisons compréhensibles ( pour chercher la vie à quatorze heure ailleurs) à cause du chômage et calamité. si nos dirigeants ont les oreilles qu’ils entendent les cries des prêtres bergers.et vous les nouveaux ordonnés soient forts et inébranlable à votre mission.