Un journal doit avoir le courage de se remettre en question. C’est seulement ainsi qu’il peut évoluer. J’étais très curieux de lire l’interview exclusive de Sixte Vigny Nimuraba, président de la CNIDH au Burundi. L’entretien promettait d’aborder divers sujets cruciaux concernant les droits de l’homme et la situation politique dans le pays. Cependant, après lecture, j’ai été déçu. À part quelques généralités, cette interview n’apporte que peu de nouvelles informations, voire rien de substantiel.
Conduire une interview est un art difficile. Souvent, la personne interviewée évite les questions, répond à côté ou se cantonne à des généralités ou des banalités. C’est ce qui est arrivé lors de cette interview. C’est là que le rôle du journaliste devient crucial : il doit savoir pousser, relancer, et demander des précisions. Malheureusement, certains aspects de cet entretien peuvent même être considérés comme complaisants. Il est important de le reconnaître.
Prenons l’exemple suivant :
Question : « Comment appréciez-vous le climat politico-sécuritaire qui prévaut actuellement au Burundi ? »
Réponse : « Nous apprécions positivement cette situation… »
Cette question permet à Nimuraba de brosser un tableau très positif de la situation sécuritaire et politique sans présenter des contre-arguments ou des données contradictoires. Une question complémentaire sur les accusations récurrentes de violences politiques et d’intolérance aurait apporté plus de profondeur.
Le Président de la CNIDH a éludé des questions cruciales.
Question : « Quel a été le résultat de vos enquêtes par rapport à ces dernières attaques à la grenade ? »
Réponse : « La CNIDH n’est pas là pour se substituer aux institutions étatiques qui sont en place… »
La réponse élude la question de fond et se contente de rappeler les compétences institutionnelles, sans mettre en lumière les efforts spécifiques ou les résultats concrets de la CNIDH en matière de droits humains. Tout au long de l’entretien, cette stratégie d’éviter les questions se répète.
Sur l’« interdiction de tenir une réunion pour le parti CDP, vols des symboles des partis politiques, permanences saccagées du parti Sahwanya Frodebu… », il répond : « Nous nous inscrivons en faux contre de tels agissements… »
Et notre confrère ne demande pas de préciser les mesures spécifiques prises pour remédier à ces abus ou pour identifier les responsabilités directes.
Sur la question des « journalistes malmenés, séquestrés, détenus et des jets de pierres sur le bureau du journal Iwacu », la réponse laisse perplexe : « Cette situation nous inquiète… »
M. Nimuraba condamne ces actes, mais là encore, il n’est pas confronté à la perception d’inaction ou aux résultats obtenus par la CNIDH pour protéger réellement les journalistes ciblés.
Le journaliste a insisté en évoquant « les journalistes qui restent en exil et d’autres qui croupissent en prison… » Le Président de la CNIDH répond de manière étonnante : « Chaque personne a le droit de rester dans un endroit qui lui garantit la sécurité… »
Sa réponse se contente de banalités sur la sécurité sans aborder les raisons spécifiques de l’exil des journalistes ou les dysfonctionnements judiciaires.
Et le comble de cette interview est la dernière question :
Question : « Êtes-vous confiant que la CNIDH va garder le statut A ? »
Réponse : « Cela ne dépend pas des actions ou de la compétence de la Commission. Nous commençons à douter qu’il y aurait d’autres motifs derrière. »
Il n’évoque pas ces « motifs » et le journaliste ne les demande pas !
En somme, l’interview semble davantage permettre à Sixte Vigny Nimuraba de présenter une défense polie et bien orchestrée des actions de la CNIDH, plutôt que de l’interroger rigoureusement sur les critiques et les défis actuels. Il faut l’admettre : l’entretien manque de profondeur journalistique et de questionnement critique.
Cette interview pourrait être enseignée dans les écoles de journalisme. C’est l’exemple-type de ce qu’il ne faut pas faire. Quand le travail est bien fait, il faut le dire. Quand c’est raté, il faut l’admettre. C’est seulement de cette manière que nous pouvons nous améliorer. A Iwacu, nous avons le courage d’admettre, de reconnaître nos erreurs.
