Une délégation de sept membres du secrétariat du COMESA est à Bujumbura depuis ce jeudi 14 décembre. Leur visite s’inscrit dans l’évaluation des préparatifs du prochain sommet des chefs d’Etats.
Zéphyrin Maniratunga, président de la Commission chargée de l’organisation des fêtes nationales, envisage sa tenue dans le premier trimestre de l’année prochaine. Néanmoins, il se garde de toute précision. Car, indique-t-il, la date sera conjointement déterminée par les autorités burundaises avec celles de l’organisation.
Le sommet portera notamment sur les relations diplomatiques et la circulation des personnes et des biens dans les pays membres.
Au sujet de la lettre du 20 juillet dernier délocalisant le sommet, il parle d’un malentendu : « Il y avait un décalage entre ceux qui venaient sur terrain et les décideurs. »
Et de confier : « Ce différend a été réglé. Il y a eu une analyse objective de la situation qui prévaut au Burundi. Et la conclusion a été le maintien du sommet».
Le dernier sommet avait eu lieu à Madagascar en octobre 2016.
« Vous voulez un Sommet du COMESA ? En voici » ! Tel un enfant qui se roule par terre pour qu’on lui achète un jouet, le régime DD a réussi à acquérir son Sommet. Et pourtant les techniciens du COMESA avaient conclu que le pays n’avait ni les capacités logistiques, ni technologiques, ni humaines pour organiser un tel événement. J’ajouterai qu’il n’a même pas les capacités morales. On ne fréquente pas un régime qui commet des crimes contre l’humanité. Les chefs d’Etat africains ne s’embarrassent pas des crimes contre l’humanité. Si nos alliés Interahamwe avaient achevé le génocide et gagné la guerre, l’UA et les chefs d’Etat africains ne s’embarrasseraient pas d’y tenir des Sommet. Que faire ? Je propose ici et maintenant que la résistance politique, civile et religieuse organise un contre-Sommet virtuel et physique pour ne pas laisser le régime se redorer le blason pendant que le pays dégouline du sang des suppliciés. Je demande SOLENNEMENT que les voix aussi éloquentes (en anglais et en français) que celle de Ketty Nivyabandi se répande dans les médiaux régionaux et internationaux pour dénoncer cette infamie. Comment oublier que c’est cette jeune leader qui s’est mise à la tête des femmes dont le courage a galvanisé le peuple jusqu’à être maître de la ville de Bujumbura avant que le coup d’Etat providentiel ne vienne sauver le pouvoir qui était par terre par la volonté du peuple. Vivement un contre-Sommet virtuel et physique !
En lisant à gauche à droite tous les petits maux dont dont souffrent les barundi, comment voulez-vous qu’un étranger fasse confiance aux autorités de ce pays ?
https://www.yaga-burundi.com/2017/12/12/banques-burundi-endroits-quil-faut-eviter-a-prix/
@smets
Vous avez totalement raison , moi même qui suis burundais je n’ai aucune confiance dans les autorités burundaises , elles n’ont aucune vision à long terme de la politique. En plus et je ne sais si c’est lié à la personnalité des gens au pouvoir actuellement , les autorités actuelles sont extrêmement conflictuelles au lieu d’être apaisant , ca bloque souvent certaines situations en conduisant à des impasses. Regardez le nouveau projet de constitution qui exclut par exemple les anciens présidents du sénat . Ce n’est parce qu’elles visent leur statut mais elles veulent exclure des personnes clairement identifiées comme Pierre Buyoya. Il ne faut pas s’y tromper. Dans les élections la nouvelle mouture de constitution empêche la coalition d’indépendants : là on vise carrément Rwasa. Vous comprennez donc que le ver est déjà dans le fruit, ce dernier finira par pourrir.
Le sommet du comesa n’aura pas lieu à bujumbura Ni ailleurs au Burundi pour des raisons spéciales que tout le monde redoute : au moos de février 2018 Il se passers une chose