«Les fonctionnaires du Comesa n’ont pas la latitude d’annoncer une délocalisation», a déclaré Philippe Nzobonariba, porte-parole du gouvernement burundais, ce lundi 21 mai.
D’après lui, cette prérogative appartient aux chefs d’Etat de cette communauté après consultation de leur homologue burundais. «Sur ce, les préparatifs se poursuivent. Le dédouanement du matériel pour l’organisation du sommet continue». Cette mesure n’a pas été notifiée au gouvernement burundais.
Et d’indiquer que c’est le Comesa qui enregistrerait beaucoup de perte en cas de délocalisation : «Tous les frais relatifs aux préparatifs de la tenue de ce sommet ont été débloqués par cette organisation».
Initialement prévu à Bujumbura du 1er au 10 juin, ce sommet du Comesa a été délocalisé en faveur de la capitale zambienne.