Pour ma part, le confrère qui a réalisé l’interview garde toute ma confiance. Je suis certain qu’il fera mieux la prochaine fois. Un journal est un travail collectif, et même si je n’ai pas été directement impliqué, je reste solidaire du travail de mes collègues. Pour le meilleur et pour le pire.
Diplômé de l’ ESJ (Ecole Supérieure de Journalisme) de Paris et Lille, Antoine Kaburahe a fondé le Groupe de Presse Iwacu. Il est aussi écrivain et éditeur www.iwacu.site.
En 2015, faussement accusé d’être impliqué dans le coup d’Etat au Burundi, comme de nombreux responsables de médias, il est contraint à l’exil. Analyste reconnu, défenseur de la liberté de la presse (membre de Reporters Sans Frontières) ; il poursuit une carrière internationale .
Contact: [email protected]
il y a des erreurs de frappe je m’excuse
1. Dans un Etat esclavagiste, le proprietaire pouvait faire travailler son esclave jusqu’a ce que celui-ci meurt au boulot.
2. Mais heureusement aujourd’hui nous avons des droits de l’homme et il y a des syndicats de travailleurs pour qu’une personne travaille environ une quarantaine d’heures par semaine.
Mais il y aura toujours des gens qui ne gagnent pas assez et qui seront obliger de travailler plus d’heures ou d’avoir plusieurs petits boulots.
3. Mais ce que je ne comprends pas au Burundi, le president Evariste Ndayishimiye dit que les gens devraient par exemple passer 8 heures au bureau et d’autres heures dans les champs. Au fonds le fonctionnaire va entre en competition avec le paysan…
Dans les modeles de developpement socio-economiques (Sir Arthur Lewis, Republique populaire de Chine) on essaie d’orienter plus de gens du monde rural vers les industries ou vers les services. Le Burundi veut faire l’inverse et ce n’est pas du tout compatible avec Vision 2040/2060.
« la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (article 23) stipule que « Quiconque travaille a droit à une rémunération équitable et satisfaisante lui assurant ainsi qu’à sa famille une existence conforme à la dignité humaine, et complétée, s’il y a lieu, par tous autres moyens de protection sociale »…
Garantir un salaire vital, c’est avant tout une question de respect des droits de l’Homme… »
https://ksapa.org/fr/entreprises-et-droits-de-lhomme-comment-definir-un-salaire-decent/
4. Bientot des burundais pourraient demander l’asile politique dans un pays assez liberal (Suisse? pays scandinaves?) en disant que leurs droits fondamentaux ont ete violes a travers ces petits salaires que les gens gagnent au Burundi.
5. Est-ce que la CNIDH pourrait se pencher sur cette question de violation des droits de l’homme?
C’est comme dans le roman de Georges Orwell « Big brother is watching you », un état fictif où tous les habitants sont épiés, écoutés, surveillés 24h/24. Un comportement de travers, une question de travers et une réponse de travers : un pick-up de Big brother vous attend à la sortie de l’interview. Non, dans cette ambiance, c’est pratiquement impossible de faire du journalisme de façon purement professionnelle; est c’est également dangereux de donner des réponses selon ses intimes convections.
Je ne peux blâmer ni le journaliste ni la personne interviewée; les deux sont d’ailleurs d’une intelligence respectable, mais ils ont appris à s’autocensurer pour survivre… Et ils ne sont pas les seuls!
Si la personne interviewée serait un jour de passage A Paris et que Christophe Boisbouvier et ou Esdras NDIKUMANA lui pose(nt) les memes questions, je pense qu’ils auront les memes reponses. Les personnes en interview sont toujours prudentes car c’est vrai que l’on repond au journaliste mais n’oublions pas que l’on rend compte ailleur. Du reste, le journaliste a fait son travail et la personne interviewée ne s’est pas faite avoir.
Qu’est-ce qui se passe à Iwacu ces temps-ci?
C’est très malin de critiquer les réponses du président de la CNIDH, tout en faisant semblant d’évaluer négativement le travail du journaliste.
