Tel était, presque, le thème de la conférence organisée par la Coopération des Pays de la Loire en collaboration avec le ministère de l’Environnement, de l’Eau, de l’Aménagement du territoire et de l’Urbanisme ce 29 juillet au Buj’Art.
A l’origine, l’objectif de la conférence était de promouvoir une meilleure production de la filière du miel au Burundi notamment par la formation des apiculteurs aux techniques modernes d’extraction, de la transformation, du conditionnement et de la commercialisation du miel et des sous-produits.
Mais au delà de cette thématique, la question d’une agriculture sans pesticides avec une formation conséquente des agriculteurs burundais était au centre des débats : « L’abeille doit être considérée comme un partenaire de l’homme. Les pesticides sont perçus comme un grand danger pour l’abeille, qui risque de disparaitre d’ici 2050 si l’utilisation de ce dernier est maintenue » a rappelé Albert Mbonerane, l’ancien président de l’Association Ceinture Verte et actuellement conseiller au Ministère de l’Environnement.
Et la disparition de l’abeille serait une catastrophe pour l’humanité : le rôle de pollinisateur que joue l’abeille est fondamental dans le maintient de la biodiversité de la flore terrestre, mais aussi dans la croissance des cultures, ou tout simplement dans la production du miel …
Un ministère de l’Environnement qui salue fort le programme visant à informer les paysans burundais sur les méfaits des pesticides : « L’utilisation de ces produits chimiques devrait être contrôlée pour le maintien de l’équilibre écologique même si cela est difficile, le Burundi devant faire recours aux engrais chimiques pour l’intensification de l’agriculture. »
Ne détruisez pas vos possibilités de continuer avec une agriculture écologique.
Les engrais chimiques empoisonnent les terres. La vente d´engrais chimique favorise en premier lieu l´industrie chimique, qui met les cultivateurs dans un état de dépendance, et gagne aussi aux revendeurs.
Les pesticides interdits en Europe sont vendus aux Africains. Les tomates vendus aux Burundi portent souvent des traces de couleur blanche: pesticides qui causent des cancers. les cultivateurs n’ en savent absolument rien. Ils pensent que les pesticides tuent les insects point c’ est tout. Les choux du Burundi , la plupart des fruits et legumes que nous mangeons au Burundi regorgent de pesticides……. abantu barariye ishano depuis longtemps sans le savoir…………Urakoze Amassadeur Mbonerane pour ton action de sensibilisation.