Lors de la rencontre de ce samedi 16 octobre entre le ministre chargé de l’Intérieur avec les représentants de la Communauté islamique du Burundi et les aspirants à sa tête, venus de toutes les provinces du pays, ces délégués ont été appelés à s’entendre et à préparer les élections dans un délai ne dépassant pas 2 semaines.
Tous les problèmes ont commencé après la démission de l’ancien représentant légal de la Comibu, Cheikh Sadiki Kajandi. Depuis lors, la situation s’est empirée, la communauté musulmane peine à trouver un dirigeant consensuel.
Les représentants intérimaires n’ont pas réussi à organiser des élections. Selon le ministre burundais chargé de l’Intérieur, Gervais Ndirakobuca, il a été décidé de convoquer cette réunion après plusieurs plaintes au ministère.
Il accuse les dirigeants et les aspirants au poste de représentant légal de la Comibu de mettre leurs intérêts personnels au-dessus de l’intérêt de la communauté musulmane.
Ces délégués venus de toutes les provinces du pays présents à cette réunion jettent le tort soit aux précédents organes dirigeants de la Comibu soit à la représentation intérimaire.
Après avoir écouté différentes plaintes, le ministre chargé de l’Intérieur a demandé avec insistance aux représentants sur place de faire les élections des organes dirigeantes de la Comibu. Ils ont jusqu’à la fin de ce mois pour organiser ces élections.
« Vous avez jusqu’au 30 octobre pour doter la COMIBU de nouveaux représentants, nous allons alors pouvoir gérer vos plaintes par après, conjointement avec vos représentants », a-t-il recommandé.
La Communauté islamique du Burundi est aujourd’hui dirigée par Cheikh Idi Radjabu Kabano, son représentant par intérim. Il a été nommé par le ministre de l’Intérieur, de la Sécurité publique et du développement communautaire. C’était sur proposition de Sadiki Kajandi, l’ex-représentant légal de la Comibu, après sa démission.
Décidément, le leadership se fait désirer partout. Qu’avons-nous fait au bon Dieu ?