D’abord, si Iwacu avait jugé que le travail de son journaliste était de piètre qualité, pourquoi publier l’entrevue alors? Le journal a le contrôle sur ce qui est publié ou pas. Et la CNIDH ne peut pas exiger que l’interview soit publiée. Qui détient ce pouvoir à Iwacu?
Ensuite, conduire une entrevue d’une telle importance (pour autant que les droits des journalistes soient concernés) exige une préparation préalable de toute une équipe, et non d’un seul journaliste, aussi expérimenté soit-il? L’équipe devrait aussi porter le blâme.
Enfin, pourquoi ne pas réinviter le président de la CNIDH pour des questions complémentaires avant de publier l’entrevue? Si c’est après la publication qu’on s’est rendu compte de ce « cas d’école », c’est l’équipe éditoriale au complet qui a failli à ses devoirs.
Ou peut-être… Iwacu a laissé couler l’interview telle quelle pour pouvoir s’en distancier après… On peut aussi ne pas avoir conscience d’une bourde jusqu’à ce qu’un « regard externe » la porte à notre attention!
Dans tous les cas, vous (Iwacu) devriez améliorer vos processus de contrôle et de décision pour faire mieux!
Note d’Iwacu
La défaillance est également de notre côté. Nous l’avons admis.
Iwacu,
Pourquoi vous perdez votre temps à répondre à Gacece? Quoi que vous fassiez, quoi que vous disiez, il vous a déjà catalogué et son rêve c’est la fermeture du journal.
N’oubliez pas que lors de la tentative raté de kidnapping d’un journaliste, il a soutenu que c’est un coup du journaliste et de la direction…
Il déteste le journal et ne s’en cache pas.
je pensais que j’étais le seul à avoir constaté l’hostilité de Gacece envers Iwacu.
Même quand le journal constate et s’excuse pour une erreur, il arrive à y voir la malice.
J’imagine s’il avait les moyens -)
@Nimbona & @Nahimana
J’avais aussi remarqué que l’interview était bâclée, d’où les doutes exprimés dans mon commentaire.
Au risque de me répéter pour la énième fois, je n’ai rien contre Iwacu, mais vous avez le droit de penser de moi ce que vous voulez.
J’ai aussi le droit de (me) poser des questions, qu’on me réponde ou qu’on ne me réponde pas. Pour des raisons qui leur appartiennent, il est arrivé quelques fois qu’ils ne publient pas mes commentaires. Mais j’apprécie quand ils en publient la plupart.
Question : « Où voulez-vous que je fasse mes commentaires si le site est fermé? J’ai quand même profité de leur site pour donner diverses idées constructives. »
J’ai remarqué que Gacece est allergique à tout ce qu’écrit Antoine Kaburahe. C’est son droit.
Mais sur le coup, je trouve qu’il lui fait un mauvais procès.
Du moment que l’itw est publiée, Antoine Kaburahe, peut se sentir interpellé et comme n’importe quel lecteur peut réagir. D’ailleurs en tant que fondateur, il doit, quand un article est en ligne et ne remplit pas les standards.
Sa réaction est mesurée, il reste » solidaire » avec son collègue tout en montrant les faiblesses de cette interview.
Je ne trouve rien de choquant, au contraire. Gacece au-delà de son hostilité envers Kaburahe a raison sur un point : comment une itw aussi bâchée a été publiée ?
Ici il y a une vraie question
Merci
@mateso
Je ne vise jamais une personne en particulier, mais le contenu d’une publication. Je l’ai fait autant pour d’autres journalistes que pour les commentateurs, et je prenais soin de donner les raisons de mon accord ou de mon désaccord. Ne me faites pas un procès d’intention.
J’avais aussi pensé que passer un savon à un employé, publiquement sur la toile, manque de classe et de bonne foi. Et je dois encore une fois admettre que c’est puissamment raisonné et argumenté de la part de Gacece. Même celui qui ne porte le lièvre dans son cœur ne peut nier qu’il est veloce.
Note d’Iwacu
L’interview a été publiée. Dans l’édition imprimée, le journal est sorti. Il ne sert à rient de nier l’évidence.
Nous faisons un travail public.
Gacece voulait apparemment donner des coups publics.
