Lors de la réunion ministérielle du 26 juin 2024 à Gitega, le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, Martin Niteretse, a suscité de vives critiques en prônant une stricte surveillance pour empêcher les jeunes de traverser les frontières pendant les vacances, soulevant des débats sur la liberté de circulation et les droits constitutionnels au Burundi.
« La police nationale doit contribuer à l’encadrement des élèves pendant les vacances, en veillant à ce qu’aucun jeune ne traverse la frontière pour aller chercher de l’emploi dans les pays voisins », a déclaré M. Niteretse lors de cette réunion dédiée aux stratégies d’encadrement des élèves durant les grandes vacances.
Cette déclaration a provoqué de nombreuses réactions, certains se demandant si le pays est devenu une « prison à ciel ouvert ». Interrogé par Iwacu, Me Jacques Bitababaje, expert en droit constitutionnel, a rappelé que l’article 33 de la Constitution de la République du Burundi stipule que tous les citoyens burundais ont le droit de circuler et de s’établir librement n’importe où sur le territoire national, ainsi que de le quitter et d’y revenir.
Il a aussi souligné que l’article 19 de la même Constitution précise que les droits et les devoirs proclamés et garantis, entre autres, par la Déclaration universelle des droits de l’homme, font partie intégrante de la Constitution de la République du Burundi. Ces droits fondamentaux ne peuvent être restreints ou dérogés que dans certaines circonstances justifiées par l’intérêt général ou la protection d’un droit fondamental.
Les propos du Ministre sont également en contradiction avec l’article 104 du Traité pour l’établissement de la Communauté d’Afrique de l’Est (2007) sur la libre circulation des personnes, de la main-d’œuvre et des services, et les droits d’établissement et de résidence.
Un jeune interrogé par Iwacu a jugé les propos du Ministre de l’Intérieur injustes : « Comment peut-on refuser aux jeunes en vacances de voyager ? Certains d’entre eux ont des familles à l’extérieur du pays. Avec cette crise économique, aller chercher un peu d’argent dans les pays voisins n’est pas un crime, on est dans la Communauté de l’Afrique de l’Est. »
Cette déclaration du Ministre de l’Intérieur continue de susciter des débats, soulevant des questions sur les droits des citoyens et la politique du gouvernement concernant la liberté de circulation. La réunion a également rassemblé tous les gouverneurs provinciaux, les responsables communaux de l’enseignement ainsi que le corps de la police.
Médaille de la HONTE au ministre qui transforme le pays de lait et de miel en une prison au citoyens qui viennent de célébrer 62 ans d’indépendance.
Mieux vaut la dependence que la Prison.
c’est purement une cecite politique qui hante cette autorite. Il se prend pour qui?
en dehors de son illegalite notoire, la mesure pourait-elle sevir contre les fils et filles des dignitaries dd? peut-il le garantir? et permettre une libre vérification?
si oui ( bien evidemment par extraordinaire), ce sont les enfants des dd de la haute classe qui en patiraient le
plus.
Faute de solutions aux deboires auxquelles le pays est confronte, M Martin recourt aux viles platitudes comme si on etait si dupe! » dettompe-toi monsieur
le ministre igihugu si icana! »
la cruaute que vous servez approche sa fin. Urimba wigera abarundi ntibazibagira ivyo wigira kubera ikibanza wahawe!
okay
Bien