Le Burundi a été classé premier dans le trafic de stupéfiants et surtout la cocaïne au niveau de la Communauté Est Africaine, a confié le Père Désiré Yamuremye, directeur du Service Yezu Mwiza, en 2020.
Cette révélation a été faite ce jeudi 19 octobre dans une réunion organisée par le ministère de l’Intérieur, du Développement Communautaire et de la Sécurité Publique sur la lutte contre la drogue à l’endroit des représentants des confessions religieuses et des associations.
« Il y a eu un rapport qui démontre qu’à l’aéroport international Melchior Ndadaye, il y a eu un grand trafic de cocaïne dans la Communauté de l’Afrique de l’Est. Je ne sais si cela a changé mais en 2020, l’aéroport de Bujumbura était tête de liste dans le trafic de la cocaïne dans l’EAC », a fait savoir le Père Désiré Yamuremye.
« C’est pourquoi les Burundais qui voyageaient, subissaient des fouilles approfondies plus que les autres dans différents aéroports et surtout en Afrique de l’Ouest. Nous sommes situés dans un pays où se rencontrent des cultures diverses et le trafic de cocaïne est donc facilité », a-t-il indiqué.
Une analyse du ministère de la Santé Publique montre que 50,4% de consommateurs burundais de stupéfiants ont entre 25 et 34 ans. D’après le Père Désiré Yamuremye, directeur du Service Yezu Mwiza, la mairie de Bujumbura a enregistré 21,3% de consommateurs de drogue. A part le chanvre produit localement, note-t-il, la drogue provient de l’étranger.
Le rapport cité par le chercheur montre que 2,4% des élèves du secondaire consomment de la drogue : « C’est beaucoup ».
Il y a des provinces les plus affectées : la mairie de Bujumbura enregistre 21,3% de consommateurs de drogues. Au sud, c’est Bururi et une partie de Makamba avec 18,9%, pour le centre du pays c’est 15,2% contre 12,0% au nord.
De janvier jusqu’en septembre de cette année, la police, dans ses rapports, affirme avoir saisi plus de 16 mille boules de chanvre et plus de 8 mille types d’héroïne.
Il dit que « Nous sommes dans un pays ou se rencontrent de cultures diverses. »
De quelles cultures parlent ils?
La Marijuana n’est pas une drogue! C’est bien légale dans bcp de pays.
Quand à la cocaine, pourriez vous nous donner des details des montant dont on parle, qui vent ces produits? Comment les gens payent. Je vais dire, un pays si pauvre, etc… A t’ont saisi ces produits? Ou son’t it?
Je suis certain que le primus fait plus de dégâts au Burundi que ces drogues chères pour le maigre salaire du Burundai.
d’accord avec votre commentaire.
à mon avis dans l’article il y a une confusion entre héroïne et cocaïne !
par ailleurs l’article dit:
« D’après le Père Désiré Yamuremye, directeur du Service Yezu Mwiza, la mairie de Bujumbura a enregistré 21,3% de consommateurs de drogue. »
faut il comprendre que plus d’un habitant de mairie de Buja sur cinq se drogue ???
😁
@Singirakabo
« 21.3% de consommateurs de drogue. », c’est claire comme expression. Selon ce que je comprends, sur les « 100% » de consommateurs de drogues sur le territoire national, Bujumbura a 21.3%.
Cependant, il faut toujours interpréter les statistiques dans leur contexte. Il se pourrait qu’il n’y ait que 500 consommateurs de drogues dures (cocaïne, héroïne, etc), comme il se pourrait qu’il y ait 50 000. Je doute que les 2.4% des élèves du secondaire aient les moyens de s’acheter des drogues dures, ce qui veut dire qu’ils se rabattent sur le chanvre.
Il faudrait surtout que le ministère précisent le nombre estimés de consommateurs, par type de drogues et par région.