Les journalistes sont « sportifs ». Ils sont jugés publiquement
@Iwacu
« Gacece voulait apparemment donner des coups publics. »
C’est vous qui avez choisi de publier mon commentaire! Pouvons-nous déduire que vous vous êtes vous-mêmes assenés ces coups? Personne n’aurait rien remarqué si vous ne l’aviez pas publié.
Note : je ne m’attends pas à ce que cette réponse soit publiée.
Note d’Iwacu
Pourquoi pas? Iwacu est habitué à recevoir des coups -)
Si ça peut vous faire plaisir…
@Gacece, un bon défenseur du parti au pouvoir.
Interventions toujours intelligentes et bien mesurées.
La fermeture d’Iwacu semble le combat de Gacece
@ngendahayo
J’aimerais tester votre affirmation :
Vu ma qualité inégalée de bon défenseur du parti au pouvoir ;
Vu mes interventions à la fois intelligentes et mesurées ;
Vu ma victoire dans le combat contre Iwacu ;
Moi, Gacece, par les pouvoirs absolues qui me sont conférés, ordonne ce qui suit :
FERMÉTURE IMMÉDIATE D’IWACU.
Cet ordre irrévocable entre en vigueur le jour de sa publication.
sé Gacece.
Les aventures de Gacece Astérix le DD:
Nous sommes sur le site Iwacu, en l’an 2024 après J.C. Toutes les voix discordantes ont été mises au pas par les censeurs de ce site. Toutes, non, il en reste une qui résiste encore et toujours, contre vents et marées. Cette voix, c’est celle de Gacece. Son secret, une potion magique qui le rends invulnérable aux critiques et aux insultes. Une foie inébranlable dans la justesse de sa cause et dans la robustesse de ses méninges. Et surtout, the gift of Time. Il a tout le temps qu’il lui faut pour donner de grosses baffes à Iwacu. A suivre.
@ngendahayo
Je voulais tester ce mistérieux pouvoir qu’on m’accuse d’avoir.
On est déjà le lendemain du jour où Iwacu aurait dû être fermé selon mon ordre. Je n’ai reçu aucune nouvelle de sa fermeture.
@Gugusse
Apparemment je suis plutôt un Romain sur qui les Gaulois s’amusent à cogner… à la demande indirecte de l’Empereur César lui-même.
Rassurez-vous! Aussi longtemps que le site Iwacu donnera la possibilité de commenter, je continuerai de donner mon opinion. Qu’on publie ou qu’on ne publie pas mes commentaires, cela m’est égal.
P.-S. : Je réponds rarement aux attaques personnelles (les sarcasmes et les flatteries d’égo y compris). C’était une des rares fois.
Les trop zélés finissent toujours très mal.
Au maquis, sur la chaine, il n’était jamais souhaitable d’être la tête ou la queue de ligne.
Valable même après le maquis. Je ne donne aucun nom, les exemples sont légion.
Wait & See !
1. Vous ecrivez:« Une question complémentaire sur les accusations récurrentes de violences politiques et d’intolérance aurait apporté plus de profondeur… »
2. Mon commentaire
a. Moi j’ai toujours eu pitie de la CNIDH qui doit faire des rapports sur les violations des droits de l’homme dans un Burundi ou meme le systeme judiciaire n’est pas independent.
Et nous savons tous ce qui est malheureusement arrive meme a certains journalistes qui essayaient de mener certaines enquetes.
Par exemple au Kenya ou GENZ est en train de manifester, les cours kenyanes peuvent s’opposer a certaines mesures prises par le gouvernement, MAIS CELA N’ARRIVERAIT PAS AU BURUNDI.
b. Au Burundi, la CNIDH est parfois comme « LA VOIX QUI CRIE DANS LE DESERT » et que personne ne veut ecouter.
Au College Don Bosco a Ngozi, notre prof (Paul Rukeribuga) s’est un jour lamente qu’il
etait « la voix qui crie dans le desert », car ce n’etait pas tout le monde qui comprenait son cours de math.
c. « Ils lui dirent alors: Qui es-tu? afin que nous donnions une réponse à ceux qui nous ont envoyés. Que dis-tu de toi-même? 23Moi, dit-il, je suis la voix de celui qui crie dans le désert: Aplanissez le chemin du Seigneur, comme a dit Esaïe, le prophète. 24Ceux qui avaient été envoyés étaient des pharisiens.… »
https://saintebible.com/john/1-23.htm
Interview VIDE !
