La section du Syndicat national du personnel soignant (Synapa) au Centre neuropsychiatrique de Kamenge (CNPK) menace de grever d’ici 8 jours.
Dans un communiqué sorti ce mardi 13 février, Adolphe Niyongere, président de cette antenne, dénonce le leadership de ce centre pour dérangés mentaux. Il leur refuse de tenir des réunions : «Avec un ordre du jour précis, nous avons tenté à deux reprises, en vain». La direction leur renvoie toujours à l’Assemblée générale.
Ce syndicaliste dénonce la confiscation de leur prime basée sur le financement des performances par la direction. Cela depuis le mois d’octobre 2016. Et aussitôt de s’étonner : «Ce n’est même pas le centre qui nous la donne».
C’est le ministère de la Santé qui l’octroie sur base de l’évaluation des experts externes, en provenance des autres hôpitaux. Il parle d’un encouragement pour qu’ils prestent bien.
M. Niyongere parle également du dysfonctionnement du cadre permanent de dialogue au sein de ce centre. Il assure que les membres ne se sont pas même réunis depuis la création de cet organe en mars de l’année passée. Avant de confier qu’il n’a pas de bureau.
Contacté au téléphone, Frère Hyppolite Manirakiza, directeur de ce centre, promet de s’exprimer plus tard.
N’est-ce pas le même centre qui, il n’y a pas si longtemps, avait des difficultés financières?
Et le syndicat veut que ses membres perçoivent des primes? Incroyable!
Veulent-ils perdre leurs emplois ou des primes? Qu’est-ce qu’ils diraient si le CNPK mettait la clef dans la porte pour manque de liquidités pour payer « des primes »?
Quelques fois!…