«La décision du secrétaire général du Comesa met en cause celle des chefs d’Etat et de gouvernement des Etats membres», lit-on dans la note du 18 mai du ministre des Affaires étrangères, Ezéchiel Nibigira, à ses collègues des pays membres de cette communauté du marché des Etats de l’Afrique orientale et australe.
Selon lui, Sindiso Ngwenya a passé outre les dispositions des textes régissant le Comesa. Il parle d’une décision unilatérale à la place du bureau.
Cette dernière devrait être prise collégialement par le Madagascar qui assure la présidence de l’organisation, le Burundi (vice-présidence) et l’Ethiopie qui joue le rôle de rapporteur : «Ils agissent en troïka».
Le chef de la diplomatie burundaise rappelle que plusieurs missions techniques du secrétariat du Comesa avaient été effectuées au Burundi. «Ces dernières ont confirmé que le Burundi est prêt à accueillir le Sommet».
Et d’indiquer que le référendum de ce 17 mai est une illustration du climat général de paix et de sécurité qui prévaut au pays : «Il a été tenu dans un climat de paix et de sécurité totale».