On apprend rien. C’est une tentative de communication ratée par le Président de la CNIDH
@bigora
Moi j’ai l’impression que nous burundais, nous voulons toujours rester a l’abri dans notre zone de comfort, nous voulons qu’il y ait quelqu’un d’autre, quelque vaillant chevalier pour aller defendre nos droits. Nous sommes des NTIRUMVEKO.
« The idiom “stick your neck out” is an expression often used to describe someone taking a risk or putting themselves in a vulnerable position, usually on behalf of others or for a particular cause.
This idiom typically implies a sense of bravery or fearlessness, despite an apparent threat or danger looming… »
https://idiomdictionary.com/definition/stick-ones-neck-out.html
Et voilà ! Tu as vu. Mais il y a une raison. La liberté que vous avez n’est pas la même. S’il posait les mêmes questions que tu aurais posées, il te suivrait aussi en exil. Il a donc accompli le service minimum. Au Burundi, il est interdit de refléchir mieux que son dirigeant, même quand c’est du bruit de Vuvuzela sans message apparent, on applaudit toujours. Peut-être que l’intervivwé a choisi ses question et a dicté ce qui a été écrit et ce qu’il fallait retirer, qui sait ?!?
J’espère que le journaliste impliqué lit votre article et qu’il en tirera les conséquences en terme d’apprentissage.
Aies pitié de ces apprentis journalistes mon frère
Ils n’ont pas le même bagage intellectuel que toi,ni de tes confrères de Iwacu que j’apprécie bcp
La CNDH iheruka kuba n’a kuba kuri Patiri Emmanuel,le dominicain
que je salue également kuko ndamuzi
Les droits de l’homme i Burundi birateye agahinda,nzi badasiba gusemerera
@Bitera
None uwo mudominicain umuzi gute? Woba uzi agasozi aturukako canke urazi ivyiyumviro vyiwe mubijanye n’ikibazo ca droits de l’homme.
Jewe ikintu ntakunda nihamwe nk’inkozi y’ikibi karuhariwe ashobora kumerera nabi abanyagihugu, hanyuma yafata agaca asaba ngo CNIDH ije kumurinda.
@Stan, je vais me permettre un taquin. Tes questions du genre « Etes vs de la meme colline, mwaragiranye impene/ inka(?) me rappellent d,un ancien directeur general ( dont je tais le nom)de la Cadebu( avant qu,elle ne tombe en faillite) a qui l,on demandait » pourquoi il ne donnait des credits qu,aux gens de sa region natale. Et le gentleman a purement et simplement frappe: » Kuko ari bo nzi umutungo wa ba se ». End of quote!!!!!! None na we uti » Woba uzi agasozi aturukako? »!!
Ewe Stan, hari abasavyi bamye bakukumba kuva na kera i Bwami canke i Buganwa
Hari ico navuze nabi?
Le Diminicain navuze kwanza bamwuta Futera ( Frère) Emmanuel, un eminent intellectuel
Aho ndamuzi ntibikuraba
Uramwegera umubaririkize ahari il te fera une leçon j’en suis sûr
Te souviens tu ya feu Monseigneur Louis Nahimana wo kuri Cathédrale pour ne citer que ceux-là ?
« Laisse partir mon peuple »
Ninde yabivuze
Abapadiri bo ntibarya umunwa
,mon frère Tony arabizi,sauf ko ntabonye que le jeune journaliste yariwiwe,ndamudabe aze ses collègues bamwigishe
Abbas na ses collègues, la balle dans votre camp
@Bitera
Jewe gusa nipfuza kumva ingene uzi uwo « eminent intellectuel », kandi jewe je suis desole sinarimuzi (kuko ntahomba iBurundi kuva imyaka myishi). Mugabo mugihe umbwiye uti:« Aho ndamuzi ntibikuraba », biciye biherera aho, hanyuma umwe wese yibandanirize mubuzima bwiwe.