Lundi 04 novembre 2024

Économie

COMESA : le Burundi accueillera le 20ème sommet l’année prochaine

14/12/2017 4

Une délégation de sept membres du secrétariat du COMESA est à Bujumbura depuis ce jeudi 14 décembre. Leur visite s’inscrit dans l’évaluation des préparatifs du prochain sommet des chefs d’Etats.

La délégation du COMESA en visite à Bujumbura

Zéphyrin Maniratunga, président de la Commission chargée de l’organisation des fêtes nationales, envisage sa tenue dans le premier trimestre de l’année prochaine. Néanmoins, il se garde de toute précision. Car, indique-t-il, la date sera conjointement déterminée par les autorités burundaises avec celles de l’organisation.

Le sommet portera notamment sur les relations diplomatiques et la circulation des personnes et des biens dans les pays membres.

Au sujet de la lettre du 20 juillet dernier délocalisant le sommet, il parle d’un malentendu : « Il y avait un décalage entre ceux qui venaient sur terrain et les décideurs. »

Et de confier : « Ce différend a été réglé. Il y a eu une analyse objective de la situation qui prévaut au Burundi. Et la conclusion a été le maintien du sommet».

Le dernier sommet avait eu lieu à Madagascar en octobre 2016.

Forum des lecteurs d'Iwacu

4 réactions
  1. Jean Habonimana

    « Vous voulez un Sommet du COMESA ? En voici » ! Tel un enfant qui se roule par terre pour qu’on lui achète un jouet, le régime DD a réussi à acquérir son Sommet. Et pourtant les techniciens du COMESA avaient conclu que le pays n’avait ni les capacités logistiques, ni technologiques, ni humaines pour organiser un tel événement. J’ajouterai qu’il n’a même pas les capacités morales. On ne fréquente pas un régime qui commet des crimes contre l’humanité. Les chefs d’Etat africains ne s’embarrassent pas des crimes contre l’humanité. Si nos alliés Interahamwe avaient achevé le génocide et gagné la guerre, l’UA et les chefs d’Etat africains ne s’embarrasseraient pas d’y tenir des Sommet. Que faire ? Je propose ici et maintenant que la résistance politique, civile et religieuse organise un contre-Sommet virtuel et physique pour ne pas laisser le régime se redorer le blason pendant que le pays dégouline du sang des suppliciés. Je demande SOLENNEMENT que les voix aussi éloquentes (en anglais et en français) que celle de Ketty Nivyabandi se répande dans les médiaux régionaux et internationaux pour dénoncer cette infamie. Comment oublier que c’est cette jeune leader qui s’est mise à la tête des femmes dont le courage a galvanisé le peuple jusqu’à être maître de la ville de Bujumbura avant que le coup d’Etat providentiel ne vienne sauver le pouvoir qui était par terre par la volonté du peuple. Vivement un contre-Sommet virtuel et physique !

  2. SMETS

    En lisant à gauche à droite tous les petits maux dont dont souffrent les barundi, comment voulez-vous qu’un étranger fasse confiance aux autorités de ce pays ?
    https://www.yaga-burundi.com/2017/12/12/banques-burundi-endroits-quil-faut-eviter-a-prix/

    • Wouter peter

      @smets
      Vous avez totalement raison , moi même qui suis burundais je n’ai aucune confiance dans les autorités burundaises , elles n’ont aucune vision à long terme de la politique. En plus et je ne sais si c’est lié à la personnalité des gens au pouvoir actuellement , les autorités actuelles sont extrêmement conflictuelles au lieu d’être apaisant , ca bloque souvent certaines situations en conduisant à des impasses. Regardez le nouveau projet de constitution qui exclut par exemple les anciens présidents du sénat . Ce n’est parce qu’elles visent leur statut mais elles veulent exclure des personnes clairement identifiées comme Pierre Buyoya. Il ne faut pas s’y tromper. Dans les élections la nouvelle mouture de constitution empêche la coalition d’indépendants : là on vise carrément Rwasa. Vous comprennez donc que le ver est déjà dans le fruit, ce dernier finira par pourrir.

  3. Kainga

    Le sommet du comesa n’aura pas lieu à bujumbura Ni ailleurs au Burundi pour des raisons spéciales que tout le monde redoute : au moos de février 2018 Il se passers une chose

A nos chers lecteurs

Nous sommes heureux que vous soyez si nombreux à nous suivre sur le web. Nous avons fait le choix de mettre en accès gratuit une grande partie de nos contenus, mais une information rigoureuse, vérifiée et de qualité n'est pas gratuite. Nous avons besoin de votre soutien pour continuer à vous proposer un journalisme ouvert, pluraliste et indépendant.

Chaque contribution, grande ou petite, permet de nous assurer notre avenir à long terme.

Soutenez Iwacu à partir de seulement 1 euro ou 1 dollar, cela ne prend qu'une minute. Vous pouvez aussi devenir membre du Club des amis d'Iwacu, ce qui vous ouvre un accès illimité à toutes nos archives ainsi qu'à notre magazine dès sa parution au Burundi.

Editorial de la semaine

Enrôlement des électeurs. Entre fatalisme et pessimisme

Alea jacta, les dés sont jetés. La période d’enrôlement qui avait officiellement commencé le 22 octobre a pris fin ce 31 octobre. Se faire enrôler est un devoir hautement civique et citoyen en vue de reconduire ou renouveler la classe (…)

Online Users

Total 3 044 users online